Hachis
Parmentier
Petits chefs
Pas facile, parfois de contenter nos chérubins portés toujours sur
les mêmes plats, boudant les légumes et toute nouveauté culinaire.
Pour les Mamans en quête de repas équilibrés qui fassent dire aux
enfants "Encore !", il s'agit de trouver des recettes faciles et
rapides, parfois ludiques, toujours appétissantes.
Leur dénominateur commun?
La simplicité des saveurs et le nombre d'ingrédients limité, le tout
assorti d'astuces de présentation et d'idées de variantes.
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L'on ne compte plus le nombre d'enfants et même de grands que l'on a
réconcilié avec le hachis Parmentier.
Le secret: utiliser du bœuf
cuit ou des restes de viande de pot-au-feu, hachés avec des oignons
et des tomates.
Le résultat est fondant à souhait.
Ingrédients pour 4 convives
1 litre de lait
2 sachets de purée en flocons
100 g de fromage râpé
2 oignons
2 tomates
500 g de bœuf cuit - reste de pot-au-feu ou tranches de bœuf cuit du boucher.
30 g de beurre
Sel & poivre
Indications de préparation
Préchauffer le four à 200°c - Th 6/7.
Dans une casserole, mettre à chauffer le lait
avec 50 cl d'eau. Saler.
Aux premiers signes d'ébullition,
retirer la casserole du feu, verser les flocons de purée,
mélanger et couvrir. Laisser gonfler 5 min. puis ajouter les 2/3
du fromage râpé.
Peler les 2 oignons puis les couper en 4.
Laver les tomates et les couper en cubes.
Placer le bœuf cuit dans le bol d'un robot
ménager avec les tomates et les oignons et hacher rapidement le
tout. Procéder en 2 fois si le bol est trop petit...
Saler et
poivrer.
Beurrer un plat à gratin et le garnir du
hachis obtenu.
Recouvrir de purée et parsemer le dessus avec le
reste du fromage râpé et quelques noisettes de beurre.
Enfourner pour 20 min, puis passer le plat sous le gril pendant ± 5 min afin de dorer le fromage.
La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les
écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que
ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un
couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et
pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine
pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en
portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans
la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents
de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre.
Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de
terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin
d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme
de terre devint une denrée de base en France. Une réussite !
Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux:
Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur
général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la
principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son
apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle fut
introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition
du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le
départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande
culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.