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 Orecchiette et poulet, au citron

 

 

 

 

 

 

 

pasta dinner - ja6

Une simplicité de façade pour un accord magique...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 4 convives

  • 375 g d'orecchiette

  • 1 cuillère à soupe d'huile

  • 60 g de beurre

  • 4 petits blancs de poulet: 4 x 75 g

  • 8 cl de jus de citron

  • 20 g de persil frais - haché

  • Sel & poivre noir
    Garniture

  • Un peu de persil - haché

  • 8 rondelles de citron

Indications de préparation

  • Cuire les pâtes à l'eau bouillante salée jusqu'à ce qu'elles soient al dente.
    Les égoutter.

  • Pendant que les pâtes cuisent, chauffer l'huile et 30 g de beurre dans une grande casserole à fond épais.
    Faire revenir le poulet 2 min de chaque côté.
    Mettre de côté.
    Ajouter le jus de citron, le persil haché et le reste du beurre - 30 g.
    Mélanger soigneusement et remettre dans la casserole.
    Faire cuire 3 à 4 min sur feu doux, en les retournant 1 fois, jusqu'à ce qu'ils soient cuits.
    Saler et poivrer.

  • Rapidement, service à l'assiette.
    Dans chaque assiette chaude, servir le poulet sur un lit de pâte et napper de de sauce.
    Garnir de rondelles de citron et de persil haché.

 



 

 

 

 

 

 

 

pasta party - ja6

 

L’ensemble de toutes les sensations sapictives (saveurs), olfactives (odeurs), mécaniques, thermiques, trigéminales…  est  le GOÛT.

Perçu par la physiologie, il est interprété par le cerveau, qui lui associe des qualités d’après les expériences individuelles ou sociales (souvenirs, émotions, apprentissages, etc.).
Certains spécialistes de science des aliments ont proposé un terme regroupant la saveur et l’odeur : la FLAVEUR
Mais pourquoi associer ces 2 sensations alors que la flaveur n’est pas accessible ?
On ne peut mesurer la somme de la saveur et de l’odeur (au mieux, on le voit avec les résultats relativement récents sur les OBP, on commence à apprécier expérimentalement les odeurs, et jamais on ne la perçoit, puisque notre goût mêle indissociablement saveurs, odeurs, et autres sensations).
La flaveur, ni perceptible, ni mesurable demeure un concept intello-poétique et la neurophysiologie explique que le mot "flaveur" n’a pas sa place en français.
De fait, l’introduction en français du mot "flaveur" semble résulter - comme souvent - d’une confusion avec l’anglais.
Selon le British Standards Institute : (traduit) "Flaveur : La combinaison de la saveur et de l’odeur… influencée par les sensations de douleur, de chaleur et de froid, et par les sensations tactiles".
Ainsi le mot "flaveur" serait une traduction fautive du mot anglais flavor, lequel est la juste traduction du mot français "goût".
Mais le mot "Goût" demeure définitivement trop trivial pour le critique culinaire, la publi-journaliste ou le chroniqueur spécialisé.
Pire, le public comprendrait en toute simplicité le propos, au détriment de cette part, souvent nécessaire, de mystère, de poésie voire de snobisme...

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 


 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Orecchiette
& strascinati

Les orecchiette sont nées de l'ancienne tradition culinaire des Pouilles - région du Sud de l'Italie - où elles sont aussi appelées "strascinate" (provenant du verbe italien trascinare, c'est à dire "traîner"), parce qu'autrefois elles étaient traînées 1 par 1 avec le pouce sur le rouleau à pâtisserie afin d'obtenir la courbure qui les caractérise.
Les orecchiette se présentent avec une forme arrondie, concave au milieu et une pâte dont l'intérieur est lisse et l'extérieur légèrement cannelé. Leur aspect est amusant, attrayant et donne à toutes les entrées une touche de fantaisie qui égaie la table.
Cependant, c'est au contact avec les sauces qu'elles révèlent le meilleur d'elles-mêmes, car elles semblent nées pour unir leur saveur aussi bien aux recettes de la grande cuisine italienne traditionnelles qu'à celles innovatrices. Leur forme accueillante les rend disponibles à toute combinaison, en particulier à base de poisson et de légumes.
La recette la plus appétissante avec laquelle essayer les orecchiette est celle avec les brocolis, les anchois, l'ail, l'huile et le piment.

 


Le citron

Le genre Citrus est riche de plus de 160 espèces aux origines obscures mais qui dérivent probablement de sélections issues d’un ancêtre commun.
Ce sont des arbres à feuillage lustré et persistant, parfois épineux, surtout à l’aisselle des feuilles. Celles-ci exsudent une huile parfumée, caractéristique de cette famille.
Les fruits contiennent parfois des pépins. Ces fruits sont des baies particulières que les botanistes appellent des hespérides.
Les agrumes sont originaires de Chine et du sud-est de l’Asie, où certaines espèces sont cultivées depuis la préhistoire. Leur aire de répartition s’est lentement étendue à l’Inde, à l’Arabie et aux pays méditerranéens.
Les Grecs ne semblaient connaître aucun agrume. Les Romains utilisaient le cédrat Citrus medica comme plante à parfum et médicinale. Ils le mentionnent en Palestine au Ier siècle ap. J.-C., mais il y était probablement arrivé des siècles auparavant.
Des cédratiers, plantés à grande échelle en Italie aux IIe et IIIe siècles, devinrent très populaires, surtout du côté de Naples.
Originaire de l’Inde ou de la Malaisie, le citron fut introduit en Assyrie. Au travers de conquêtes, il passa en Grèce: ''pomme médique'', puis à Rome ou on l’employait comme condiment et comme médicament. Le citron atteignit l’Égypte et la Palestine au Xe siècle. Les Croisés rapportèrent le citron de Palestine avec d’autres agrumes. Au milieu du XVe siècle, il était cultivé à Gênes. Sa culture se développa surtout en Espagne, en Afrique du Nord et en Italie, pour des raisons climatiques.
Au temps de la ''Reconquista'', le li mûm devient limon. L'Angleterre en fera le lemon dont nous tireront ''limonade''.
En France jusqu’au XVIIIe siècle, les écoliers donnaient traditionnellement des citrons à leurs maîtres, à la fin de l’année scolaire: "offrande du Lendit". Ces nouveaux fruits se répandirent rapidement à travers toutes les régions chaudes de l’Europe et, bien au-delà grâce aux voyageurs des XVe et XVIe siècles. Christophe Colomb sema sans doute des pépins le long de sa route, car des agrumes poussaient aux Açores en 1494 et aux Antilles en 1557. En 1587 des vergers étaient plantés en Amérique du Sud et à Cuba.
De nos jours, tous les pays chauds, jusqu’aux tropiques, produisent des agrumes. Ils sont cultivés commercialement en Californie, en Floride.