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 Cake auvergnat 

 

 

 

 

 

 

pique-nique - ja6

Tiède, lors d'un apéro dinatoire ou froid, en mode casse-croûte nomade, c'est un classique incontournable qui défie les tendances.
Adapté pour le repas en plein air et complice du déjeuner sur l'herbe, le cake sait se réinventer !
Ici, un cake typé, parfait aussi pour un brunch hivernal !

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 6 convives

  • 3 œufs

  • 150 g de farine

  • 1 sachet de levure chimique

  • 10 cl d’huile de tournesol

  • 12,5 cl de lait entier

  • 100 g de gruyère - râpé

  • 100 g de champignons de Paris

  • 100 g de jambon d’Auvergne

  • 100 g de tome d’Auvergne

  • 1 pincée de sel

  • 1 pincée de poivre

Indications de préparation

  • Laver puis émincer les champignons.
    Les faire sauter dans une poêle avec un peu d’huile, jusqu’à absorption totale de l’eau qu’ils rendent.
    Ajouter 1 pincée de sel.

champignon de paris - ja6

  • Découper le jambon en fines lamelles et détailler la tome en cubes.
    Ajouter l’ensemble aux champignons refroidis.

jambon cru - ja6

  • Dans un saladier fouetter bien ensemble les 3 œufs, la farine et la levure.
    Incorporer petit à petit l’huile, le lait préalablement chauffé et le poivre.
    Ajouter le gruyère râpé et mélanger.
    Incorporer le mélange champignons/jambon/tome à la base.
    Verser l’ensemble dans un moule non graissé et enfourner.

 moule cake rétro - ja6

  • CUISSON à four chaud, Th 6 - 180°c, pendant ± 45 min.
    Sortit le cake du four, le laisser tiédir puis le démouler sur une grille.
    Le laisser refroidir avant de servir.

 

 


 

 

  

 

 

 

 

 

Sortir les ingrédients à l'avance afin qu'ils soient tous à T° ambiante.
Utiliser de préférence : de la farine tamisée type 55, de la levure alsacienne, du sucre semoule, du lait entier, du beurre  ½ sel.
Laisser reposer la préparation 30 min et +, avant d’enfourner
Le cake est cuit, lorsqu'après l'avoir piqué, la pointe du couteau ressort sèche.
Laisser toujours refroidir le cake avant de le démouler.

 


Que les Français aient conservé le mot anglais cake pour désigner ce gâteau est symptomatique de l’anglophilie qui sévi dans le premier quart du XIXe siècle.
C’était l’époque où Debussy faisait blanchir son linge en Angleterre et donnait des titres anglais à certaines de ses pièces.
On prenait le “five o’clock” au cours d’une “garden-party” et on mangeait du “cake” dans la splendeur du rituel victorien.
Selon le "Trésor de la langue française", un cake est un "gâteau à base de farine, d'œufs, de beurre et de sucre, et contenant des raisins de Corinthe et des fruits confits".
Le mot, emprunté à l'anglais, raccourci de fruitcake ou de plumcake, est considéré comme un anglicisme dans une partie de la francophonie. Cake peut se traduire en anglais par le terme fruitcake.
Le terme cake n’est pas davantage utilisé au Québec, voire en Amérique du Nord, ce gâteau étant désigné sous le nom de "gâteau aux fruits"...



 

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La tome d'Auvergne

La tomme d’Auvergne - non A.O.C - 400 g - révèle sous sa croûte grise, une pâte ivoire très moelleuse et fondante en bouche. Au lait de vache, affinée 1 mois, elle appartient à la famille des pâtes pressées non cuite, caractéristique des fromages de montagne. La pâte est d'une étonnante souplesse pour un fromage à pâte pressée non cuite.
Un goût délicat, des arômes de noisettes et de pâturages... Néanmoins, à choisir, préférer le St Nectaire assez proche, plus cher, mais d’un goût plus affirmée.



Le jambon d'Auvergne

Le jambon fut pendant longtemps un mets royal ou réservé aux occasions spéciales. Estimé sous l'Empire romain, il figurait sur les tables des empereurs.
Au Moyen Âge, où l'on était grand consommateur de porc, le jambon était associé aux fêtes de la Semaine sainte, alors qu'il était interdit de manger de la viande!
Les premières traces écrites, remontent en Auvergne au XIIIème siècle alors qu'Alphonse de Poitiers ordonne le 16 septembre 1269 "de faire chasser dans nos forêts d'Auvergne, ... de faire saler et préparer les sangliers et laies", afin de prévoir la nourriture des croisés.
Quelques autres références décrivant la salaison en Auvergne, comme nourriture seigneuriale puis paysanne ont été retrouvées au XV, XVIIIe ...
Elles confirment le remplacement progressif du sanglier par le porc, largement métissé, et la permanence de la salaison...
Signes tangibles  d'opulence dont on suit la trace depuis les seigneurs du Moyen Âge jusqu'aux riches éleveurs et paysans du siècle dernier.
En 1840, Abel Hugo décrit ainsi les coutumes et pratiques populaires en Auvergne :
"un père, avant de conclure un mariage ..., ne manquera pas d'aller visiter la maison du futur beau-père ... afin de jeter un coup d'½il sur le plafond aux jambes (jambons de porc). La quantité de jambes et le nombre de bestiaux indiquent l'aisance de la famille".
La vulgarisation des techniques de la salaison sèche ne trouvera vraiment son véritable terrain d'expression qu'après les révolutions agricoles du siècle dernier et la fin des risques de disette encourus par la paysannerie française. Bien que le plus souvent, cette tradition consistait d'abord à conserver les viandes par le salage en saumure plus que par séchage.
Au XIXème, la vulgarisation des techniques de la salaison sèche ce diffuse largement partout où se développe la production porcine, notamment en Auvergne et dans le Massif Central. Néanmoins, le Massif Central restera surtout pourvoyeur d'animaux expédiés vivants plutôt que transformés localement avant expédition vers les villes.
Pour conclure une règlementation très stricte n'encadre la dénomination "jambon d'Auvergne" que depuis 2006 !