Borcht à l'oseille
Une spécialité Russe éviter de cuire dans un faitout, en aluminium ou en fer. L'oseille s'oxyderait...
Cette plante potagère à larges feuilles vertes d’une saveur acide se trouve surtout au printemps.
La choisir toujours très fraîche, brillante et ferme.
Traditionnellement, dans les campagnes, le potage à l’oseille marque la fin de l’hiver.
Ingrédients pour 4 convives
1 litre de Lait
250 g d’oseille lavée
25 g de crème fraîche
1 Jaune d’œuf
2 Verres d’eau: ± 20 cl
Indications de préparation
Verser le lait et l'eau dans une casserole.
Porter à ébullition.
Ajouter l'oseille, une fois lavée, égouttée
et hachée très finement.
Saler et laisser cuire 15 min à
couvert.
Battre fort, la crème fraîche et le jaune
d’œuf. Incorporer au reste.
Continuer la cuisson pendant 15 min.
Ce plat pourra se servir froid en été, accompagné de pain de seigle beurré et de pommes de terre nouvelles cuites à l'anglaise.
Native d’Iran, du nord de l’Eurasie ou plus
simplement d’Europe, l’oseille est spontanée aujourd’hui du
Groenland au Chili, en passant par le cap Horn. La variété la plus
répandue en France aujourd’hui, l’oseille ''de Belleville'' a larges
feuilles blondes, mentionnée dès 1749, était naguère cultivée d’un
bout a l’autre de l’année par les maraîchers parisiens, qui la
faisaient hiverner sous châssis. Il en existe aussi une belle
variété à feuilles rouges. En climat doux, son feuillage est
bienvenu en hiver. Le catalogue Vilmorin de 1885 affirme que
certains récoltent la touffe entière, mais les maraîchers parisiens
la cueillent plutôt feuille à feuille, de manière à toujours avoir
des pousses tendres. À peine cueillie, l’oseille flétrit.
En cuisine, on l’associe souvent à d’autres légumes à feuilles
vertes afin de réduire son acidité due a l’acide oxalique, parfois
mal toléré. Ses feuilles vertes au goût acide, qui se cuisinent
comme les épinards, accompagnent traditionnellement le veau, les
œufs et les poissons de rivière, comme l’alose, le sandre ou le
brochet, dont elle dissout les arêtes.
Son acidité fait aussi merveille avec la volaille et les farces.
L’historien Waverley Root rapporte que les Lapons la font bouillir,
puis mêlent l’eau de cuisson refroidie à du lait de renne...