Rôti
de porc au miel
et aux marrons
Préparation simple et abordable d'un rôti exquis, pour table en fête.
Dans
les verres, un vin doux naturel ou encore un vin de liqueur... mais très
vieux ! tels que rivesaltes, banyuls, floc de Gascogne,
ratafia, tous hors d'âge.
C'est quand même la fête.!!
ja6 site search by freefind |
Ingrédients pour 6 convives
1 rôti de porc de ± 1 kg - taillé dans le filet
1 boîte de marrons cuits
3 cuillères à soupe de miel
60 g de beurre
Sel & poivre
Indications de préparation
Préchauffer le four à 24°c - Th 8.
Placer le rôti bien au centre d'un plat
allant au four puis le badigeonner de miel.
Saler, poivrer et parsemer de beurre coupé en petits morceaux.
Ajouter un peu d'eau froide et faire cuire pendant 60 min.
Arroser régulièrement avec le jus en cours de cuisson, retourner
le rôti en milieu de cuisson afin qu'il soit bien doré et
s'imprègne du jus de cuisson au miel.
Rincer rapidement les marrons, les éponger et
les émietter.
Au bout des 60 min, les disposer autour et sur le rôti, les
mélanger au jus de cuisson, saler et poivrer.
Remettre au four pour 30 min en diminuant la température de cuisson - Th 6 - et en arrosant le tout de jus de cuisson de temps en temps.
Servir le rôti de porc au miel en tranches
fines dans des assiettes chaudes de préférence.
Parsemer de brisures de marrons et l'arroser avec le jus de
cuisson au miel.
|
|
Originaire des régions méditerranéennes, le
châtaignier était recherché par les Romains comme source de
nourriture et de bois. Ils entreprirent de l’acclimater dans les
Cévennes, mais on a produit des châtaignes dans la plupart des pays
du sud de l’Europe où elles représentaient un aliment important pour
nourrir les paysans plusieurs mois par an.
Les premières réelles cultures de châtaigniers sont apparues en
France au XIIIe siècle. C’est en s’inspirant des
techniques de greffages du Proche Orient, que les ardéchois ont
commencé à exploiter la culture de la châtaigne dans leurs forêts.
Séchées “à la clède”, au-dessus d’un feu sans flammes, les
châtaignes pouvaient se conserver toute l’année et palier ainsi aux
carences alimentaires fréquentes à l’époque. Ce fait d’histoire vaut
au châtaigner son surnom “d’arbre à pain”.
L’Espagne en a exporté en abondance. On dit que celles de Madère
sont les plus grosses. Plus au nord de l’Europe. Le châtaignier s’il
peut atteindre une taille impressionnante, ne fructifie bien
qu’après les étés chauds, il est donc plutôt planté pour son bois.
Châtaignes et marrons, 2 noms pour le même fruit. "Châtaignes"
désigne un fruit plus petit. Variété de châtaigne cultivée et
améliorée — le châtaignier pousse à l’état sauvage — le marron est
aisément reconnaissable : sa bogue hérissée d’épines, sans
cloisonnement intérieur, ne renferme qu’1 seul lobe, bien régulier
et toujours bombé, alors que la châtaigne sauvage en contient
plusieurs, serrés les uns contre les autres et souvent aplatis sur
une face, il demeure ainsi plus présentable après l’épluchage.
Éviter de confondre avec les fruits du marronnier — les marrons
d’Inde — qui
jonchent le sol à l’automne, amers et non comestibles, pour
tout dire très toxiques ...