Crème de céleri-rave
aux croûtons
Accessible à tous, cette recette plaira.
Ingrédients pour 5 convives
1/4 de boule de céleri-rave (250 g)
1 branche de céleri
1/2 oignon
4 tranches de flûte ou baguette de pain (rassis)
20 cl de bouillon de volaille
40 g de fromage aux noix
10 d de crème fraîche
30 cl de lait entier
10 g de beurre
1 cuillère à soupe d'huile de noix
1 pincée de cannelle
Sel & poivre
Indications de préparation
Éplucher le céleri-rave, le couper en cubes,
tronçonner la branche de céleri et garder 2 ou 3 feuilles pour
décorer.
Le céleri-rave a tendance à s'oxyder une fois pelé.
Pour le garder bien blanc, le frotter avec un demi-citron avant
de le découper.
Peler et hacher l'oignon.
Faire revenir l'oignon dans le beurre 5 min, ajouter les cubes et les tronçons de céleri.
Remuer sur feu doux 5 min, verser le bouillon, 20 cl de lait, la moitié de la crème. Saler, poivrer, couvrir.
Cuire sur feu doux pendant 30 min.
Allumer le gril du four. Poser le pain sur la plaque, dorer les 4 tranches de chaque côté.
Les tartiner de fromage aux noix puis les découper sous forme de croûtons.
Mixer finement la soupe avec le reste de
crème fraîche et la cannelle.
Si elle est trop épaisse, la
délayer avec 10 cl de lait chaud.
Ajouter l'huile de noix.
Décorer de feuilles de céleri hachées.
Servir
avec les croûtons au fromage.
Les croûtons sont savoureux aussi avec de la crème de roquefort...
Poser quelques éclats de noix dessus ou les glisser dans la
crème de céleri.
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Une manière délicieuse de consommer ce tubercule
quelque peu ingrat. Il y a à peine 30 ans, lorsqu’on parlait de
''crudités'', pour la majorité des français, cela signifiait céleri
rémoulade et carottes râpées servis en doses homéopathiques.
Les transformations culinaires et gustatives de cette dernière
décennie ont considérablement développé l’éventail des aliments que
nous acceptons maintenant de consommer crus.
On doit cette plante potagère, remarquable par l'hypertrophie de sa
racine, à des agronomes italiens de la Renaissance. Mais son usage
ne s'est répandu que bien plus tard au XIXe siècle !
La cannelle, considérée comme un médicament, devenue aujourd'hui
épice, provient d’un arbuste exotique, cousin du laurier-sauce.
2
variétés, celle de Ceylan (cultivée aussi aux Seychelles), claire,
et celle de Chine, foncée, prédominent.
La récolte est bi annuelle:
l’écorce des canneliers est raclée puis découpée en fines lanières
d’1 mètre de long qui, une fois roulées en tuyaux, sont séchées au
soleil. Au fur et à mesure qu'elles se dessèchent, les écorces
s'enroulent sur elles-mêmes et se présentent sous forme de tuyaux...
Originaires d'Orient, la noix, et l'huile qu'on en extrait, étaient déjà utilisées par les Grecs au IVe siècle avant J.-C. Fin IVe siècle, les Romains vulgarisèrent la culture du noyer dans l'Empire. Sa dénomination: Jovis glans, noix de Jupiter, indique assez l'estime qu'on lui accorde. Dans le Paris des XIIe et XIIIe siècles, bon marché, l'huile de noix étaient utilisée au fond des cours, tant pour les fritures et salades que pour remplir les lampes à brûler...
La culture du noyer se développera en France au XIXe siècle,
principalement dans 2 régions : le Périgord et le Dauphiné. Mais
dans ces régions de production, c'est toujours par faute de moyens
qu'elle était encore, au début du XIXe siècle, le quotidien des
paysans. L'huile de noix, le plus souvent déconsidérée, n'est
devenue un condiment élégant que depuis ± 20 ans. 2 raisons
restreignent l'utilisation de cette huile dorée et fruitée :
- Elle ne supporte pas la chaleur ou
difficilement... - Elle vieillit mal car elle a tendance à rancir -
3 grains de gros sel dans la bouteille permettent cependant une
meilleure conservation.
Si les fritures lui sont interdites, elle accompagne à merveille
salades & crudités, apportant richesse & caractère. L'huile de noix
est destinée à l'assaisonnement. Parfaite avec des endives, une
salade au bleu ou aux gésiers, voire un carpaccio de cèpes crus. En
mince filet, elle rehausse la délicatesse des poissons blancs et
fait merveille sur les légumes tièdes tels que les fonds
d'artichauts, brocolis ou asperges...
Elle apporte aussi une saveur inimitable dans certaines pâtisseries
tels que : cakes salés ou sucrés, gâteaux... Attention ! Son goût
prononcé réclame de la modération. Elle vole rapidement la vedette
au produit qu'elle accompagne.
Conservation : Au frais et à l'abri de la lumière au réfrigérateur par ex.