Lapin
à la moutarde
à l'ancienne
Petits chefs
Pas facile, parfois de
contenter nos chérubins portés toujours sur les mêmes plats, boudant
les légumes et toute nouveauté culinaire.
Pour les Mamans en quête de repas équilibrés qui fassent dire aux
enfants Encore !
Il s'agit de trouver des recettes faciles et
rapides, parfois ludiques, toujours appétissantes.
Leur dénominateur commun?
La simplicité des saveurs et le nombre d'ingrédients limité, le tout
assorti d'astuces de présentation et d'idées de variantes.
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Pour la
première fois, inutile d'insister sur le fait qu'il s'agit de lapin.
Normalement les enfants l'aimeront car il s'agit d'une viande
blanche d'un goût neutre.
Mélangée à la crème et à la moutarde à
l'ancienne, elle sera excellente surtout avec des pâtes ou un riz
blanc afin de savourer la sauce...
La
moutarde à l’ancienne est préparée à partir de graines de moutarde
légèrement broyées, mais non débarrassées de leur enveloppe.
Ces graines lui confèrent une texture granuleuse. Cette moutarde
est, en général, plus douce que la moutarde de Dijon classique. Plus
croquante aussi, elle donne de la texture à toutes les préparations
culinaires.
Ingrédients pour 4 convives
2 cuillère à soupe d'huile d'olive
1 lapin coupé en morceaux ou 8 râbles
100 g de moutarde à l'ancienne
50 cl de crème fraîche
Sel & poivre
Indications de préparation
Dans une cocotte, mettre à chauffer l'huile
d'olive et faire revenir les morceaux de lapin.
Procéder en
plusieurs fois pour que les morceaux dorent facilement.
Dans un bol, mélanger la moutarde et la crème fraîche. Saler et poivrer.
Une fois tous les morceaux dorés, les
remettre dans la cocotte et ajouter la crème à la moutarde.
Mélanger et couvrir, baisser le feu et laisser mijoter pendant
±45 min.
Déguster chaud.
Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la
moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et
mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens''
(moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son
prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à
l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe siècle
la ville de Dijon devient une référence pour son savoir-faire. La
''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se présentant sous forme
de tablettes à délayer dans du vinaigre. On trouvait également des
moutardes de pâte, mélange de sénevé, cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut règlementée : elle devait
être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre
"liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert
à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais
sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région
dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe
siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux câpres, aux
anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus grandes
entreprises. Après avoir été commercialisée dans des tonneaux par
des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant vendue en pots.
Aujourd’hui, il existe une infinie variété de
goûts: moutarde de Meaux au broyage grossier qui laisse apparaître
les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au
vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit
d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger
avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...