Aubergines farcies by J.A
Une manière gourmande de préparer les aubergines.
Dans les verres, un blanc du centre, un pouilly fumé à 9°c
Ingrédients pour 2 convives
1 aubergine
100 g de farce : chair à saucisse
1 cuillère à soupe de Ketchup
1/2 cuillère à soupe de moutarde forte de Dijon
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
1 petit oignon
Gratin
50 g d'emmenthal - râpé
2 cuillères à soupe de chapelure
Sel & Poivre
Indications de préparation
Couper l’aubergine en 2 dans le sens de la longueur.
CUISSON légère en autocuiseur à la vapeur, 5 min après le démarrage de la soupape.
Évider partiellement, ± la moitié de la chair de chaque 1/2 aubergine cuite.
Mélanger dans un saladier, la chair à saucisse, la chair d’aubergine extraite, l’oignon finement haché.
Dans une casserole, mettre l’huile d’olive à
chauffer.
Ajouter le mélange préparé.
Laisser cuire
± 10 min, sur feu moyen, en
remuant.
Hacher le mélange cuit, ajouter moutarde et Ketchup, saler et poivrer et mélanger.
Dans un plat allant au four, placer puis
garnir les 2 moitiés d'aubergine à l'aide de la farce.
Saupoudrer de fromage râpé, puis enfin de la
chapelure.
CUISSON à four chaud, position gril - ± 8 min.
Servir sans attendre dans des assiettes chaudes.
On a toujours intérêt à l'agrémenter, selon son goût, d'aromates
divers : truffe, épices, pistaches, poivre vert, etc…
On peut surtout la préparer soi-même en utilisant de l'échine de
porc et du lard passés au hachoir. Tous les restes de volaille ou de
viande : maigre de veau, bœuf bouilli, dinde ou poulet, voire
gibier… permettent de lui donner une saveur plus personnelle
et relevée.
Ce gros fruit violet, lustré, à la peau lisse,
pousse sur de hautes plantes rigides, ramifiées, aux branches
souvent épineuses, et aux grandes feuilles légèrement duveteuses.
Ses fleurs, violettes, ressemblent à celles de la pomme de terre et
naissent à l’aisselle des feuilles.
L’aubergine, parfois appelée mélongène, est
blanche ou ivoire dans sa forme immature et ressemble à des œufs.
Native d’Inde, la belle aubergine Solanum melongana,
inconnue des Grecs et des Romains, elle n’est mentionnée pour la
première fois qu’au Ve siècle, dans les anciens écrits
chinois.
Importée par les Arabes en Espagne, elle commença à être connue près
de la Méditerranée au XIIe siècle. Elle fut cultivée en
Italie, dès le XVe siècle. et n’atteignit la France qu’au
XVe siècle. Elle resta peu appréciée en dehors du Midi,
jusque bien avant dans le XVIIIe siècle.
Elle ne fut largement cultivée qu’à partir du XIXe siècle
et ne fit son apparition sur nos tables qu’à la fin du XXe
siècle.
En dehors des spécialités régionales, elle fut plutôt traitée comme
une curiosité, et les recettes sont peu nombreuses.
Sa carrière récente connaît aujourd'hui le même succès que le
poivron.