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 Saucisse de Morteau
     du vendangeur

 

 

 

 

 

 

 

Cette cuisson à la vapeur de sarments limitera l’aire d’exécution de cette belle recette en provenance du Jura.
À défaut de sarments, utiliser un cuiseur à vapeur en place de lit de sarments.

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un  vin blanc d’Arbois.


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Ingrédients pour 4 convives

  • 2 Saucisses de Morteau de ± 400 g

  • 2 oignons

  • 3 clous de girofle

  • 1 bouquet garni : thym, laurier, persil plat

  • 30 cl de vin blanc d’Arbois

  • 1 kg de pommes de terre – Charlotte ou roseval

  • 100 g de poitrine fumée

  • Beurre doux fermier

  • Gros sel, Sel & Poivre

  • Quelques sarments de vigne !

Indications de préparation

  • Casser les sarments en morceaux de 20 cm.

  • Les disposer dans un faitout en les croisant et en intercalant les oignons entiers piqués de clous de girofle, quelques grains de poivre et le bouquet garni.

  • Verser le vin dans le faitout puis ajouter de l’eau à hauteur du 1/3 du récipient.

  • Couvrir et laisser frémir 1 h.

morteau - ja6 

  • Piquer les saucisses en plusieurs endroits et les poser sur les sarments avec les pommes de terre lavées et non épluchées et le lard coupé en fines tranches.

  • Couvrir et laisser cuire ± 45 min à la vapeur.
    Vérifier la cuisson des pommes de terre en les piquant.

  • Retirer les saucisses, les pommes de terre et le lard.

  • Sur un plat de service, étaler les sarments et dresser les saucisses coupées en tranches, les pommes de terre entières et les tranche de lard.
    Servir avec du beurre doux fermier et du gros sel.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

Appréciée depuis le XVIe, originaire de Franche-Comté, d’une belle couleur marron due au fumage, c’est une saucisse séchée et fumée au moins 48 h au feu de bois. Composée d’un mélange de gras et de maigre de porc grossièrement haché, la Morteau (Chef-lieu de canton du Doubs) se reconnaît à sa ficelle et sa célèbre cheville de bois qui ferme l’une de ses extrémités et permet de la suspendre lors du fumage.
Elle bénéficie d’un label régional depuis 1977.
Froide ou chaude, elle est cuite, sans être piquer, ± 40 min dans de l’eau frémissante et non bouillante, afin d'éviter qu’elle n’éclate à la cuisson.

Elle se déguste :

• Dans une potée franc-comtoise avec du lard, du bœuf, un os de mouton et des légumes
Dans une choucroute
Avec une raclette
Avec de la cancoillotte ou du comté
Mijotée en cocotte avec des navets et du vin blanc.

Elle sera délicieuse coupée en rondelles dans :

• Une salade tiède de pommes de terre ou de lentilles assaisonnée d’une vinaigrette à l’échalote.
• Dans une salade d’endives avec des dés de pommes, de betterave rouge et des cerneaux de noix
• Plus original : avec des vinaigres de framboise et de cidre et du gingembre râpé.

 

CHAUDON DE PORC

Cuisés en eaue, puis la metés par piéces, et frisiés en sain de lart, du gingembre, poivre long et du safren, pain hallé, et trempés en eaue de buef (car son boullon sent le fians) ou en lait de vache qui veult, et passés parmi l’estamine; puis prennés verjus esgrené cuit en eaue et métés les grains en vostre potage sur le point de servir, et filés moieux d’uefs dedans et faites boulir.  

Viandier de Taillevent- 1350

 

 

Chaîne de montagnes culminant à 1720 m, région frontalière de moyenne montagne, dominant à l'Est la plaine Suisse, et à l'Ouest la Bourgogne, le Jura conserve des traditions d'accueil millénaires.
Composé de paysages aussi divers que surprenants, voire méconnus, le Jura se découvre et se mérite.

Malgré la présence au pied de la chaîne du Jura de villes importantes et très actives : Genève, Lausanne, Bâle, Besançon, les montagnes du Jura, recouvertes de forêts ont été peuplées tardivement. Au XVIIe siècle l'agriculture n'apporte que de maigres revenus complétés par une activité artisanale.
Le massif du Jura s'est industrialisé au XVIII
e siècle et XIXe siècle, essentiellement grâce à l'horlogerie (montres et horloges comtoises). Malgré l'altitude et des conditions climatiques rigoureuses, des villes relativement importantes (La Chaux-de-Fonds, Le Locle, Sainte-Croix coté suisse, Pontarlier, Morez, Morteau coté français) se sont développées.
Certaines de ces villes ont connu une baisse de la population fin XVIIIe, d'autres ont évoluées vers des activités tertiaires. L'horlogerie de luxe reste florissante, versant suisse.
Difficile de parler du Jura sans évoquer sa gastronomie.
La cuisine jurassienne a su exploiter les produits du terroir pour en faire des plats typiques et gustatifs. Bien sûr, le fromage tient une part belle dans la gastronomie jurassienne. Fabriqué à partir de lait cru issu de vaches montbéliardes ou pie rouge de l'Est. Pour les productions fermières, les chèvres alpines sont privilégiées.
Comté, Bleu de Gex ou du Haut-Jura, Morbier et Chevret sont des productions du terroir.
Un bon plat n'est rien s'il n'est pas accompagné d'un bon vin. Les vins du Jura ont une réputation mondiale grâce entre autre au fameux vin jaune, mais aussi les Côtes du Jura, Arbois, L’Etoile, Château Chalon (exclusivement pour son Vin Jaune) auxquelles s’ajoutent le Macvin depuis 1991 et le Crémant depuis 1995.
Le Jura est avant tout une terre d'accueil. L'activité touristique est depuis longtemps intégrée.
C'est également une activité économique, de la gastronomie, des vins, du fromage, de l'artisanat... Eté comme hiver, l'on découvrira tout un patrimoine riche en saveurs, curiosités et lieux pittoresques.

 

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La pomme de terre

La pomme de terre nous vient des Andes péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude...
Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande - version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès d’immigrés venus d'Ulster.
Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, à un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir les animaux.
C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine, pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur, un titre de Baron et une charge d'Inspecteur général de la santé.

À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.

Aujourd’hui, c’est surtout la 4e  grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.



Le bouquet garni

Généralement, ce petit bouquet est destiné à imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.

Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...

Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié à l'aide d'une ficelle.

Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!