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 Salade du "Téméraire" 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une belle salade qui pourrait quasiment faire office de "plat unique"...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déguster avec... un verre d'eau fraîche !
        Éventuellement un rosé du Sud Est...




Ingrédients pour 4 convives

  • 12 tranches de jambon de pays, voire de bacon

  • 1 Verre (+ 1 cuillère à soupe) de vinaigre

  • 4 Œufs

  • 1 Betterave cuite

  • 1 Sachet de pousses de salade : mâche, pousses d'épinard...

  • 2 cuillères à soupe d'huile

  • 1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon

  • Fines herbes

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Chauffer une casserole d’eau salée. Verser le vinaigre.

  • Casser les 4 œufs.
    Les déposer un à un dans l’eau frémissante.
    Compter 5 min de cuisson, sortir les œufs avec une écumoire.
    Les égoutter puis les écaler.

  • Dans une poêle faire rissoler les tranches de jambon fumé ou bacon.

  • Couper la betterave en cubes.

  • Préparer la vinaigrette.
    Verser dans un bol le vinaigre et la moutarde. Saler, poivrer et ajouter l’huile en fouettant.

  • Répartir la salade, les œufs, le bacon et la betterave dans les 4 assiettes.

  • Napper de la sauce et décorer de fines herbes hachées.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

La préparation de la vinaigrette au mixer ajoutera de l’air à la sauce qui, ainsi deviendra plus légère.
L’idéal sera de placer ensuite cette vinaigrette dans un vaporisateur, puis d’en asperger les feuilles de salade.
L’utilisation du vaporisateur est préconisé pour les vinaigrettes simples et les salades tendres...


La Bourgogne aurait pu être le berceau historique de la France. Son avenir s’y est joué maintes fois, d’Alésia à Fontenoy.
Cette magnifique région doit son nom aux Burgondes qui s’y installèrent vers 480. C'est aujourd’hui une région au charme accueillant, fière de ses vignobles dont elle tire certains des meilleurs vins de France : Clos Vougeot, vins des Hospices de Beaune...

Le pays de Bresse nous réserve l'un des meilleurs poulets de France: la Volaille de Bresse. Le pruneau de Vitteaux est, lui aussi, très apprécié pour ses qualités gustatives. Autre “ambassadeur” mondialement connu, la moutarde de Dijon qui accompagne nombre de plats du terroir et internationaux.
Dijon, ville superbe et colorée est également le cœur d’une production régionale très appréciée : la crème de Cassis, que l’on sert sur glace en digestif ou en Kir avec un petit Bourgogne aligoté. Enfin, difficile de ne pas mentionner les célèbres escargots de Bourgogne, servis cuits dans un beurre persillé… Un pur délice !
Selon qu'ils soient Dijonnais, Morvandiaux ou Mâconnais, riches ou pauvres, vignerons ou autrefois galvachers, les bourguignons n'ont évidemment pas les mêmes modes de vie, les mêmes habitudes culinaires.
Pourtant le goût du bien vivre, du bon vin et de la bonne chère, les réunit dans un appétit des bonnes choses resté légendaire. En Bourgogne peut-être plus qu'ailleurs, la table a son importance. Non pas la table de tous les jours, frugale dans la majorité des maisons, mais celle des fêtes et des rassemblements familiaux.
Les prétextes sont nombreux. "Revoles", "paulées", "repas du renard" après les moissons et les vendanges, veillées, carnaval, foires et fêtes où s'entremêlent joyeusement le sacré et le profane, noces et baptêmes, retour des nourrices, tout est occasion de "fêtes-mangeoires".
L'habitude remonte loin : au fil de l'année, on s'aperçoit que le vieux fond païen du Bourguignon traditionnel n'a jamais disparu. Il renaît dans le "mirlouzé" de la St Vincent, les "mariottes" de la Chandeleur, les cochonailles de Pâques, sans parler de l'étrange foire-pèlerinage du Beuvray qui dura + de 2000 ans...
D'une vendange à l'autre, l'année laborieuse et festive des Bourguignons s'écoule au travers de nombreuses coutumes et de recettes de cuisine traditionnelle : gastronomie favorisée par un génie culinaire qui encore aujourd'hui, fait l'orgueil de la province.

 

 

  

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Le Téméraire

 

 

Charles le Téméraire, Duc de Bourgogne 1433 - 1477  

 



La betterave

Betterave et poirée sont, à l’origine, la racine et les feuilles d’une même plante, Beta vulgaris.

Née en Perse, sur les bords de la mer Caspienne, cette plante à racine charnue riche en vitamine A et B et en calcium, vantée par les anciens pour ses vertus médicinales et la tendreté de ses jeunes pousses, n'apparut sur nos tables qu'à la Renaissance, rapportée d'Italie par François Ier, avant d'être célébrée par l'agronome Olivier de Serres, vers 1600, il la décrit ainsi :
''Une espèce de pastenade est la bette-rave, laquelle nous est venue d’Italie n’a pas long temps. C’est une racine fort rouge, assés grosse, dont les fueilles sont des bettes, et tout cela bon à manger; appareillé en cuisine; voire la racine est rengée entre les viandes délicates, dont le jus qu’elle rend en cuisant, semblable à syrop de sucre, est très beau à voir pour sa vermeille couleur''.

À l’occasion du blocus anglais, Napoléon Ier lance la culture industrielle de la betterave à sucre. Outre-Atlantique, le président Thomas Jefferson suit l’expérience avec intérêt et interroge à ce sujet, dans une lettre datée de 1813, son ami le directeur du Jardin des plantes de Paris. De croissance rapide, la betterave se cultive aisément — y compris en climat chaud — et tolère même les sols salins. La betterave rouge est excellente crue, râpée à la manière de la carotte.