Boudin
noir rhénan
aux 2 pommes
„Himmel und Erde“
Un Classique de Rhénanie qui défie le temps.
En allemand Himmel und Erde. Les pommes du ciel (venant des pommiers), et
les pommes de (la) terre.
La combinaison d'ingrédients sures (ici les pommes) et de la viande
(le boudin) est typique de la Rhénanie.
Ciel et terre
|
Ingrédients pour 4 convives
350 g de boudin noir : Blutwurst - coupé en rondelles de ± 1 cm d’ép.
450 g de pommes de terre
350 g de pommes à cuire - évidées, pelées et réduites en purée
50 g de beurre
2 clous de girofle
1 pincée de noix de muscade
2 cuillères à soupe d’huile
1 oignon - émincé
Sel & Poivre
Indications de préparation
Cuire les pommes de terre dans une casserole d’eau salée pendant 20 min. Égoutter.
Déposer les pommes fruits et 15 g de beurre
dans une petite casserole avec les 2 clous de girofle.
Cuire sur feu doux ± 10 min.
Retirer les 2 clous de girofle.
Ajouter les
pommes cuites aux pommes de terre avec le reste du beurre – 35 g
et noix de muscade.
Saler et poivrer.
Réduire le mélange en purée crémeuse.
Placer
sur le plat de service et réserver au chaud.
Dans une poêle, chauffer l’huile et cuire le boudin coupé en rondelles 5 min.
Retirer le boudin à l’aide d’une écumoire.
Placer dans le plat de service au chaud.
Dans la poêle déposer l’oignon émincé et laisser rissoler 15 min. Les fines rondelles d’oignon seront dorées.
Placer sur le plat de service et servir
chaud.
Fort ancienne, la préparation du boudin, nous vient sans doute d'un cuisinier de la Grèce antique.
Autrefois les agapes de fin d'année comportaient toujours du boudin noir et le sacrifice du
"Monsieur", en décembre, s'accompagnait d'une boudinée conviviale....
Nos pommes actuelles, Malus communis, sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum, au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier
avallo, un nom que l'on retrouve dans celui de la ville
d'Avallon, île légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement
''pommeraie''. D'ailleurs, dans la famille des langues
indo-européennes, la pomme était nommée abol, qui a donné
apple en anglais, apfel en allemand, et appel
en néerlandais.
En latin, pommum désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au
Moyen Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan,
le mot pommum a changé de sens pour désigner uniquement la
pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.