Harengs saurs marinés
Un classique incontournable du menu populaire des années 60.
Ingrédients pour 6 convives
Sel marin & Poivre
Indications de préparation
Placer les filets dans le lait.
Laisser dessaler 1 h.
Les passer
sous l'eau froide.
Les éponger.
Peler la carotte et l'oignon, les détailler en rondelles.
Dans une terrine, alterner des rondelles d'oignon, de carotte, 1 branche de thym et les filets de harengs.
Introduire la feuille de laurier.
Napper d'huile d'arachide.
Recouvrir d'un film alimentaire et laisser mariner ainsi 24 heures, dans un endroit frais.
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Poisson téléostéen clupéiforme, long de 20 à 30
cm, au dos bleu-vert et au ventre argenté, vivant par bancs, que
l’on pêche sur toutes les côtes européennes de l’Atlantique.
Microphage, il se nourrit de plancton. Pour frayer il se rapproche
des côtes, et pénètre même dans les estuaires. C’est à ce moment-là,
en automne, qu’il est le plus savoureux mais aussi le plus gras. Le
hareng saur est un hareng salé, séché et fumé.
Pêché dès les temps préhistoriques, le hareng est conservé par ''saurissage''.
Salé (hareng pec), fumé (hareng saur) ou désormais en conserve, il
se cuisine également frais en papillote ou au four, accompagné de
sauces douces à base de crème ou de légumes comme les choux, les
poireaux ou encore les pommes de terre. Pour la cuisson en papillote
le hareng ''vide'', c'est à dire pêché à la fin de l'hiver, après le
frai est préférable. Dépourvu d'œufs ou de laitance, il a surtout
une chair plus maigre.