Soupe de Noël
au Saint-Nectaire
Une soupe traditionnelle obtenue en faisant bouillir des morceaux de
pain croûté rassis dans de l'eau salée.
L'eau est
réduite sur feu doux, alors les morceaux de Saint-Nectaire sont ajoutés.
Le
mélange est agité jusqu'à ce que le fromage soit fondu. La
crème fraîche épaisse est ajoutée juste avant de servir.
Ingrédients pour 8 convives
1/4 de Saint-Nectaire fermier ou 1/2 pour les gourmands
4 Grosses tranches de pain rassis - avec la croûte de préférence !
3 Oignons : ± 125g
30 G de beurre
4 Cuillères à soupe de crème fraîche
1,5 Litre d’eau
Sel
Indications de préparation
Éplucher et couper les oignons en rondelles.
Les faire blondir avec le beurre. Laisser prendre la couleur.
Dans une cocotte en fonte émaillée, couper du
pain rassis, la croûte de préférence.
Ajouter l’eau froide, les
oignons et du sel.
Laisser mijoter 20 min, sans couvercle jusqu'à la quasi évaporation de l'eau.
Ajouter alors le Saint-Nectaire onctueux, pas
trop mûr, coupé en dés.
Poursuivre la cuisson quelques minutes
en mélangeant sans arrêt...
Avant de servir, ajouter les 4 cuillères de crème fraîche. Servir chaud, illico, dans des assiettes chaudes.
Bien que très antérieur, le nom de Saint Nectaire apparaît dans la gastronomie au XVIIe siècle. À cette époque il est déjà connu à Paris. Le Maréchal de France, Henri de La Ferté-Senneterre (1600-1681) l’a rendu célèbre à la table du roi de France Louis XIV qui, dit-on l'apprécia.
A.O.C depuis 1955, l'aire d’appellation se situe
en Auvergne, sur les terrains volcaniques des Monts Dore à une
altitude variant de 750 à 1200 m. Elle regroupe 52 communes du
Puy-de-Dôme et 20 au Nord du Cantal. Il faut 15 litres de lait par
fromage et 3 à 8 semaines d’affinage.
Il mérite d'être dégusté éventuellement avec un pouilly-fumé ou même un montrachet...
Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon
est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des
Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes
vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge,
l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la
Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production
française demeurant insuffisante, il est aussi importé des Pays-Bas,
d’Espagne, d’Italie et même d’Égypte.