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 Soupe au cidre breton du Faou

 

 

 

 

 

 

Spécialité de Bretagne.
Rien ne remplace un potage, un bouillon ou une crème de légumes lorsqu’il fait frisquet !
Avec un peu de lard fumé, des légumes… quelques herbes, les voilà transformés en plat unique, riche, équilibré et parfumé.
Pour une, deux, quatre personnes et plus... Un régal !

 

Le Faou, nœud routier entre Brest, Quimper et Crozon, appartient au terroire "Rouzic" qui se situe entre la Basse Cornouaille et les premières avancées du Léon.
Cette ancienne cité féodale est traversée par une rivière de 12 km, le " Ster Goz ", qui prend sa source dans les Monts d’Arrées et se jette dans la rade Brest par un estuaire. Une situation d'exception, au fond d’une des nombreuses rias de la rade de Brest,
Fin XIXème, Le Faou est le 2e port de la rade de Brest et siège d’un important trafic entre Cornouaille intérieure et mer. Cette prospérité est essentiellement dues aux chantiers navals et aux embarquements de bois de la forêt du "Cranou".
Petite cité de caractère, elle doit une partie de son charme à ses nombreux immeubles historiques inscrits ou classés. La rue principale est bordée de maisons à encorbellement datant du XVIème siècle. Elles sont bâties de schiste et de granit, revêtues d’ardoises et coiffées en façade d’un haut pignon.
Face au port, se dresse la magnifique église St-Sauveur (1544-1680) au fin clocher à lanternons.
Près de la forêt du Cranou, l’église de Rumengol, monument classé du XVIème siècle, bâtie sur un site druidique, célèbre 2 importants pardons les jours de la Trinité et de l’Assomption : toute cette richesse vaut à la commune de faire partie de l’association des petites Cités de caractère et de celle des plus beaux Villages de France.
Aujourd’hui, Le Faou petite ville de 1550 h, est un relais gastronomique de bonne renommée et une ville de villégiature qui doit son dynamisme à son activité commerçante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 4 convives

  • 300 G de Lard fumé

  • 150 G de beurre

  • 8 Blanc de poireau

  • 8 Échalotes grises

  • 4 Bolées de cidre : ± 80 cl

  • Sel & Poivre

  • Cerfeuil

  • Muscade

Indications de préparation

  • Couper le lard en dés.
    Les blanchir, les égoutter et les faire revenir dans 75 g de beurre pendant 5 min.

  • Ajouter les blancs de poireaux tronçonnés et les échalotes émincées.

  • Cuire doucement jusqu’à ce que les blancs de poireaux ramollissent.
    La cuisson est sur feu doux, sans coloration.

  • Ajouter le cidre Monter le feu au maximum.

  • Ajouter le poivre et la muscade.

  • Cuire pendant 20 min.

  • Ajouter le reste du beurre en fouettant 3 min. Saler.

  • Verser en soupière, parsemer de cerfeuil ciselé.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

 

 

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Le cidre

 

 

Lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides, douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité, triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût va fermenter 1 mois durant, période au cours de laquelle il sera, comme le vin, clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur incomparable!