Mousse
de pommes
Omenalumi
Spécialité de Finlande.
Ingrédients pour 6 convives
1 Boite de compote de pommes de 800 g
1 Jus d’un citron
4 Blancs d’œufs
1 Cuillère à café de cannelle
50 G de sucre en poudre
1 Pincée de sel
Crème
4 Jaunes d’œufs
20 Cl de crème fraîche liquide
1 Cuillère à soupe de sucre
1 Coulis de framboise surgelé ou 250 g de framboises - mixées - facultatif
Indications de préparation
Mélanger la compote de pommes avec le jus de citron et la cannelle.
Monter les 4 blancs d'œuf en neige ferme avec 1 pincée se sel, au fouet électrique.
Incorporer délicatement ces blancs à la compote.
Verser dans des coupes individuelles et laisser 30 min au réfrigérateur.
Mélanger tous les ingrédients de la crème dans une casserole.
Mettre sur feu doux et laisser prendre une consistance “nappante” en remuant.
Verser dans un bol dès que cette consistance est obtenue. Remuer encore un peu et réserver.
Pour servir, arroser chaque coupe de mousse de pommes de 2 cuillères à soupe de crème.
Coulis de
framboises ou de mûres |
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Trier les mûres, si nécessaire les nettoyer brièvement sous le robinet. Réserver quelques beaux exemplaires pour la déco. Placer le sucre dans une casserole et le faire dissoudre dans 5 cl d’eau en remuant. Placer les mûres dans le sirop ainsi obtenu, ajouter le jus de citron et le rhum. Laisser cuire doucement pendant 5 à 10 min. Retirer du feu et passer au chinois - passoire fine. |
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.
La cannelle, considérée comme un médicament, devenue aujourd'hui
épice, provient d’un arbuste exotique, cousin du laurier-sauce.
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variétés, celle de Ceylan (cultivée aussi aux Seychelles), claire,
et celle de Chine, foncée, prédominent.
La récolte est bi annuelle:
l’écorce des canneliers est raclée puis découpée en fines lanières
d’1 mètre de long qui, une fois roulées en tuyaux, sont séchées au
soleil. Au fur et à mesure qu'elles se dessèchent, les écorces
s'enroulent sur elles-mêmes et se présentent sous forme de tuyaux...