Galetons de Saint Guénolé 1970
Idéal pour émerveiller vos convives et fondre de plaisir...
Ingrédients pour 6 convives
200 g de farine de sarrasin
200 g de farine de froment
15 g de levure de boulanger
1 Œuf
Huile
Sel & Poivre
Garniture
1 Tourteau cuit
12 Coquilles Saint-Jacques
6 Échalotes - hachées
100 g de champignons
1 Cuillère à café de jus de citron
80 g de beurre
15 cl de sauvignon blanc
15 cl de fumet de poisson
1 petit bouquet garni
40 g de farine
200 g de crème fraîche
6 Crevettes : bouquets
Poivre de Cayenne
Indications de préparation
Préparer la pâte: mélanger les 2 farines, délayer la levure dans ½ verre d’eau tiède, incorporer la aux farines ainsi que l’œuf battu et juste assez d’eau pour obtenir une pâte un peu plus épaisse qu’une pâte à crêpes.
L'assaisonner.
La laisser reposer et lever pendant 12 h.
Décortiquer le tourteau, émietter la chair blanche, hacher l’intérieur.
Nettoyer les coquilles Saint-Jacques, laisser les noix et le corail entiers, hacher les barbes.
Fondre les échalotes dans 40 g de beurre chaud, ajouter champignons hachés et citronnés, les barbes de Saint-Jacques, mouiller avec le sauvignon et le fumet de poisson, ajouter le bouquet garni, sel et poivre et laisser cuire 7 à 8 min.
Ajouter alors les Saint-Jacques entières, les laisser pocher 8 min, les égoutter puis retirer le bouquet garni.
Préparer un roux blanc avec le reste de beurre et la farine, mouiller avec le jus de cuisson des coquilles, ajouter la partie hachée du tourteau et la crème.
Relever l’assaisonnement d’un peu de Cayenne et continuer la cuisson sur feu très doux 10 min.
Ajouter, hors du feu, les noix de Saint-Jacques coupées en lamelles et la chair blanche du crabe.
Pendant la cuisson de la sauce, confectionner dans une poêle de 10 cm de Ø et huilée au préalable, 12 galetons assez épais.
Disposer au fur et à mesure sur un plat chaud puis garnir avec la préparation précédente.
Décorer avec les crevettes, servir aussitôt.
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Gros crabe comestible (Cancer pagurus), commun
sur les côtes atlantiques.
Au printemps et en été, le tourteau femelle porte des œufs, et est
en général + ''plein'' que le mâle. Néanmoins, certains amateurs
jugent la chair de ce dernier + fine.
Pour les reconnaître, regarder
l'abdomen: la languette triangulaire du mâle est beaucoup plus
petite que celle de la femelle.
Longtemps méprisé des gastronomes, le tourteau ou dormeur, crabe
géant à la carapace lisse, vit en bordure des roches, sur des fonds
sablonneux ou encore sur des lits de goémon.
Sa pêche indépendante des marées, est favorable lorsque la mer est
agitée par vent d'ouest. Lorsque le vent souffle de l'est, la pêche
est nulle.
Pour sa capture, l'on utilise des paniers ou des casiers identiques
à ceux employés pour le homard. En vivier le tourteau ne se garde
que 2 voire 3 jours...
Les
crêpes correspondent à l’une
des plus anciennes manières de faire cuire de la pâte, technique
issue de la confection des premières galettes de pain.
Friandise populaire et courante depuis le Moyen Âge, elles se
mangent traditionnellement
à la chandeleur et Mardi gras.
À cette occasion, il est recommandé, pour s’assurer d’avoir de
l’argent toute l’année, de retourner la crêpe en la faisant sauter
en l’air d’une main, tout en tenant une pièce d’or dans l’autre...
Si la crêpe retombe dans la poêle, la richesse est assurée!
Le sarrasin, espèce spontanée de la Mandchourie
au Népal, est largement cultivée dans les régions pauvres de l'Asie
orientale. Malgré son appellation courante de blé noir, le sarrasin
n'est pas une graminée.
Dans le passé, sa culture était étendue également en Europe.
Traditionnellement cultivé au Népal, en Chine et en Sibérie.
Jadis à la base de l’alimentation en Bretagne, les crêpes et les
galettes étaient faites à partir de sarrasin, élégante céréale
fleurie, rapportée du Moyen-Orient, au XIIe siècle, par les croisés
et cultivée avec succès dans les landes arides et acides de l’Argoat.
Popularisé, sous l'impulsion d'Anne de Bretagne dès le XVe
siècle,
l'usage du sarrasin s'est d'abord développé en Bretagne.
Sa culture s'est étendue au XIXe siècle. Elle baisse ensuite pendant
le XXe siècle, mais depuis quelques années, se répand de nouveau.
Son nom, fait allusion à la couleur noire de ses grains. Au Moyen
Âge, les Sarrasins étaient les seuls peuples connus de peau foncée
d'Espagne, d'Afrique et d'Orient...