Mousse
aux fraises
et fruits d'été
Ingrédients pour 4 convives
Fruits d'été
3 pêches
6 abricots
2 cuillères à soupe de sucre glace
100 g de sucre semoule
Mousse de fraises
400 g de fraises "Selva"
2 blancs d’œuf
300 g de sucre
20 cl de crème fraîche
Décoration
- Chantilly
- Fraises des bois.
Indications de préparation
Peler les pêches.
Porter de l'eau à ébullition, ajouter le sucre
semoule, puis les pêches et les abricots entiers.
Laisser
bouillir pendant 3 min, puis laisser tiédir.
Égoutter les pêches et les abricots, les couper en 2, retirer les noyaux et découper la chair en fines lamelles.
Répartir les lamelles de fruits dans 4 coupes individuelles et
les saupoudrer de 2 cuillères à soupe de sucre glace.
Réserver
au frais.
Laver, sécher puis mixer les fraises.
Dans un saladier, mettre la crème fraîche, ajouter le sucre, progressivement fouetter en neige très ferme.
Dans un autre saladier, fouetter les 2 blancs d'œufs en neige ferme avec 1 pincée de sel puis les ajouter à la crème fraîche fouettée.
Incorporer la purée de fraises et mélanger.
Verser le mélange dans les 4 coupes.
Placer au réfrigérateur, jusqu’à ce que la mousse soit complètement figée.
Décorer avec de la chantilly et quelques fraises des bois !
Si la fraise sauvage Fragaria vesca, qui pousse dans nos bois existe depuis toujours, la fraise que nous consommons aujourd’hui est récente.
La fraise des bois d’Europe, Fragaria vesca,
ressemble à une fraise pour jardin miniature.
À l’origine, c’était une plante sauvage qui donnait de nombreux
stolons et peu de fruits. Dès le Moyen Âge, on commença à la
cultiver en repiquant des stolons dans les jardins. Ses petits
fruits parfumés étaient très appréciés. C'était encore une plante
sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits.
Au XVIe siècle, en Europe continentale
surtout, on appréciait une autre espèce de fraise, Fragaria
elatior, très parfumée, qui produisait peu de stolons.
Au XVIIe siècle, on utilisa la fraise des bois pour ses
vertus médicinales. Linné, le père de la nomenclature botanique
moderne, affirmait avoir guéri sa goutte par une cure de petites
fraises... À Versailles, La Quintinie en cultiva en abondance dans
des serres et sous châssis, pour Louis XIV qui en raffolait.
L’espèce F.semperflorens, que l’on appelle aussi fraise des 4 saisons ou fraise des Alpes, fut découverte vers 1760 dans les Alpes. Elle se distingue des autres fraisiers sauvages par l’absence de stolons. Elle donne des petits fruits jaunes ou rouges à la chair extrêmement savoureuse.
On doit l’amélioration du fraisier à petits fruits aux Anglais, qui le connaissent depuis le XIIIe siècle et qui eurent l’idée de le pailler pour augmenter sa production. Ils donnèrent d’ailleurs aux fraises le nom de strawberry : baie de paille.
En 1714, Amédée-François Frézier - Officier - rapporte à Plougastel du Chili, 5 pieds d’un fruit Fragaria chiloensis, lui rappelant le goût de nos fraises, mais plus gros et de couleur plus pâle. L’idée de marier les 2 variétés réussie.
Couleur, saveur et belle taille enfin réunies.
L'hybridation avec le Fragaria virginia (cité pour la
première fois dans le Massachusetts en 1621) revient au naturaliste
français Antoine-Nicolas Duchesnes.
La culture de la fraise s'est surtout développée à partir du XIXe
siècle.