Shepherd's
pie
Un cousin de notre
hachis Parmentier en quelque
sorte…
Shepherd's Pie is an English dish, traditionally made with lamb
or mutton. Americans typically make Shepherd's Pie with beef. The
English (and Australians and New Zealanders) call the beef dish a
"cottage pie". Naming conventions aside, Shepherd's Pie is
essentially a casserole, lined with cooked meat and vegetables,
topped with mashed potatoes, and baked.
Dans les verres,
un Beaujolais.
Ingrédients pour 6 convives
700 g de viande hachée cuite de bœuf ou d’agneau
1 Oignon finement - haché
1 Cuillères à café de romarin - haché
4 Cuillères à soupe de beurre
2 Cuillères à soupe de farine
6 cl de bouillon chaud
700 g de purée de pommes de terre - écrasées
Sel & Poivre
Indications de préparation
Dans un saladier, réunir la viande hachée, l’oignon, le romarin. Mélanger.
Fondre le beurre sur feu doux dans une poêle.
Ajouter la farine et mélanger jusqu’à ce que celle-ci ait bien
absorbé le beurre – pendant 3 min.
Ajouter progressivement le bouillon.
Cuire en mélangeant jusqu’à l’obtention d’un mélange assez épais – pendant 5 min.
Ajouter la viande hachée et mélanger.
Verser ensuite l’ensemble dans un plat à rôtir rond.
Recouvrir soigneusement le mélange avec la purée de pommes de terre.
iquer la couche de purée avec une fourchette afin que la vapeur pénètre bien.
CUISSON à four chaud, 180°c - Th 6, pendant
35 min. La surface sera dorée et croustillante.
La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les
écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que
ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un
couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et
pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine
pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en
portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans
la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents
de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre.
Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de
terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin
d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme
de terre devint une denrée de base en France. Une réussite !
Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux:
Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur
général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la
principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son
apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été
introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition
du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le
départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.