Filet
mignon de porc
au bleu et aux poires
Une simplicité apparente pour un accord subtil...
Déguster avec un Côtes de Provence Rouge.
Ingrédients pour 4 convives
2 Filets mignons de porc
4 poires
150 g de bleu d’Auvergne ou mieux de Bleu des Causses
8 cerneaux de noix
10 cl de crème fluide
80 g de beurre
10 cl de vin blanc sec
2 cuillères à soupe d’huile d’arachide
Baies roses
1/2 botte de ciboulette
Sel & poivre
Indications de préparation
Colorer les filets mignons sur toutes leurs faces.
Lorsqu’ils sont bien dorés, les retirer et les réserver.
Saler, poivrer puis verser le vin blanc.
Couvrir et laisser cuire 20 min sur feu doux.
Retourner les morceaux de viande à mi-cuisson.
Retirer le cœur et les pépins.
Dans une sauteuse, mettre le beurre restant - 60 g – à chauffer
et laisser colorer les quartiers de poire.
Saler et poivrer.
Couvrir et laisser cuire sur feu doux 10 min.
Lorsque la sauce est onctueuse, ajouter le bleu puis les noix.
Mélanger et rectifier l’assaisonnement.
Napper de la sauce puis disposer autour les quartiers de poires.
Saupoudrer de ciboulette ciselée et de baies roses. Ouf !
Servir chaud illico...
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Le bleu des Causses partage une longue histoire
commune avec le roquefort, époque où le fromage était fait de lait
mélangé ou pur (vache ou brebis) au gré des saisons, du mode
opératoire des fromagers...
AOC depuis 1953 principalement de l'Aveyron, AOP en 1979, ce fromage
au lait cru de vache se se présente comme un cylindre plat, de 20 cm
de Ø, de 8 à 10 cm de haut, d'un poids oscillant entre 2,3 et 3 kg.
Avec une pâte ivoire veinée de bleu, une croûte naturelle fleurie,
une texture fondante, un goût corsé, le Bleu des Causses, sur le
plateau de fromages, sera apprécié tout simplement avec une bonne
tartine de pain de campagne aux noix.
Moins cher, il se substituera aisément au Roquefort dans de
nombreuses recettes culinaires.
Beaucoup de vins s'harmonisent avec le Bleu des Causses, mais les
vins doux naturels de type Muscat et certains vins liquoreux, tel
que le Côte de Bergerac moelleux, s'accordent particulièrement avec
ses arômes.
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie.
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après floraison remarquablement
éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée. Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIe siècle.