Bœuf en daube à l'orange
La
ou plutôt les daubes, sont d'origine
provençale. |
Dans les verres, un bandol rouge
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Ingrédients pour 4 convives
1 kg de gîte de noix - détaillé en gros cubes
100 g de poitrine fumée
3 couennes de lard
1 bouteilles de Côtes-du-Rhône
1/2 verre de vinaigre : 5 cl
2 carottes
2 oignons - émincés
1 bouquet garni
4 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à soupe de concentré de tomates
6 gousses d'ail
4 clous de girofle
1 orange
6 brins de persil
150 g d'olives noires
Sel & poivre
Indications de préparation
La veille, placer la viande dans un grand
plat, arroser de vin rouge et de vinaigre.
Ajouter les carottes entières, 2 oignons émincés, le sel, le
poivre, puis arroser d'1 filet d'huile d'olive.
Dans une cocotte, chauffer l'huile d'olive
puis faire revenir les couennes, la poitrine coupée en morceaux
et l'oignon haché.
Ajouter le concentré de tomates, 2 gousses d'ail écrasées et les
4 clous de girofle.
Égoutter puis éponger la viande, l'ajouter dans la cocotte et la faire doucement revenir en la retournant de temps en temps.
Filtrer la marinade puis la laisser réduire
d'1/3 sur feu vif.
La verser dans la cocotte.
Ajouter le bouquet garni, 4 gousses d'ail non épluchées, le jus
et le zeste d'orange, les carottes de la marinade, le persil et
les olives.
Laisser mijoter 2 h sur feu doux.
Préchauffer le four Th 4 - 120°c.
Verser la préparation dans une daubière ou
une grande terrine.
Coller le couvercle avec un cordon de pâte réalisé avec de la
farine et de l'eau.
Enfourner et laisser cuire ± 1 h.
Déguster chaud avec des macaroni par ex.
Antérieurement
peuplé de Celtes appelés aussi Ligures ou Celto-Ligures, le
littoral provençal fut colonisé par les Grecs ± 600 av.
J.-C. Les Phocéens s'installèrent à Marseille (en grec,
Massalia; en latin, Massilia), puis essaimèrent à Nice,
Arles, Agde, puis au sud de Nîmes. |
Situé aux environs du
village du Castellet, le vignoble s’étage en terrasses.
Pilier de l’économie romaine, la viticulture trouve dans ce
site privilégié les parfaites conditions de son essor.
L’aventure du Bandol commence…
Plus tard, le vin de Bandol prendra place sur la table de Louis
XV.
La superficie du vignoble atteint son apogée vers 1870.
A.O.C. dès 1941, Bandol c'est 3 couleurs au sommet de la
Provence. Entre Marseille et Toulon, le vignoble de Bandol ne
se réduit pas au succès des rosés de Provence. Les vignerons
ont su dompter la fougue du cépage mourvèdre qui donne aux
rouges tout leur esprit. L’Appellation produit aussi de
superbes blancs encore méconnus...
Un Bandol rouge de 10 voire 25 ans, procure, pour qui sait
attendre, tous les enchantements.
Vin de garde par excellence, il est également apprécié jeune
dans sa puissance et sa générosité: c’est le paradoxe du Bandol
rouge. À chaque stade de son évolution, il délivre une part de
son immense potentiel. Avec de puissants tanins, les rouges de
Bandol affirment l’âme du mourvèdre, plaquant la minéralité,
exposant un fruité sensuel en s’affirmant sur des finales
résolument volontaires.
Le genre Citrus est riche de plus de 160 espèces aux origines obscures mais qui dérivent probablement de sélections issues d’un ancêtre commun.
Ce sont des arbres à feuillage lustré et
persistant, parfois épineux, surtout à l’aisselle des feuilles.
Celles-ci exsudent une huile parfumée, caractéristique de cette
famille. Les fruits contiennent parfois des pépins. Ces fruits
sont des baies particulières que les botanistes appellent des ''hespérides''.
Les agrumes sont originaires de Chine et du sud-est de l’Asie,
où certaines espèces sont cultivées depuis la préhistoire. Leur
aire de répartition s’est lentement étendue à l’Inde, à l’Arabie
et aux pays méditerranéens. Les Grecs ne semblaient connaître
aucun agrume. Les Romains utilisaient le cédrat Citrus
medica comme plante à parfum et médicinale. Ils le
mentionnent en Palestine au Ier siècle ap. J.-C.,
mais il y était probablement arrivé des siècles auparavant. Des
cédratiers, plantés à grande échelle en Italie aux IIe
et IIIe siècles, devinrent très populaires, surtout
du côté de Naples.
L'orange AMÉRE, la ''bigarade'', atteignit l’Europe par l’intermédiaire des Arabes au IXe siècle. On sait qu’elle poussait en Sicile vers l’an 1000, et qu’elle était cultivée à Séville en Espagne par les Maures au XIIe siècle. On dit que saint Dominique planta un oranger à Rome en 1200.
L’orange DOUCE n’atteignit l’Europe par le Portugal qu’à la Renaissance. Repérée en Inde en 1330, elle fut plantée pour la première fois en France en 1421. On l’appelait jadis ''pomme d’orenge''. Rapportée de Chine par des marchands génois ou portugais au cours du XVe siècle, elle fut longtemps un fruit d’une grande rareté, que l’on réservait au tables princières ou que l’on offrait en cadeau. Un oranger, planté à Lisbonne en 1548, engendra la plupart des orangers d’Europe - il vécut jusqu’en 1823. Ces nouveaux fruits se répandirent rapidement à travers toutes les régions chaudes de l’Europe et, bien au-delà grâce aux voyageurs des XVe et XVIe siècles. Christophe Colomb sema sans doute des pépins le long de sa route, car des agrumes poussaient aux Açores en 1494 et aux Antilles en 1557. En 1587 des vergers étaient plantés en Amérique du Sud et à Cuba.
De nos jours, tous les pays chauds, jusqu’aux
tropiques, produisent des agrumes. Ils sont cultivés
commercialement en Californie, en Floride. Importée aujourd’hui
du Maroc, d’Israël, des États-Unis ou d’Afrique du Sud,
disponible toute l’année, l'orange est le fruit le plus consommé
en France, après la... pomme.
- 2008