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Entrecôte & Côte à l'os 

 

 

 

 

 

 

L’entrecôte

 

L’entrecôte devrait, comme son nom l’indique, être découpée entre les côtes en réalité, elle est découpée dans le train de côtes désossé.
C'est la même pièce que la côte de bœuf, mais sans l’os.
Comme cette dernière, "la bordelaise", c’est-à-dire celle située sur l’avant de la bête, est succulente.

Sa viande est grasse aux extrémités, persillée et tendre.

C’est le morceau du bœuf à griller par excellence. À la cuisson, il deviendra savoureux et fondant.

Poêlée, l’entrecôte sera le plus souvent accompagnée d’une sauce au vin avec des échalotes : entrecôte Bercy, marchand de vin,...
Les tranches doivent avoir au moins 1,5 cm d’épaisseur pour garder une bonne tenue à la cuisson.
Toutefois, si l'on n’aime pas la viande saignante... ou si l'on est pressé, l'on préfèrera l’ entrecôte-minute, très fine tranche, qui cuira en 1 min !

Les basses-côtes coupées en tranches ressemblent à l’entrecôte et peuvent être accommodées de la même façon, elles sont plus fermes mais savoureuses.

 


 

La côte à l'os

 

La côte de bœuf est un morceau de tout premier choix. Sa viande est persillée et parfumée.

Sans conteste, la Reine du BBQ.  Il y en a 10 par bête...
La côte dite "bordelaise", la première, située sur l’avant de la bête, est extrêmement savoureuse, surtout lorsque la viande est persillée, marbrée ou grasse.

Selon son choix, le boucher pourra la tailler plus ou moins épaisse (de 4 à 8 cm).

Si l'on est nombreux, il est préférable de commander une des premières côtes du train de côtes, car elles sont plus larges.
Enfin, si l'on souhaite donner un air américain au menu, demander au boucher de découper des côtes avec un os en forme de T; elles deviendront alors des "T-bones".

Pour parfaire la note américaine, on les grillera en les nappant de sauce "Barbecue" à base de Ketchup.

Cuisson…

  • Au four - Mettre la côte à four chaud (Th 7 ou 8) pour qu’elle soit bien saisie et baisser ensuite à 5 ou 6 pour que l’intérieur ait le temps de cuire.
    Placer la côte sur la tranche de façon à ce que l’os soit au contact du plat, la partie grasse en l’air.
    Ainsi, en fondant, la graisse arrosera la viande également.

  • Au gril - Bien dégraisser le tour de la côte, sinon pendant la cuisson l’excès de graisse provoquerait en fondant des flammes, qui brûleraient la viande et en gâteraient le goût.

 

 

 

 

 

 

 

 

Qualité des viandes


On détermine la maturation des viandes et leur tendreté en mesurant leurs propriétés électriques.

Comment être certain que la viande que l’on se prépare à cuire sera bonne ?
les cuisiniers ont leurs méthodes. Par ex., ils examinent le "persillé" : lorsqu’ils voient dans le morceau des infiltrations grasses, ils supposent que la viande aura du goût, en raison des molécules odorantes présentes dans les graisses et que cette viande aura une bonne texture, grâce au "fondant" apporté par le gras.

Pour voir si la viande est tendre, ils savent aussi la pincer entre les doigts : si la texture approche celle du beurre, la viande a des chances d’être tendre. D’autres font glisser le pouce dessus, afin de sentir le "grain" (la rugosité serait de mauvais aloi). Méthodes artisanales, subjectives, que l’on aimerait maîtriser.

