Gâteau Belle-Hélène
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Servir avec 1 belle boule de glace à la vanille et quelques éclats d'amandes.
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Ingrédients pour 4 convives
4 poires williams ou conférence
1 litre d'eau
100 g de sucre
Le jus d'1 citron
Pour le Gâteau
150 g de chocolat noir pâtissier
150 g de beurre
100 g de sucre
2 œufs
2 cuillères à soupe bombées de poudre d'amande
Indications de préparation
Faire bouillir 1 litre d'eau avec 100 g de
sucre et le jus du citron.
Éplucher les 4 poires en laissant la queue.
Les disposer dans le sirop puis les laisser cuire à petits
bouillons 30 min.
Vérifier la cuisson avec un couteau.
Puis les laisser refroidir dans le sirop.
Fondre le chocolat avec le beurre au
bain-marie, sans faire bouillir l'eau.
Mélanger de temps en temps à l'aide d'une spatule en bois afin
d'obtenir un mélange bien lisse.
Dans un bol, faire mousser au batteur les 2
œufs avec le sucre pendant 3 min, jusqu'à ce qu'ils doublent de
volume et deviennent presque blancs.
Ajouter le chocolat fondu et continuer de battre pendant 2 min.
Verser en pluie la poudre d'amande et mélanger l'ensemble à la
cuillère pour obtenir une pâte lisse et souple.
Verser la pâte dans 4 coupes en terre cuite allant au four, ajouter au centre les poires, puis enfourner environ 15 min à 180°c - Th 6.
Déguster illico !
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de l'Asie centrale, entre le Cachemire et la
Mésopotamie...
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après une floraison
remarquablement éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée.
Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires
différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie
médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en
cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500
variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire
''Catillac'' pour le Potager du roi.
La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout
l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de
la fin du XVIIIe siècle.