Salade de crevettes
à la menthe
Une nette influence anglo-saxonne pour cette recette estivale originale de fraîcheur.
Ingrédients pour 2 convives
500 g de crevettes roses
200 g de pastèque
150 g de melon
Jus d'1 citron
1 cuillère à soupe de miel d'acacia
10 feuilles de menthe
1/2 cuillères à soupe de sucre
1,5 cuillères à soupe d'huile de pépins de raisin
25 g de noix de cajou
Indications de préparation
Verser les crevettes dans de l'eau salée bouillante et laisser cuire ± 5 min.
Rompre les carcasses, en extraire la chair et éviscérer.
Sortir la chair des melons à la cuillère parisienne.
Délayer le jus de citron avec le miel, la menthe lavée, séchée et effeuillée, le sucre et l'huile.
Disposer joliment les boules de melon et les crevettes puis arroser de la sauce.
Décorer, selon le goût, des noix de cajou ou de feuilles de menthe que l'on aura réservées.
Sale temps pour les crevettes ... Une plage sous les nuages; c'est si beau
aussi. Pendant que maman dort encore, les enfants en ciré
jaune poussent leurs filets à marée basse sous l'œil
attendri de papa. Vous imaginez l'impression que ça fait,
quand on est crevette, une botte de marin qui s'approche?
Petit rappel: la crevette grise est
grise, la crevette rose aussi. Grise avant la cuisson. À l'époque de Rabelais, la crevette se
nommait "chevrette" ; tout cela parce que cette drôle de
bestiole se déplace à coups de petits sauts comme une
mini-chèvre en liberté. Même inspiration pour le bouquet :
de "bouc" à "bouquet", il suffit en effet de 3 sauts de
lettres.
Pendant que papa a complété la pêche
familiale chez le poissonnier, les Italiens, eux, ont mis
directement des gambettes aux gambas et les appellent "gamberetto".
Mais, comme nous, ils leur font subir tous les outrages. Car
la môme crevette est bonne fille; elle aime les sauces
piquantes ou suaves, se prête à toutes les extravagances,
les tempuras, les samoussas, les beignets délicats; et
raffole de la simplicité: |
La pastèque semble être connue depuis au moins 3
millénaires. Elle serait indigène de 3 régions du globe: l'Afrique
(au sens large), la vallée du Nil, plus particulièrement, et
l'Arabie. Comme le melon primitif, la pastèque est douée pour
trouver de l'eau là où il n'y en a pas en apparence...
Les Hébreux désignaient les pastèques sous le nom d'abbatitchim.
Cela se traduit en arabe par "batikhâ" ou "battihah".
Le latin médiéval en fit "batheca arabica", le portugais "pateca".
Le vieux français connut la "patèque", et puis un jour un S se
glissa dans ce mot un peu rugueux, l’accent du Sud peut-être...
Elle fut décrite pour la première fois par les botanistes et les
voyageurs au XVIe siècle. Largement cultivée, elle n’avait été que
peu améliorée avant d’atteindre l’Amérique du Nord, Elle y fut
développée et donna naissance à de nombreuses variétés à chair,
écorce ou de couleurs différentes. Les plus grosses pastèques
dépassent 40 kg...
La pastèque est une liane grimpante et rampante aux feuilles
foncées, bleu-vert, pubescentes et découpées. Ses fleurs sont
petites et jaunes. Ses fruits sont des péponides comme ceux des
autres Cucurbitacées. Ils sont parfois énormes, vert clair à vert
foncé ou jaunes. Son écorce, fine et coriace, contient une chair
rouge pleine de petites graines noires. La pulpe très juteuse
contient 93 % d’eau et la manger équivaut à boire de l’eau sucrée.
C’est le fruit de l’anacardier, arbrisseau
tropical.
Découvert au Brésil par les Portugais, l'anacardier est emmené par
des colons en 1578 au Mozambique, puis dans l'état du Kerala en Inde
pour finalement se répandre dans d'autres régions de l'Asie. La
culture s'est depuis étendue à d'autres zones du globe, notamment
l'Afrique de l'Ouest où la production, pour raisons climatiques,
reste faible.
L'amande n'est pas toujours consommée crue mais aussi grillée et
salée, en accompagnement lors de l'apéritif par ex...
Sous forme
broyée, elle entre dans la composition de plusieurs plats cuisinés
tels que rôti végétarien, poulet aux noix de cajou, etc... ou encore
pour agrémenter les salades.