Salade du "Téméraire"
Une belle salade qui pourrait quasiment faire office de "plat unique"...
Déguster avec... un verre d'eau fraîche !
Éventuellement un rosé du Sud Est...
Ingrédients pour 4 convives
12 tranches de jambon de pays, voire de bacon
1 Verre (+ 1 cuillère à soupe) de vinaigre
4 Œufs
1 Betterave cuite
1 Sachet de pousses de salade : mâche, pousses d'épinard...
2 cuillères à soupe d'huile
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
Fines herbes
Sel & poivre
Indications de préparation
Chauffer une casserole d’eau
salée. Verser le vinaigre.
Casser les 4 œufs.
Les déposer un à un dans l’eau frémissante.
Compter 5
min de cuisson, sortir les œufs avec une écumoire.
Les égoutter puis les
écaler.
Dans une poêle faire rissoler les tranches de jambon fumé ou bacon.
Couper la betterave en cubes.
Préparer la
vinaigrette.
Verser dans un bol le vinaigre et la moutarde. Saler, poivrer et ajouter l’huile en fouettant.
Répartir la salade, les œufs, le bacon et la betterave dans les 4 assiettes.
Napper de la sauce et décorer de fines herbes hachées.
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Charles le Téméraire, Duc de Bourgogne 1433 - 1477
Betterave et poirée sont, à l’origine, la racine et les feuilles d’une même plante, Beta vulgaris.
Née en Perse, sur les bords de la mer Caspienne,
cette plante à racine charnue riche en vitamine A et B et en
calcium, vantée par les anciens pour ses vertus médicinales et la
tendreté de ses jeunes pousses, n'apparut sur nos tables qu'à la
Renaissance, rapportée d'Italie par François Ier, avant d'être
célébrée par l'agronome Olivier de Serres, vers 1600, il la décrit
ainsi :
''Une espèce de pastenade est la bette-rave, laquelle nous est venue
d’Italie n’a pas long temps. C’est une racine fort rouge, assés
grosse, dont les fueilles sont des bettes, et tout cela bon à
manger; appareillé en cuisine; voire la racine est rengée entre les
viandes délicates, dont le jus qu’elle rend en cuisant, semblable à
syrop de sucre, est très beau à voir pour sa vermeille couleur''.
À l’occasion du blocus anglais, Napoléon Ier lance la culture industrielle de la betterave à sucre. Outre-Atlantique, le président Thomas Jefferson suit l’expérience avec intérêt et interroge à ce sujet, dans une lettre datée de 1813, son ami le directeur du Jardin des plantes de Paris. De croissance rapide, la betterave se cultive aisément — y compris en climat chaud — et tolère même les sols salins. La betterave rouge est excellente crue, râpée à la manière de la carotte.