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 Brioche "perdue"
        aux fruits rouges

 

 

 

 

 

 

 

La version raffinée du célèbre pain perdu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 4 convives

  • 25 cl de lait

  • 100 g de sucre

  • 1 Gousse de vanille

  • 5 Œufs

  • 200 g de beurre clarifié

  • 100 g de fraises

  • 100 g de framboises

  • Brioche

Indications de préparation

  • Dans un saladier, mélanger lait, sucre et vanille fendue dans la longueur.

  • Dans un autre saladier, casser les 5 œufs. Battre en omelette.

  • Réaliser le beurre clarifié.

 

Pour “clarifier” le beurre, le chauffer sur feu très doux, sans remuer.
Il moussera et l’écume ainsi produite se condensera peu à peu et deviendra claire comme de l’huile.
Laisser reposer quelques instants.

Enlever en surface la mousse. Retirer le corps gras en le versant avec délicatesse dans un autre récipient et en laissant au fond le petit lait.
Le beurre clarifié ainsi obtenu offre la particularité de supporter une T° de cuisson de ± 175°c.

 

  • Tremper les tranches de brioche dans le lait, puis dans les œufs battus.

  • Dans une poêle, chauffer le beurre clarifié.
    Mettre à cuire les tranches de brioche 2 min de chaque côté.

  • Servir avec les fraises et les framboises.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La fraise

 

 

Si la fraise sauvage ''Fragaria vesca'', qui pousse dans nos bois existe depuis toujours, la fraise que nous consommons aujourd’hui est récente.

La fraise des bois d’Europe, ''Fragaria vesca'', ressemble à une fraise pour jardin miniature.
À l’origine, c’était une plante sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits. Dès le Moyen Âge, on commença à la cultiver en repiquant des stolons dans les jardins. Ses petits fruits parfumés étaient très appréciés. C'était encore une plante sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits.

Au XVIe siècle, en Europe continentale surtout, on appréciait une autre espèce de fraise, ''Fragaria elatior'', très parfumée, qui produisait peu de stolons. Au XVIIe siècle, on utilisa la fraise des bois pour ses vertus médicinales. Linné, le père de la nomenclature botanique moderne, affirmait avoir guéri sa goutte par une cure de petites fraises... À Versailles, La Quintinie en cultiva en abondance dans des serres et sous châssis, pour Louis XIV qui en raffolait.

 L’espèce ''F.semperflorens'', que l’on appelle aussi fraise des 4 saisons ou fraise des Alpes, fut découverte vers 1760 dans les Alpes. Elle se distingue des autres fraisiers sauvages par l’absence de stolons. Elle donne des petits fruits jaunes ou rouges à la chair extrêmement savoureuse.

On doit l’amélioration du fraisier à petits fruits aux Anglais, qui le connaissent depuis le XIIIe siècle et qui eurent l’idée de le pailler pour augmenter sa production. Ils donnèrent d’ailleurs aux fraises le nom de ''strawberry'' : baie de paille.

En 1714, Amédée-François Frézier - Officier - rapporte à Plougastel du Chili, 5 pieds d’un fruit ''Fragaria chiloensis'', lui rappelant le goût de nos fraises, mais plus gros et de couleur plus pâle. L’idée de marier les 2 variétés réussies.

Couleur, saveur et belle taille enfin réunies. L'hybridation avec le ''Fragaria virginia'' (cité pour la première fois dans le Massachusetts en 1621) revient au naturaliste français Antoine-Nicolas Duchesnes.
La culture de la fraise s'est surtout développée à partir du XIXe siècle.