Coq au vin bourguignon
L’on pourra ajouter à la sauce quelques zestes d'orange et de citron, qui relèvent et raffinent le goût de ce plat rustique et convivial.
Plusieurs fois réchauffé, ce coq au vin ne cesse d'enchanter les papilles.
Ingrédients pour 6 convives
1 Coq de + 2 Kg
200 g de lard demi-sel – poitrine fumée
20 Oignons grelots : 200 g
5 Échalotes
3 Bouquets de persil
1 Gousse d’ail
1 Bouquet garni : Thym, laurier, persil, céleri
30 g de beurre
1 Verre de marc de Bourgogne ou Cognac – 5 cl
1 Cuillère à soupe de farine
1 Bouteille de vin rouge corsé : Bourgogne passetoutgrain, voire un chambertin...
1 Morceau de chocolat
Muscade
Sel & Poivre
Indications de préparation
Demander à votre volailler de couper le coq en morceaux.
Dans une cocotte, faire revenir le lard coupé en petits morceaux et les oignons pelés. Laisser blondir doucement, puis retirer à l'aide d'une écumoire.
Dans la cocotte, mettre à la place les morceaux de volaille. Quand
ils sont dorés, verser le cognac.
Ajouter les échalotes pelées
mais entières, le bouquet garni et la gousse d'ail en chemise.
Couvrir et laisser mijoter ainsi 20 min à très petit feu.
Pendant ce temps, mettre les lardons dans une casserole, verser le vin et faire bouillir.
Ouvrir la cocotte, verser le vin et les
lardons, saler, poivrer.
Ajouter le carré de chocolat et 1 pointe
de noix muscade râpée.
Couvrir et laisser mijoter au moins 30 min
sur feu doux - jusqu'à 1 h selon l'âge du coq...
Juste avant de servir, retirer les morceaux de coq.
Hors du feu, mélanger le beurre avec la farine pour obtenir un roux et ajouter à la sauce.
Replacer la cocotte sur le feu. Remuer, faire bouillir. Remettre les morceaux de volaille dans la cocotte. Mélanger bien et saupoudrer de persil haché.
Servir avec de grosses pommes de terre cuites à l'eau.
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Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.
Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ''ascolonia cepa'', ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.
Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.
Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon
est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des
Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes
vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge,
l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À
la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la
Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production
française demeurant insuffisante, il
est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même
d’Égypte.
Originaire de l’île Banda – Archipel des
Moluques. Graine d’un arbre odorant de 6 à 15 m de haut, avec une
flaveur très épicée, résineuse, à odeur de noix fraîche, et une
saveur brûlante et âcre.
Les noix de muscade toujours râpées sont employées pour relever des
plats assez fades, comme les soufflés, la sauce béchamel et la purée
de pommes de terre. Elles aromatisent des viandes blanches, des
ragoûts, des fondues, des poissons sardines), des pâtés, boudins),
des légumes, des potages (soupe à l'oignon) et des sauces destinées
à accompagner les viandes et les omelettes. Elles sont incorporées
également dans des gâteaux, des cakes, des biscuits, des tartes aux
fruits, des gâteaux au miel et au citron, des soufflés sucrés, des
compotes de fruits, des entremets à la vanille et des confiseries.
Il convient de doser cette épice avec soin pour éviter de masquer
les arômes assez subtils des fruits. La muscade donne son arôme au
vin chaud sucré.
Elle entre dans la fabrication de certaines liqueurs (Chartreuse) et
de certains apéritifs (Vermouth). La muscade est présente dans des
mélanges d'épices. Elle s'associe en particulier, au poivre, au clou
de girofle et à la vanille.