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 Blanquette d'agneau
      "Grand-Mère"

 

 

 

 

 

 

 

 

La blanquette d’agneau est largement répandue, dès le début du XIXe, dans les manuels de cuisine, surtout dans le Sud-Est et le Languedoc.
Il est vrai que l’on trouve dans les Causses ou en Haute-Provence, plus d’agneaux que de veaux...
La “blanquette” d’agneau fut si longtemps oubliée, que certains cuisiniers de la “dernière génération” (années 2000), reprenant les recettes de jadis, ont pu laissé croire qu’ils l’avaient inventé...

La "blanquette" apparaît au XVIIIe siècle, et son nom qui se réfère à la couleur de la viande et de la sauce, deviendra le symbole d'une certaine tradition culinaire familiale.
Son origine géographique est difficile à déterminer : Normandie, Bourgogne, Lyonnais… tant cette recette a conquis l'ensemble du territoire français.
À l'époque, il n'existe qu'une blanquette, elle est exclusivement composée de veau.
Les restes de rôti étaient servi en entrée sans autre accompagnement que des oignons grelots et des champignons de Paris.
À partir de la seconde guerre mondiale, la blanquette change de statut et entre au menu comme plat principal accompagné de riz blanc, tant et si bien que cette recette qui a conquis l'ensemble du territoire français, passe pour l'une des plus anciennes recettes de notre gastronomie...
Pour la blanquette de veau, on utilisera de préférence de l'épaule et du tendron que l'on découpera en gros morceaux, disposés dans un poêlon, recouverts d'eau bouillante et mis à bouillir pendant 1 h 30...
Toute l'originalité et l'excellence de la recette réside dans de petites touches telles :
- l'ajout de quelques gouttes et d'1 zeste de citron dans le poêlon pour cuire la viande
- de la fécule de pomme de terre pour lier la sauce
- du subtil parfum du clou de girofle, ou encore les jaunes d'œufs battus dans la crème fraîche... mélange que l'on ajoute au dernier moment juste avant de servir !
En accompagnement, un riz pilaf ou créole, afin de pouvoir la faire baigner dans la sauce...

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dans les verres, un pommard (rouge de Bourgogne) ou plus abordable, un valencay (rouge du Val de Loire)


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Ingrédients pour 6 convives

  • 1,2 Kg d’épaule d’agneau - désossée

  • 10 petits oignons blancs

  • 1 oignon

  • 250 g de champignons de Paris

  • 200 g de crème fraîche

  • 3 verres de vin blanc sec

  • 3 jaunes d’œufs

  • 40 g de farine

  • 4 clous de girofle

  • 2 carottes

  • 30 g de Beurre

  • 1 bouquet garni : laurier, thym, persil, estragon

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • En cocotte, faire revenir l'agneau découpé en gros cubes dans le beurre. 

épaule d'agneau - ja6

  • Lorsque la viande est dorée, parsemer dessus la farine, ajouter l'oignon piqué de clous de girofle, les carottes coupées en rondelles, l'ail et le bouquet garni.

  • Laisser revenir pendant 2 min, puis ajouter 3 verres de vin blanc et compléter par l'eau jusqu'à hauteur de la viande.

  • Laisser mijoter pendant 1 h 15 sur feu doux.

  • À part, dans une casserole, cuire 10 min les petits oignons à l'eau bouillante, et dans une poêle, faire sauter au beurre les champignons émincés.

  • En fin de cuisson de la viande, ajouter les oignons et les champignons dans la cocotte.

  • Lier la sauce, en mélangeant hors du feu 3 jaunes d’œufs battus dans la crème et le jus du demi-citron, verser dans la cocotte et remettre à chauffer doucement, sans laisser bouillir.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le champignon de Paris

Si la culture de la psalliote champêtre est fort ancienne, c'est sous Napoléon que ce champignon de couche fut produit de manière intensive, en particulier dans les anciennes carrières du XVe arrondissement de Paris - d'où l'appellation  Champignon de Paris!


 


Le bouquet garni

Généralement, ce petit bouquet est destiné à imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.

Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...

Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié à l'aide d'une ficelle.

Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!