Saucisse
de Morteau
du vendangeur
Cette cuisson à la vapeur de sarments limitera l’aire d’exécution de
cette belle recette en provenance du Jura.
À défaut de sarments, utiliser un cuiseur à vapeur en
place de lit de sarments.
Dans les verres, un vin blanc d’Arbois.
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Ingrédients pour 4 convives
2 Saucisses de Morteau de ± 400 g
2 oignons
3 clous de girofle
1 bouquet garni : thym, laurier, persil plat
30 cl de vin blanc d’Arbois
1 kg de pommes de terre – Charlotte ou roseval
100 g de poitrine fumée
Beurre doux fermier
Gros sel, Sel & Poivre
Quelques sarments de vigne !
Indications de préparation
Casser les sarments en morceaux de 20 cm.
Les disposer dans un faitout en les croisant et en intercalant les oignons entiers piqués de clous de girofle, quelques grains de poivre et le bouquet garni.
Verser le vin dans le faitout puis ajouter de l’eau à hauteur du 1/3 du récipient.
Couvrir et laisser frémir 1 h.
Piquer les saucisses en plusieurs endroits et les poser sur les sarments avec les pommes de terre lavées et non épluchées et le lard coupé en fines tranches.
Couvrir et laisser cuire ± 45 min à la
vapeur.
Vérifier la cuisson des pommes de terre en les piquant.
Retirer les saucisses, les pommes de terre et le lard.
Sur un plat de service, étaler les sarments
et dresser les saucisses coupées en tranches, les pommes de
terre entières et les tranche de lard.
Servir avec du beurre doux fermier et du gros sel.
• Dans une potée franc-comtoise avec
du lard, du bœuf, un os de mouton et des légumes Elle sera
délicieuse coupée en rondelles dans : |
![]() Cuisés en eaue, puis la metés par piéces, et frisiés en sain de lart, du gingembre, poivre long et du safren, pain hallé, et trempés en eaue de buef (car son boullon sent le fians) ou en lait de vache qui veult, et passés parmi l’estamine; puis prennés verjus esgrené cuit en eaue et métés les grains en vostre potage sur le point de servir, et filés moieux d’uefs dedans et faites boulir. Viandier de Taillevent- 1350 |
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La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude...
Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster.
Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de
Pizarre qui en firent don, en 1534, à un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux.
C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien
militaire, vit en elle une parade contre la famine, pendant sa
captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la
boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des
sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin
de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant
ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre,
laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager
le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre
devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en
tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur,
un titre de Baron et une charge d'Inspecteur général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle
constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle
fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a
été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à
l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la
famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre
1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la 4e grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.
Généralement, ce petit bouquet est destiné à
imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine
d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.
Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en
sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une
marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...
Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié à l'aide d'une ficelle.
Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie
verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!