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 Diots des vignerons

 

 

 

 

 

 

 

Un pur bohneur de gourmandise rurale...

 

Diot, orthographié également diau, du latin digitus "doigt". Originaires de Savoie, les diots, prononcer "djo" en patois savoyard. Ce sont de petites saucisses assaisonnées et hachées gros, en boyau naturel.

Autrefois, on les fabriquait 1 fois l’An au moment de tuer le cochon.
Séchés ou fumés, parfois plongés dans de l’huile ou de la cendre, on cuisinait ensuite les Diots en potée ou à l'Apremont.
Bien sur, il en existe de différentes variétés : nature, pur porc, fumé, aux choux...

Composition :
Épaule ou pointe de porc dégraissée (50 à 70 %)
Lard découenné de porc ou gras de bardière (30 à 50 %)
Ail frais (1 g/kg), Sel (20 g/kg), Poivre (1 ou 2 g/kg)
Noix de muscade râpée (1 g/kg), 4 épices (2 g/kg)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Dans les verres, selon le budjet, un gros plant ou bien, plus thématique, un apremont...


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Ingrédients pour 4 convives

  • 8 diots de Savoie

  • 2 échalotes

  • 60 cl de vin blanc sec

  • 12 pommes de terre

  • 1 fagot de sarment de vignes

  • 30 g de beurre

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Laver et sécher les sarments de vigne.

  • Peler et hacher les échalotes.

  • Éplucher les pommes de terre et les laver.

  • Piquer les saucisses.

  • Dans une cocotte, fondre le beurre et les échalotes sur feu doux une dizaine de minutes en remuant régulièrement.

  • Verser le vin doucement, poser les sarments de vigne sur le lit d'échalotes, puis les saucisses.

  • Assaisonner de sel et de poivre puis ajouter les pommes de terre sur les saucisses.
    Saler légèrement.

  • Couvrir, et laisser mijoter ± 35 min.
    Au bout de ce temps, vérifier la cuisson des pommes de terre...

  • Si la cuisson n'est pas réalisée, verser un peu de vin blanc dans le fond de la cocotte et poursuivre quelques minutes.

  • Servir aussitôt.



 

 

 

 

 

 

 

 

  

La Savoie peut satisfaire toutes les exigences alimentaires de sa population. Le long des vallées alpines, torrents, rivières et lacs fournissent des poissons délicats. Les pâturages nourrissent des bestiaux pour la boucherie et la production laitière. Lait beurre et crème tiennent donc une large place dans la cuisine et les variétés de fromage sont nombreuses.

En alpage, près des glaciers, poussent lentement les plantes aromatiques telles que le génépi, la vulnéraire et un peu plus bas la gentiane. Senteurs sauvages que l'on retrouve dans les liqueurs et digestifs.
La fraîcheur des sols des forêts favorise la pousse des champignons. Gibiers, petits et gros, y sont activement chassés. Sur les coteaux, la vigne s'étale. Vins blancs, vins rouges, mousseux, eaux-de-vie sont produits sur place, ainsi que le Vermouth à Chambéry.
Même les crus d'eaux minérales sont fameux...

Enfin les bonbons et les chocolats, dont la Truffe qui fut inventée en 1895 à Chambéry par Mr Dufour, régalent le palais ...  sans oublier de citer un gâteau que l'on ne trouvait qu'au Fidel Berger, rue de Boigne à Chambéry, le fameux Saint Anthelme inventé en 1957, délicieuse meringue fondante garnie d’une crème praliné-nougatine!

 

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L'apremont


Apremont est situé au pied du Massif de la Chartreuse, dans les Préalpes.
Le nom Apremont apparaît pour la première fois dans un document de 1178. Il vient de Aspremonte - montagne (monte) escarpée (asper).
Situées à une altitude moyenne de 350 m et baignées par le soleil levant, les vignes d'Apremont sont travaillées depuis des siècles par les hommes. L’Apremont, issu du cépage “jacquère“, exprime le meilleur de ses caractéristiques, reconnues dès 1973 par une A.O.C qui confirma ses lettres de noblesse.
L’Apremont conservé sur fines lies, demeure la référence dans la reconnaissance et la typicité des vins de Savoie.
Le cru Apremont : c'est une robe lumineuse au reflets d’Or, un vin fruité, minéral au goût de pierre à fusil avec des arômes floraux développés par un perlant naturel.
Un très beau vin de terroir et de caractère.



L'échalote

Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.

Au XIIe siècle on parlait "d’escaluigne", altération du latin ascolonia cepa, ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.

Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.