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Soupe à l'oignon et au foie gras de canard landais, de l'An 2000

 

 

 

 

 

 

Surprenant de simplicité !

Réalisée à l’occasion du Réveillon de Noël de l’an 2000 !
Déjà un très vieux souvenir... cette soupe peut se préparer à l’avance.
Pour réchauffer les tranches de foie gras préalablement pochées, il suffira de verser la soupe brûlante dessus, au dernier moment.

 

 

 

 

 

 

 

 








Ingrédients pour 6 convives

  • 1 Kg d’oignons jaunes

  • 1 Cube de bouillon de volaille - préférer un “vrai” bouillon...

  • 1 Gousse d’ail

  • 4 Tranches de foie gras de canard landais

  • 4 Tranches de pain de campagne

  • 80 G de beurre ou de graisse de canard

  • Sel & Poivre blanc

Indications de préparation

  • Émincer les oignons. Les faire revenir à la poêle avec l’ail et le beurre ou mieux, de la graisse de canard.

  • Mouiller avec le cube de bouillon de volaille délayer dans 1 litre d’eau. Saler et poivrer.
    Laisser cuire ± 1 h à feu doux.

  • Pocher les escalope de foie gras de canard dans le bouillon de volaille tiède jusqu’à leur cuisson.

  • Servir la soupe brûlante sur les tranches de foie gras, avec le pain en accompagnement.

 




 

 

 

 

 

 

 

 

Les Landes - quel joli vocable empreint de romantisme pour désigner un département qui doit son nom à la vaste plaine infertile qui formait les 2/3 de son étendue.
L'on devine ce que fut, autrefois, la pauvreté et la misère des paysans, dans cet univers de sable et de marécages. Ces descendants des Celtes et des Ibères survivaient dans cette immensité tout juste bonne à assurer une maigre pâture aux troupeaux de moutons. Ce sont les 2 Napoléon qui ont œuvrés pour transformer ces terres stériles, devenues, sous leur égide, le plus grand massif forestier français.
Les Landais sont aujourd'hui essentiellement agriculteurs et forestiers.
A l'origine, les familles vivaient en quasi autarcie, produisant viandes, légumes et céréales sur les terres sableuses arrachées à la forêt et aux marécages. Aujourd'hui, s'ils sont principalement maïsiculteurs et éleveurs de volailles, c'est qu'ils ont su marier leur amour du bien manger à la teneur particulière de leurs terres.
Les volailles fermières des Landes ont été introduites dans la région par les Espagnols au VIIIe siècle. La production s’est considérablement développée aux XVIIIe et XIXe siècles. C’est l’introduction de la culture du maïs dans cette région, qui marquera le pleine essor de l’élevage de volailles fermières.

Les longues côtes landaises de sable blond ne comptent que 2 ports: Capbreton et Hossegor. De là partaient les pêcheurs de baleines et de morues, aventuriers des eaux froides, en direction des côtes américaines. La pêche a disparue. Les côtes sont vouées au tourisme...
Dans les terres de l'intérieur, sur les pentes des douces collines de la Chalosse et du Tursan et dans la plaine de l'Adour, le sol est plus riche et a permis une agriculture diversifiée mêlant cultures de céréales, de fruits, élevages de bovins et de volailles ainsi que viticulture.

La cuisine est traditionnelle, des recettes simples élaborées avec des produits de grande qualité, des goûts puissants, des chairs riches et juteuses, tout une ronde de passion du bien manger et du bien boire, sans sophistication !
Qui ne connait la garbure, le tourin, les graisserons, le foie gras, le confit, le salmis de palombes, la friture de pibales, l'omelette aux cèpes, les merveilles, la tourtière sans oublier le vin du Tursan et l'Armagnac, produits du terroir landais... 

 

 

 

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L'oignon

 


Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge, l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production française demeurant insuffisante, il est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même d’Égypte.



 

 

Publicité 1950

 

Révolution industrielle... Afin de palier le manque de temps des paysans devenus ouvriers, le minotier suisse Julius Maggi invente des farines de légumineuses et, en 1908, le fabuleux Bouillon Kub.
Difficile de s'en passer : 7,5 milliard de cubes vendus par an dans le monde.