Andouillettes à la lyonnaise
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La réduction du vinaigre avec les oignons donne une saveur aigredouce qui se marie parfaitement avec le gras des andouillettes.
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Dans les verres, un vin rouge de gamay
voire d'un bourgogne aligoté blanc, pour changer...
Ingrédients pour 4 convives
4 andouillettes lyonnaises
3 gros oignons
25 g de beurre
2 cuillères à soupe de Saindoux
2 cuillères à soupe de vinaigre de vin blanc
1 petit bouquet de persil plat
Sel & Poivre blanc
Indications de préparation
Peler et émincer les 3 oignons en rondelles.
Chauffer le
beurre dans une poêle et ajouter les oignons.
Régler le feu sur chaleur modérée et laisser blondir les
oignons doucement en les remuant sans arrêt.
Saler et poivrer.
Piquer les andouillettes.
Chauffer le
saindoux dans une seconde poêle, mettre les
andouillettes, les faire rissoler en les retournant
jusqu'à ce qu'elles soient dorées et croustillantes.
Enfin, 5 min avant la fin de la cuisson, égoutter les
oignons et les ajouter aux andouillettes.
Juste avant
de servir, verser 2 cuillères à soupe de vinaigre sur
les andouillettes et augmenter le feu pendant quelques
instants pour faire bouillir le liquide rendu.
Déglacer la poêle avec le vinaigre et laisser réduire
quelques instants brefs.
Verser sur les andouillettes.
Servir aussitôt, brûlant, en poudrant le plat de persil
haché.
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L'Association
Amicale des Amateurs d'Andouillette Authentique
(AAAAA),
dite aussi 5 A,
regroupe en son sein des professionnels des métiers de
bouche et de l'univers de la table (fabricants,
restaurateurs, mais surtout critiques et chroniqueurs
gastronomiques, en activité ou retraités). Quelle bouteille ouvrir ?
Rouges
Champagne, crémants |
Les andouillettes sont des
saucisses faites d’intestins et d’estomac de porc, auquel on ajoute
souvent de la fraise de veau, l’ensemble cuit dans du bouillon ou du
lait aromatisé avant d’être embossé dans un boyau.
L’andouillette de Troyes contient seulement du porc, celle de
Cambrai ne comprend que des tripes de veau…
L’andouillette se fait poêler ou griller doucement après avoir été
percée.
Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la
moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et
mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens''
(moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son
prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à
l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe
siècle la ville de Dijon devient une référence pour son
savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se
présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On
trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé,
cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut règlementée : elle devait
être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre
"liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert
à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais
sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région
dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe
siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux
câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus
grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des
tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant
vendue en pots.
Aujourd’hui, il existe une infinie variété de
goûts: moutarde de Meaux au broyage grossier qui laisse apparaître
les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au
vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit
d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger
avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...