Roussette en blanquette
Dans les verres, un muscadet-sur-lie
Ingrédients pour 4 convives
800 g de roussettes - coupée en 4 tronçons
1 litre de Court-bouillon composé pour 1/2 de vin blanc sec : Muscadet-sur-lie
1 cuillère à soupe de farine
20 g de beurre
20 cl de crème fraîche
2 Jaunes d’œufs
Sel & Poivre
Indications de préparation
Cuire les tronçons de roussette dans le court-bouillon frémissant pendant 7 ou 8 min.
Conserver les tronçons au chaud et passer le court-bouillon.
Fondre le beurre sur feu doux dans une casserole, mélanger la farine, puis verser la moitié du court-bouillon et amener à ébullition en fouettant.
Au dernier moment, lier avec la crème mélangée aux jaunes d’œufs, assaisonner et verser sur le poisson.
Servir chaud.
Le court-bouillon
Le court-bouillon est un liquide aromatisé et épicé, auquel on
ajoute du vin et/ou du vinaigre, et dans lequel on fait pocher les
poissons, les crustacés et les coquillages. Il devra être cuit 30
min, puis refroidi.
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La roussette, est un petit requin inoffensif, au
corps allongé et piqueté de taches brunes. On l’appelle aussi
''saumonette'' en raison de la couleur de sa chair, ou chien de mer.
Ces poissons sont pêchés notamment à partir des ports de Bretagne du
sud.
Poisson côtier, il vit sur des fonds sableux et vaseux, à des
profondeurs de 20 à 100 m, voire 400 m en Méditerranée. Calme,
souvent cachée dans la journée, elle chasse la nuit avec une
prédilection pour les fonds de sable, afin de trouver sa nourriture
constituée de petits poissons, crustacés et mollusques.
La famille compte une centaine d'espèces dont la Petite Roussette,
la grande Roussette "Scyliorbinus stellaris" et le cheine espagnol "Galeus
melastomus".
La petite Roussette est implantée du sud-ouest de la Norvège jusqu'à
la Mauritanie, en Méditerranée aussi. Sa peau est extrêmement dure
et rugueuse, si bien que des "plucheurs" se chargent de l’enlever à
l’aide de tenailles et autres outils avant même sa
commercialisation. Elle arrive donc chez le poissonnier déjà pelée.
Une chair ferme, sans arêtes, très riche en protéines (25 à 30%) et
en sels minéraux, pauvre en lipides, elle s’accommode de toutes les
préparations : au court-bouillon, au four, braisée, meunière ou en
matelote.
Il est acquis que consommer du poisson 2 fois par semaine en alternant gras et maigre est bon pour notre santé. L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) le confirme mais elle a émis ultérieurement un avis resté étonnamment discret, invitant à se méfier des poissons prédateurs. Arrivant en fin de chaîne alimentaire, ils sont susceptibles de contenir en excès un composé toxique pour le système nerveux, le méthylmercure. L'Afssa recommande désormais aux enfants de
- de 30 mois et aux femmes désirant un enfant, enceintes ou allaitant, de ne plus manger d'espadon, de marlin
et de siki (de la famille des requins).
Les autres prédateurs : anguille, daurade, empereur, grenadier, raie, mulet ou rouget-barbet, roussette, saumonette, sabre, baudroie, sardine, sébaste, émissole et thon, sont à limiter à 60 g par semaine pour les jeunes enfants et 150 g pour les femmes citées ci-dessus, en plus de leur consommation habituelle de poisson non prédateur. En attendant de retrouver une mer plus propre...