Croquettes
toscanes
de riz au lait
Frittelle di riso
Les beignets de riz de Saint-Joseph, dessert typique de Toscane,
sont préparés pendant le carnaval, mais surtout le 19 mars, jour de
la fête des pères.
Recette inspirée de l'ouvrage "le livre de la vraie cuisine florentine" de P. Petroni.
Si
le mélange peut être stocké pendant quelques jours dans le
réfrigérateur, il suffira alors juste de réchauffer l'huile, ces
beignets une fois réalisés ne se conservent pas plus de 2 jours.
Bref, à déguster sans attendre!
Ingrédients pour 4 convives
1/2 citron
50 cl de lait
100 g de riz rond - arborio par ex.
50 g de beurre
Sel
2 jaunes d'œufs
3 à 3 cuillères à soupe de farine
1 cuillère à café de levure de boulanger sèche
2 cuillères à café de vin santo ou de rhum
Zeste râpé de 1/2 orange
2 cuillères à soupe de sucre
5 cuillères à soupe de raisins secs
1 cuillère à soupe de pignons de pin
1 blanc d'œuf
Sucre glace
Indications de préparation
Laver le citron à l'eau chaude puis
l'essuyer.
Prélever quelques lanières du zeste.
Porter le lait à ébullition.
Verser le riz en pluie et laisser cuire 1 min en remuant.
Ajouter le beurre, 1 pincée de sel et les lanières de zeste de
citron.
Retirer du feu et laisser refroidir un peu.
Retirer les zestes.
Lier le riz avec les jaunes d'œufs.
Incorporer la farine, la levure et le vin Santo ou le rhum.
Ajouter le zeste d'orange, le sucre et les raisins secs et
mélanger bien.
Laisser reposer 40 min.
Monter le blanc d'œuf en neige ferme avec 1
pincée de sel.
Ajouter les pignons de pin au riz et incorporer le blanc d'œuf
avec précaution.
Chauffer une bonne quantité d'huile végétale
dans une poêle.
Glisser des cuillerées de préparation au riz dans l'huile et
laisser dorer de toutes parts.
Égoutter les croquettes sur du papier absorbant, et les tenir au
chaud
Recommencer l'opération jusqu'à épuisement de la préparation...
Dresser les croquettes sur un plat de service, de préférence chaud, poudrer de sucre glace et servir rapidement, très chaud.
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La coutume des beignets trouve son origine
dans les fêtes romaines des calendes de mars. Celles-ci célébraient
le réveil de la nature par des rites agraires. À cette occasion, les
interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
La première recette d'une pâte à beignet, "l'aliter dulcia", est
donnée par Apicius dans son ouvrage De re coquinaria.
Le terme "beignet" est un mot obscur attesté au
début du XIVème siècle.
Il semble dérivé de "bignet", pâte frite enveloppant quelques
substance alimentaire. Le terme de bugne constitue la forme
provençale du beignet, lequel est enregistré sous sa graphie
actuelle par le dictionnaire de l’académie en 1798. Les mots bugne
et beignet sont contemporains, puisque bugne, au sens de beignet,
est attesté à Lyon au début du XIXe siècle ou bien...
les noms de beigne et beignet désigneraient pour le premier une
bosse suite à un coup (buyne d'origine vraisemblablement préromane),
c'est encore un terme employé de nos jours - on dit aussi une
"bigne" -. Son dérivé, le beignet, serait ainsi dénommé parce qu'il
est enflé, bosselé...
Quoiqu'il en soit, les formes étranges, grotesques des beignets rappellent le carnaval, la fête
après le jeûne...
À l'origine, ce n'étaient que des morceaux de pâte
qu'on faisait tomber dans le bac à friture.
Il revint en force au moment des croisades
grâce aux Sarrasins.
L'histoire nous rappelle que les Croisades furent + qu'une guerre
chrétienne mais une imprégnation culturelle. C'est ainsi que
les Croisés rapportèrent en France cette gourmandise au XIIIe s. On
les déguste les jours de fête, dans un cornet de papier qu'on
achète aux frituriers ambulants. Mais il faudra attendre le XVIIIe siècle.
pour retrouver le goût du beignet tel qu'on le connaît aujourd'hui
avec l'importation du sucre.
Dans la tradition culinaire, on retrouve de nombreuses recettes de
beignets salés. On préconisait à une certaine époque les abats en
beignet pour accompagner les viandes blanches rôties. Puis vinrent
les fleurs, grappes d'acacia, fleurons de courgette (tradition qui
se perpétue encore en Italie), cymes de sureau dans leur cocon
croustillant.
Sucré, le beignet porte des noms savoureux avec sa personnalité, sa
distinction régionale:
bugnes de Lyon, roussette de Strasbourg,
merveille de Gascogne, bottereau de Charente, oreillette
La pigne ou pignon, est la graine du pin parasol,
un arbre typique du pourtour méditerranéen qui pousse jusque dans
les régions atlantiques au nord de la Loire, pourvu qu’il ait la
tête au soleil, les pieds dans le sable et l’eau de la mer à
proximité.
Les grecs l'adoraient et le dédiaient au dieu de la Mer, Poséidon.
Il faut 3 ans au cône pour arriver à maturité. C’est au mois de juin
que ses écailles vont s’écarter, libérant les graines ailées,
petites graines oblongues.
Les pignons, débarrassées de leur coque dure, donnent une saveur
inégalée à la sauce au pistou dont elles lient à merveille l’huile
d’olive, l’ail et le basilic.