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 Paillassons croustillants
        de pommes de terre

 

 

 

 

 

 

 

Un Classique qui défie le temps.

 

Aux pommes de terre râpées crues, l’on pourra ajouter du gruyère râpé et 1 pincée de muscade ou quelques lardons...
Possibilité aussi de paner les paillassons : farine, blancs d’œufs, chapelure. Les jaunes d'œufs seront alors incorporés aux pommes de terre.
Les pommes de terre peuvent être cuites avant, mais dans cette alternative, le produit sera alors différent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 








Ingrédients pour 4 convives

  • 600 g de pommes de terre

  • 2 Œufs

  • 1 Cuillère à soupe rase de farine ou
    50 g ou de fécule de pommes de terre

  • Huile

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Peler les pommes de terre. Les râper au râpe-légumes.

  • Rincer à l’eau froide afin de retirer la fécule.
    Presser dans un linge afin d'assécher le plus possible le produit.

  • Placer ce hachis de pommes de terre crues dans une terrine.
    Ajouter 2 œufs entiers, sel, poivre, et 1 cuillère à soupe rase de farine.
    Mélanger avec une fourchette.

  • Chauffer un peu d’huile dans une grande de poêle. Lorsque l’huile est très chaude, déposer 3 à 4 cuillères de pommes de terres râpées dedans.
    Les aplatir en petites crêpes minces.

 

  • Dorer 7 min d’un coté, retourner à l’aide d’une spatule, puis 7 min de l’autre.

  • Servir très chaud ou réserver au four.



 

 

 

 

 

 

 

 

Suggestion :

Pour transformer cet “accompagnement” en un plat faussement rustique, réellement économique et de belle apparence : Un paillasson de pommes de terre gratiné à l'œuf au plat.
Répartir rapidement 100 g de gruyère râpé sur les paillassons, glisser au four - position gril - pendant 3 min afin de laisser fondre le fromage.
Couper 1 fine tranche de jambon cru fumé - de Bayonne par ex. - en très fins bâtonnets, les parsemer sur les paillassons.
Cuire individuellement 4 œufs à la poêle, dans un mélange beurre/huile.
Glisser les œufs délicatement sur les paillassons. Déguster chaud illico !

 

 

 

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La pomme de terre

La pomme de terre nous vient des Andes péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande - version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur général de la santé.

À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.

Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.