Le nom d'Argenteuil - Val d'Oise - apparaît pour la première fois dans la charte de la fondation de Childebert III (665) qui accorde le droit d'élever un monastère à Argentoialum.
IVe et Ve siècles, les invasions germaniques ruinent la bourgade. Son monastère est reconstruit au IXe siècle. Héloïse y fait ses études vers 1110 puis devient abbesse.
À cette époque, la culture de la vigne est importante et fait vivre 1500 h. On considère alors le vin d’Argenteuil, le "picolo", comme un bon vin, ce qui changera par la suite...
Pour commercialiser, entres autres, ce vin, une importante activité  portuaire apparait.
La ville possède la Sainte Tunique du Christ, offerte par la reine de Constantinople à Charlemagne en l'an 800. Celui-ci la confie au prieuré d'Argenteuil. En 1544 François Ier autorise la construction de fortifications autour du bourg afin de protéger cette relique.
En 1567, le monastère est dévasté par les Huguenots. C'est à cette époque que commence à Argenteuil la production de figues blanches.
Fin XVIIIe siècle, plusieurs moulins à vent sont construits sur les coteaux.
Début XIXe, les fortifications de la ville sont rasées et servent à combler un bras de Seine - l'actuel boulevard Héloïse.
En 1832, un pont est construit sur la Seine. En 1851, avec le chemin de fer, Argenteuil devient une destination dominicale pour les Parisiens en mal de verdure.
Claude Monet y séjournera de 1871 à 1878. Le groupe impressionniste : Alfred Sisley, Édouard Manet, Gustave Caillebotte, Camille Pissaro, Van Gogh, profitèrent aussi de la “douceur des bords de Seine” et de l'ambiance des guinguettes.
Les asperges d'Argenteuil, cultivées entre les rangs de vignes, commencent à devenir célèbres...
Depuis la fin du XIXe siècle la ville a connu une importante industrialisation avant de devenir l'une des villes d'Île-de-France les plus peuplées...