Curry d'agneau au lait de coco
Goûter les saveurs exquises de l'Orient, épicer le quotidien, enchanter les palais et voyager jusqu'en Inde...
Dans les tasses, du thé noir à la vanille
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Ingrédients pour 4 convives
600 g d'épaule ou de selle d'agneau - coupée en cubes
25 cl de lait de coco
2 cuillères à café de poudre de curry
1/2 cuillère à café de curcuma
1 cuillère à soupe de noix de coco - râpée
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 citron vert
200 g de riz basmati
Quelques filaments de safran
2 cuillères à soupe de raisins secs
Indications de préparation
Faire revenir les cubes d'agneau dans l'huile
d'olive, saupoudrer de poudre de curry et de curcuma et ajouter
le lait de coco.
Laisser mijoter 20 min sur feu doux.
Préparer le riz basmati en suivant les instructions du paquet et en ajoutant les filaments de safran à l'eau de cuisson.
Laisser tremper les raisins dans un petit bol d'eau chaude pendant la cuisson du riz.
Prélever le zeste du citron à l'aide d'une râpe fine.
Servir le curry en le saupoudrant de zestes de citron et de noix de coco râpée.
Accompagner de riz safrané, auquel l'on aura ajouté les raisins égouttés.
L'on pourra également servir un chutney (rayon exotique des grandes surfaces) et 1 banane coupée en rondelles, saupoudrée de noix de coco râpée...
Réaliser soi-même le lait de coco ...
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1 pistil = 3 stigmates ou
filaments
Dosage : |
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L’inde est l’une des plus anciennes
civilisations, enrichie par les cultures différentes des nombreuses
invasions qu’elle a connues. La cuisine indienne a hérité
d’influences du monde entier, afin de devenir un Art plus qu’une
science.
La combinaison d’un très grand nombre d’herbes et d’épices,
représente la base des plats indiens. 70 % de la population est
végétarienne.
Le curry peut être une plante, mais également ce que les Indiens
appellent ''masala'', c’est-à-dire ''mélange'', qui n’est pas une
épice mais un plat.
Le curry "épice" est une combinaison d’ingrédients - jusqu’à 20 -
variant selon chaque cuisinier, qui garde secrète sa composition
exacte. - Certains ingrédients sont incontournables :cardamome,
cannelle, clou de girofle, coriandre, cumin, gingembre, noix
muscade, poivre et curcuma.
Les autres dépendant du cuisinier : graines d’anis, carvi, fenouil,
fenugrec, laurier, macis, moutarde, graines de pavot, safran,
sésame, piment...
Tous ces ingrédients sont choisis entiers, puis sont grillés et
réduits en une fine poudre dont la couleur varie entre le jaune, le
rouge ou le vert. La pâte qui en résulte devra être utilisée très
rapidement, pas + de 8 jours après sa préparation!
Le mot curry, du vieux mot tamoul kari,
s’est ensuite généralisé à tous les plats en sauce et épicés
indiens. Le curry de Madras, l’un des plus riches en épices et des
plus relevés, est aussi le plus célèbre.
Si l'on fait son curry soi-même, l'on doit toujours respecter le
principe qui veut que la poudre de curry doit être impérativement
chauffée dans un peu de beurre ou d’huile végétale avant d’être
incorporée à la sauce. Un mélange de curry cru ne sera jamais un
délice.
Si le blé est la base de l’alimentation européenne, le riz est celle de l’Asie.
Cette plante fut cultivée pour la première fois en Inde. Sa culture a été importée autour de la Méditerranée par les Arabes, d’abord en Égypte, puis en Espagne et dans les Balkans, et enfin en France vers la fin du XVIIIe siècle.
Seul le riz basmati possède ces grains allongés
si caractéristiques et cet arôme subtil qui justifie sa réputation
de meilleur riz du monde et sa réputation de ''reine des saveurs''.
Le basmati nécessite certaines exigences. Il doit faire l’objet
d’une cuisson très attentive, car il s’attendrit beaucoup plus vite
qu’un riz ordinaire. L’on constate que les grains s’allongent en
cuisant et peuvent rapidement devenir pâteux.
Il ne pousse que sur les collines basses de l’Himalaya et est cultivé sur des terrains en escalier. Les pousses sont récoltées en juillet, avant d’être replantées dans des champs remplis d’eau. C’est le procédé de transplantation qui donne au riz l’impulsion nécessaire à son bon développement. En octobre, après des mois de croissance des plantes, les champs sont vidés de leur eau et la moisson commence, effectuée à la main encore de nos jours. Les plantes sont coupées et battues dans le champ. C'est à ce stade qu'on réalise les contrôles de qualité. Les impuretés sont triées et le riz est ensuite séché. Après la période de séchage, le riz est de nouveau nettoyé, puis décortiqué. Le riz basmati doit mûrir plus longtemps que les autres afin d’obtenir son goût délicat et sa forme particulière qui ont fait sa réputation internationale.