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 Tom Collins - 1850

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Roi des cocktail rafraîchissant, en toute simplicité...

 

John Collins
Remplacer le gin par du jenever néerlandais ou encore du genièvre français.

Tequila Collins
Remplacer le gin par de la tequila.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 1 cocktail

  • 4 cl de gin 

  • 1 cuillère à soupe de sucre en poudre

  • le jus d'1 citron

  • Tonic - Schweppe's par ex.

  • Glaçons

Indications de préparation

  • Mettre quelques glaçons dans un grand verre tumbler.

  • Verser le sucre, le jus de citron et le gin.

  • compléter avec du tonic.

  • Servir illico!











The O.M.S recommends that women abstain during pregnancy and that if they choose to drink, they should drink no more than 1 or 2 units of alcohol once or twice a week and should not get drunk.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Tartelettes aux tomates et au roquefort
Mélanger 4 œufs avec 20 cl de crème fraîche épaisse et du sel. Garnir 12 moules à tartelettes de pâte brisée. Ajouter 4 tomates cerises et 4 cubes de roquefort dans chaque moule et couvrir du mélange crème/œufs. Parsemer de fromage râpé.
Faire cuire au four préchauffé à 180°c de 15 à 20 min. Servir avec le cocktail.

Tartelettes aux courgettes et au chèvre
Reprendre la recette ci-dessus et remplacer les tomates cerises par de rondelles de courgette cuites à la poêle et le roquefort par de la bûche de chèvre. 

 

Créé par Vincent Collins, qui en 1850 à l'âge de 23 ans travaillait dans le quartier de vente de vêtements de New York City. Pour compléter ses revenus, il prit un deuxième travail derrière le comptoir d'une taverne à coté de la rue où il travaillait pendant le jour : un endroit appelé le "Whitehouse". Des amis lui demandèrent une boisson moins raide que le whisky de Détroit, savoureuse et rafraîchissante. L'été de 1850 fut particulièrement chaud.
Il composa alors un Cocktail avec du Gin, qu'il appela Tom Collins, en référence au Gin "Old Tom" qu'il utilisait. Une sorte de gin un peu plus doux que le London Dry et un peu plus sec que le Gin Hollandais., guère utilisé aujourd'hui.
Ce cocktail très apprécié par les habitués du bar, n'eut pas de succès ailleurs qu'à White house.
Par ailleurs, en 1870, après le succès de son cocktail, il créa le "John Collins" qui était le nom de son grand frère, en remplaçant le gin par du bourbon. 
En avril 1874, de joyeux amateurs de ce cocktail mirent au point une blague, qui consistait à arrêter des gens dans la rue, puis à leur faire croire qu'un certain "Tom Collins", présent dans un bar de la rue, l'insultait.
Le bouc-émissaire, bien souvent, courait furieux vers le bar en question, demandant à la salle : "Où il est Tom Collins" ?
Un complice présent, lui disait alors que "Tom Collins" venait de quitter le bar, pour aller dans un autre bar. La victime, tournait en rond sur plusieurs bars du quartier à la recherche du fameux "Tom Collins", pour le plus grand plaisir des farceurs de plus en plus nombreux.
Le barman du "Whitehouse" ne perdit pas l'occasion pour lui offrir le cocktail du même nom.
Des plaintes furent portées, et les journaux des villes à travers le pays ne mirent pas longtemps avant d'écrire des articles sur le calomnieux médisant.
En juin 1874, le quotidien républicain de l'Illinois titra : "Tom Collins Still Among Us" (Tom Collins Toujours Parmi Nous). "Cette personne à porté des propos diffamatoires envers nos citoyens encre toute la journée d'hier. Il a réussi a écarter ses poursuivants, mais ses mouvements sont surveillés au jour le jour, avec la plus grande vigilance."
Les éclats de rire se multipliaient lorsque la police entrait dans les bars, en demandant ou était "Tom Collins".
Enfin les médias comprirent que ce n'était qu'un joke, mais poursuivirent la mystification rédigeant de mini articles relatant que "Tom Collins" fuyait et avait été repéré à "San Luis Obispo", en Californie puis sur le chemin de l'Arizona et prédisant qu'en marchant ainsi, au printemps prochain il dépasserait le Mexique...
2 ans plus tard, Jerry Thomas officialise le Cocktail en le publiant pour la première fois dans l'édition du "Bartender’s Guide" de 1876. La recette connaît dès lors un grand succès.
Lors de la prohibition il était fréquent pour certains barmans de lieux clandestin, de se voir demander où était "Tom Collins", afin de se faire servir discrètement le fameux Cocktail.
Juste après la prohibition, en juillet 1936, New York connut une telle vague de chaleur, que le pont-levis de la "Harlem River" ne se baissa pas. Les pompiers durent intervenir pour arroser le métal du pont afin de le refroidir. Il faisait tellement chaud, que tout le monde consommait des "Tom Collins" à tel point que les prix des citrons passèrent de 1.50$ à 2$ en 1 seule journée. Ce mois là, à New York, le "Tom Collins" devint la boisson officielle de l'été, "La reine des boissons rafraîchissantes".