Au Centre INRA de Clermont-Ferrand-Theix, Jacques Lepetit, Sylvie Clerjon et Jean-Louis Damez ont montré que les propriétés électriques des viandes fournissent des informations objectives sur l’état de maturation des viandes, élément essentiel de la résistance mécanique des viandes, dénommée tendreté.
Au cœur du travail, la notion d’impédance électrique : pour la viande comme pour n’importe quel matériau, l’impédance électrique décrit la façon dont un objet, placé entre 2 électrodes, permet le passage d’un courant électrique alternatif. Cette impédance se compose de 2 parties : d’une part, la résistance électrique, qui mesure la dissipation de l’énergie sous la forme de chaleur ; d’autre part, la capacité, qui mesure la quantité d’énergie stockée.
Dans la viande, cette composante capacitive est notable, parce que la viande se comporte comme un condensateur : les liquides intra et extracellulaire, qui contiennent des ions, sont conducteurs, mais les mouvements de ces charges électriques sont gênés par les membranes biologiques isolantes.
Les chercheurs de l’INRA ont tiré profit des variations de l’impédance selon la direction du courant (parallèle ou perpendiculaire aux fibres musculaires). On conçoit la cause de la différence : la viande est un matériau anisotrope, parce qu’elle est constituée de fibres musculaires, qui sont des cellules allongées contenant un réseau de protéines, de l’eau et tout ce qui fait vivre ces cellules. Ces fibres musculaires sont limitées par leur membrane et gainé par un tissus fibreux contenant du collagène (lequel donne la gélatine, après une longue cuisson dans l’eau). Elles sont réunies en faisceaux par d’autres tissus faits de collagène et des graisses et sont incluses dans la structure.

Tendreté et électricité
Comment évolue la tendreté de la viande de bœuf  ?
L’état de santé de l’animal est important, mais la maturation après l’abattage est crucial : c’est un processus lent et, surtout de durée très variable selon les animaux.
En France la viande bovine est généralement commercialisée après 1 à 2 semaines de stockage, alors que l’optimum de maturation n’est pas toujours atteint : le consommateur paye cher une viande qui n’est pas toujours tendre.
Comment le satisfaire tout en minimisant les frais de stockage ?
Des méthodes de laboratoire, physique ou biochimique, permettent déjà de connaître cet état de maturation, mais ces méthodes ne sont pas exploitables en site industriel.
Les chercheurs ont donc mis au point des méthodes de mesure rapides et non destructives, adaptées aux contraintes industrielles.
Ils ont découvert une relation entre les propriétés électriques et mécaniques de la viande en cours de maturation : pendant la maturation, l’impédance diminue proportionnellement à la résistance mécanique.
Pourquoi ? Parce que le muscle évolue au cours de sa maturation : d’une part, les membranes cellulaires se détériorent progressivement, ce qui réduit leur capacité électrique ; d’autre part, l’espace extracellulaire évolue, ce qui change sa résistance électrique.
Toutefois, la relation découverte entre impédance électrique et résistance mécanique n’est pas exploitable pour le contrôle de l’état de maturation, car le rapport entre impédance électrique et résistance mécanique varie d’un muscle à l’autre.
Cul-de-sac technologique ?
Pas tout à fait : très récemment, les chercheurs de Theix ont montré, comme nous l’annoncions, que l’anisotropie électrique, c’est-à-dire la différence entre les impédances électriques mesurées parallèlement et perpendiculairement aux fibres musculaires, est directement relié à la résistance mécanique, indépendamment du muscle et de l’animal.
Cette relation résulte d’un même mécanisme biochimique qui dégrade les membranes et le réseau des protéines dans les fibres musculaires.

Et comme un bonheur ne vient jamais seul, les chercheurs ont fait un nouveau pas avec le passage aux hyperfréquences : lorsque l’on envoie une onde électromagnétique de fréquence comprise entre 300 mégahertz et 20 gigahertz, polarisée linéairement (la direction du champ électrique est fixe), on peut également mesurer l’anisotropie diélectrique de la viande. Comme pour les fréquences comprises entre 1 et 10 kilohertz, l’anisotropie des réactions aux hyperfréquences diminue au cours de la maturation.
De surcroît, avec les  hyperfréquences, il n’est plus nécessaire de planter des électrodes dans la viande pour enregistrer son impédance (ce qui risque de propager des micro-organismes) : on mesure la maturation de la viande sans contact, à l’aide d’antennes.
Des capteurs hyperfréquences révèleront-ils bientôt la maturation des viandes ?
Quand cela sera , les bouchers sauront, mieux qu’au toucher, déterminer la tendreté de leur produit. - 2010 -

 

 

 

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En boucherie on appelle couramment "bœuf" la viande bovine, c'est-à-dire la viande de l'espèce Bos taurus : à proprement parler du bœuf, mais surtout de vache, taureau, taurillon, génisse.