Tarte choco-pomme
Une belle recette, délicate à réaliser, pas trop chère et excellente. Les petits adorent...
Ingrédients pour 6/8 convives
400 g de pâte feuilletée
6 pommes golden
Sucre semoule
Beurre
Pour la frangipane au chocolat
100 g de chocolat à 70 % de cacao
10 cl de crème fraîche liquide
1 cuillère à soupe d'eau
20 g de beurre
1 œuf
30 g d'amandes en poudre
60 g de sucre semoule
10 g de farine ou de fécule de maïs
Indications de préparation
Préchauffer le four à 240°c - Th. 8.
FRANGIPANE : Hacher finement le
chocolat avec un couteau ou dans un robot.
Dans une casserole,
faire bouillir la crème liquide et l'eau.
Verser la crème chaude
sur le chocolat en 3 fois, en mélangeant constamment afin
d'obtenir une émulsion.
Fouetter bien afin d'avoir une ganache
crémeuse. Incorporer le beurre, l'œuf et les amandes en poudre.
Ajouter ensuite le sucre et la farine. Ouf!
Étaler la pâte feuilletée sur 2 mm
d'épaisseur environ.
La réussite de cette tarte dépend de la
finesse de la pâte. La déposer sur la plaque légèrement
humidifiée.
Piquer toute la surface à l'aide d'une fourchette en
évitant les bords.
Peler les 6 pommes puis les couper en fines lamelles.
Étaler la frangipane au chocolat sur le fond de pâte en évitant les bords.
Ranger les pommes très serrées sur la frangipane. Saupoudrer de sucre semoule et de quelques noisettes de beurre.
laisser cuire au four de 30 à 35 mn. Servir chaud.
Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du
continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France
plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne
d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis
XIV. Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour
le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays.
C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen
d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que
nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une
corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761. La ville
exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier
commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la
première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en
1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du
chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat
se développa dans le monde entier.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.