Crumble
d'été au groseilles
et framboises
Chaud, croustillant et fondant à la fois, ce crumble
fait l'unanimité: ils en redemandent tous !
Servir avec de la crème fraîche liquide ou encore, de la
crème anglaise.
Popularisé
au Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale lors du
rationnement, de différents ingrédients nécessaires à la
préparation de tartes. Celles-ci nécessitant trop de
farine, de beurre et de sucre. Depuis, le
crumble s'est
largement répandu, notamment en Europe. |
Ingrédients pour 6 convives
250 g de groseilles
250 g de framboises
75 g de sucre semoule
Crumble
250 g de farine
100 g de sucre roux – cassonade
75 g de beurre salé - en noisettes
Indications de préparation
Préparer et laver groseilles et framboises.
Les déposer au fond d’un plat. Saupoudrer de sucre.
Préparer le crumble.
Mélanger la farine et
les morceaux de beurre dans un saladier.
Travailler le mélange
du bout des doigts, jusqu’à l'obtention d'une consistance
ressemblante à du sable ou de la chapelure.
Ajouter le sucre et mélanger soigneusement.
Étaler ce mélange sur les fruits.
Égaliser à
l’aide d’une fourchette.
CUISSON à four chaud, Th 4 - 180°c, pendant ± 45 min. le dessus commencera à dorer...
Déguster chaud ou tiède avec un crème anglaise...
Originaires de Scandinavie, le groseillier à
grappes est une plante étonnante par sa fructification quand ses
branches s’ornent de baies luisantes rouges ou blanches. D’une
grande longévité, il prospère même sans soins, mais bien placé et
protégé des oiseaux, il produit en abondance. Ces petites baies
translucides, rouges ou blanches, à la saveur aigrelette, se
consomment moins souvent comme dessert que sous forme de gelée, de
sirop ou de ratafia.
Le groseillier à grappes pousse
spontanément en Europe. L'Antiquité ignore superbement la groseille.
Le latin médiéval groseillarius est d'origine germanique et
se rapproche du moyen-néerlandais craesel et du
haut-allemand Kruselberre,
la ''baie frisée’’. Le nom
latin savant du groseillier à grappes, Ribes rubrum, provient
probablement d'un mot arabe signifiant ''aigre''. On a des raisons
de penser que les Normands, hardis fondateurs d'un royaume
méditerranéen qui pensait supplanter la vieille Byzance,
furent les importateurs de ces petits fruits délicats, au goût alors
très exotique, probablement au XIIe siècle. Sans doute aussi les
jardins soignés de l'Espagne arabe en comportaient-ils quelques
variétés.
On ne signale le groseillier à
grappes, en France, qu'à partir du XVe siècle. Et ce n'est qu'au
siècle suivant que les traités culinaires commencent à mentionner
la groseille - encore s'agit-il de l'inusable groseille à maquereau! Les autres variétés ont fait tranquillement
leur chemin dans les habitudes alimentaires de France et
d'Angleterre.
Bien avant ces époques, les Scandinaves le
cultivaient.
3 espèces botaniques différentes, Ribes petroeum,
Ribes vulgare, et Ribes rubrum, sont à l’origine de notre
groseillier à grappes cultivé.
La groseille blanche est une variété
incolore qui a sa propre saveur. Peu connues dans une grande partie
de l’Europe et aux États-Unis, les groseilles sont appréciées en
Scandinavie et en Russie.
Le sucre du sanskrit sarkara, trouve son
origine en Asie (Chine, Inde, Perse).
Dès le IIIe siècle av. JC, la
canne à sucre était connue dans la vallée de l'Indus, où elle
poussait à l'état sauvage. Diffusée dans un premier temps par les
Perses et les Arabes jusqu'au Bassin méditerranéen. Les Grecs et les
Romains désignaient alors le sucre sous les noms de ''sel indien''
ou ''miel d'Asie''.
La canne à
sucre fut introduite, par les explorateurs et
colonisateurs originaires de la péninsule Ibérique, aux Açores, à
Madère, au Cap-Vert, puis aux Antilles et en Amérique continentale.
• La cassonade est le sucre brut de canne raffiné 1 fois.
• Le sucre roux est extrait du sirop restant après extraction du
sucre blanc. Le produit obtenu est une masse de fins cristaux,
enrobés d'une pellicule de sirop coloré au goût de mélasse.
Le sucre de
betterave représente ± 45 % de la production
mondiale de saccharose.
Produit depuis la seconde moitié du XVIIIe
siècle (le procédé de solidification fut mis au point par le
chimiste allemand Andreas Margraff en 1747). Napoléon Ier, lors du
Blocus continental, en fit accélérer la production...
• La vergeoise : Sucre de betterave fabriqué avec des sirops de
qualité inférieure additionnés d’un colorant.
• La mélasse de betterave à sucre ayant un goût prononcé, on n'en
extrait généralement pas (sauf pour la vergeoise!) de sucre roux...