Jerry Thomas fut le premier à donner une recette officielle du Tom Collins en 1876 dans son livre. La recette est énoncée ainsi :
« (Use large bar-glass.)
Take 5 or 6 dashes of gum syrup.
Juice of a small lemon.
1 large wine-glass of gin.
2 or 3 lumps of ice;
Shake up well and strain into a large bar-glass. Fill up the glass with plain soda water and drink while it is lively. »

En 1891, William Schmidt fit légèrement évoluer la recette en remplaçant le sirop de gomme par du sirop de sucre (simple syrup) et en précisant que le gin utilisé devrait être du Old Tom Gin…
La recette retenue aujourd’hui par l’International Bartender Association est finalement la suivante :
Dans un verre Highball rempli de glaçons, verser :
. 4,5 cl de Gin (idéalement Old Tom Gin)
. 3 cl de jus de citron jaune fraichement pressé
. 1,5 cl de sirop de sucre de canne ou de simple syrup
. 6 cl d’eau pétillante.
Bien remuer bien et décorer d’1 tranche de citron jaune et/ou d’1 cerise confite.


 

 

Lorsque l’on prépare les cocktails directement dans le verre, verser toujours les alcools les moins forts en premier, sauf indication contraire.
Utiliser de la glace préparée en gros cubes, que ce soit pour agiter ou pour servir.

Les cocktails doivent être servis glacés. Placer les verres vides dans le réfrigérateur ou dans le freezer 1 h avant de servir.
Ne pas oublier que les cocktails, s’ils doivent être bons, doivent aussi être agréables à l’œil. Décorer avec des cerises à cocktail qui sont le plus souvent au marasquin, des olives farcies, des tranches de fruits frais, des brins de menthe, et des oignons à cocktail : petits oignons au vinaigre blanc.
Utiliser des oranges et des citrons non traités.

Afin d’améliorer encore la présentation de vos cocktails, givrer les verres : passer le bord des verres dans du jus de citron, puis les retourner sur une soucoupe contenant du sucre ou du sel fin pour les cocktails à base de tequila.
1 trait correspond généralement à  3 à 5 gouttes de liquide

 

 

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 Le gin

 



On attribue souvent au médecin Franciscus Sylvius un breuvage apparu aux Pays-Bas au XIVe siècle sous le nom de Genever : le genièvre, réalisé à base de grains et de baies de genévrier qui lui procurent son arôme particulier.
La production de genièvre trouve aussi ses origines en Italie au XVème siècle, où le genièvre était utilisé comme plante médicinale.
Cette utilisation s’est développée en Hollande au début du XVIIème siècle, où la version alcoolisée du genièvre était vendue dans les pharmacies.
Les historiens de l'alimentation et de la boisson considèrent que la distillation du genièvre par les Hollandais constitue la genèse de l'ère des alcools forts, les "eaux de vie" en Europe.
Les hollandais à l'époque revendaient de l'alcool pur ou du mauvais vin portugais coupé à l'alcool pur de genièvre  aux Anglais.
Les soldats anglais basés en Hollande découvrent le genièvre lors de la Guerre de 30 ans (1618 - 1648).
Cette boisson alcoolisée locale à base de genévrier leur étant servie avant la bataille d’où l’expression anglaise “Dutch courage”.
À leur retour de la guerre, ils ramènent le genièvre avec eux.
En 1688, le monarque hollandais Guillaume d’Orange accède au trône anglais: le genièvre devient la boisson en vogue à la cour.
Les premières distilleries anglaises apparaissent à Londres à la fin du XVIIe siècle et produisent un alcool proche du Genever qui est baptisé "Gin" et s'internationalise rapidement.
En 1730, dans certains quartiers de Londres, et en particulier à St Giles autour d’Oxford Circus, 1 foyer sur 3 produit et vend du gin, une version populaire du genièvre perçue comme l’alcool du pauvre.
L’annuaire du Commerce de la City de Londres, de Westminster et de Lambeth répertorie 40 distilleries de gin et de malt, en 1794, 90% de la production de gin émanant de Londres.
Grâce à l’invention d’un nouvel alambic à débit continu en 1832, les distillateurs sont en mesure de créer un alcool beaucoup plus pur, qui leur permet de limiter l’ajout en sucre.
Un nouveau type de gin plus aromatique apparaît alors sous le nom de "sec londonien", par opposition au gin sucré.
La saveur du gin ordinaire est devenu aujourd'hui celle d'un alcool très sec, ce qui fait qu'on le boit rarement pur et qu'on le retrouve surtout dans la composition de nombreux cocktails quand il n'est pas déjà commercialisé dans une version aromatisée .