Clafoutis de tomates
à l'emmenthal
Pour un repas léger servir ce clafoutis en plat principal, accompagné d'une salade verte ou d'un panaché de crudités : concombre, carotte...
Ingrédients pour 4 convives
350 g de tomates-cerises
200 g d'emmental
5 œufs
15 g de fécule de maïs : Maïzena par ex.
25 cl de lait entier.
25 cl de crème fraîche liquide à 30 % de mg
1 pincée de muscade
Sel & poivre
Indications de préparation
Préchauffer le four à 180°c - Th. 6.
Laver et égoutter les tomates-cerises.
Râper l'emmental dans un bol.
Répartir les tomates-cerises dans un plat allant au four et parsemer d'emmental râpé.
Dans un saladier, battre les 5 œufs en omelette.
Dans un autre récipient, mélanger la fécule
de maïs avec le lait entier, puis incorporer les 5 œufs battus et
la crème liquide.
Saler, poivrer, saupoudrer de muscade.
Verser la préparation dans le plat sur les tomates-cerises et l'emmental râpé.
Enfourner pendant ±
20 min.
Vérifier la cuisson en enfonçant la lame d'un
couteau : elle doit ressortir propre.
L'on pourra servir ce clafoutis chaud ou le déguster froid.
Clafoutis, de “clafi”, qui signifie en patois provençal : farci, garni, rempli… Lui-même dérivé de l’ancien français “claufir” signifiant fixer avec des clous !
Issu de la tradition paysanne, il s’agit d’un genre de pâte à crêpes assez épaisse, cuite au four dans un moule et constellée de fruits, le plus souvent de cerises
- fourrer de cerises : “clafi d’estial”.
Il peut-être également “clafi” de tous autres produits que suggèrent saisons et imagination de chacun, selon son terroir…
Originaire de la vallée de l’Emme, dans le canton de l’Oberland bernois, l’emmental a été introduit en France au siècle dernier.
Il est souvent confondu avec le beaufort, le comté ou le gruyère.
Né dans la vallée de l’Emme, canton de Berne -''Tal'', signifie
''vallée'' en allemand-, l’emmental ou emmentaler suisse est la célèbre pâte cuite
reconnaissable à ses trous parfois très gros, affinée jusqu’à 1 an
en cave fraîche, délicatement aromatique avec une légère saveur de
noix.
Cette grosse meule à talon convexe pèse jusqu’à 100 kg et porte le
mot ''Switzerland'' estampillé en rouge ainsi qu’une plaque label.
L’emmental savoyard, introduit en Haute-Savoie au milieu du XIXe
siècle par des Suisses alémaniques immigrés, reste très voisin
d’aspect et de saveur de son illustre cousin.
Éviter de confondre ces 2 produits avec certaines pâles imitations d’emmenthal français, sorte de gruyère à gros trous affiné 2 mois en cave chaude, fabriqués en Franche-Comté, en Bretagne, en Bourgogne et dans le Doubs. L'emmenthal français ''grand cru'' bénéficie d'un label rouge assurant que le fromage a bénéficié, quand même, d'un minimum de 10 semaines d'affinage ...