Confiture de myrtilles
au géranium
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Ingrédients pour 1 pot de ± 350 g
600 g de myrtilles
300 g de fructose
2 g d'agar-agar en poudre
3 gouttes d'huile essentielle de Géranium rosat
Indications de préparation
Mélanger les myrtilles avec le fructose et laisser cuire sur feu doux 15 min.
Saupoudrer délicatement l'agar-agar en poudre sur la confiture, de façon uniforme et en remuant aussitôt pour éviter les grumeaux. On pourra aussi délayer l'agar-agar en poudre dans une petite tasse avec 4 cuillères à soupe d'eau et verser dans la confiture en remuant.
Remettre sur le feu 3 min. Ajouter les 3 gouttes d'huile essentielle de géranium, mélanger et verser dans des pots en les remplissant à ras bord.
Fermer les couvercles, retourner les pots de confiture et laisser refroidir.
Conserver dans un endroit frais. Mettre au réfrigérateur lorsque le pot est entamé.
L'airelle, myrtille, ou ''brimbelle noire''
s'appelle aussi Abrêtier, bluet, embrume, lucet ou ''raisin des
bois'' selon les terroirs...
La myrtille pousse spontanément en
Europe, surtout en montagne, dans les sous-bois siliceux et les
landes.
Il fallut attendre les années 1780 pour qu'enfin on se risque à
affronter les sommets des montagnes en occident sans trop de
superstition. La myrtille s'était montrée plus audacieuse. Elle
peuplait les hauteurs et aussi les massifs plus modestes, tel le
Massif central. On la connaissait en Auvergne, on la méprisait aussi
un peu. Un dicton du cru, au XIXe siècle, affirmait : ''Je ne serai
jamais assez pauvre pour aller ramasser les myrtilles''. Formule
conjuratoire, car pauvreté et Auvergne sont de vieux synonymes. Par
un de ces goûteux paradoxes dont le XXe siècle est coutumier, le
ramassage des myrtilles sauvages est devenu de nos jours un revenu
d'appoint non négligeable. En bref, retenir surtout que la myrtille
fut longtemps un des privilèges du déshérité. Au début des années
1960, encore, le sketch du cantonnier, de Fernand Raynaud, s'en
faisait l'écho...
Très parfumées, de saveur acidulée, ses petites baies d’un noir bleuâtre sont recherchées pour la confection de tartes, de sorbets, de confitures et de sirops.
L'agar-agar - mot d'origine indonésienne-malaise,
est plus connu sous la réf. E406 de la liste des additifs
alimentaires. Produit gélifiant obtenu à partir d'algues rouges,
l'agar-agar purifié, débarrassé de tous ses éléments minéraux
s'appelle l'agarose. Le mucilage extrait à chaud de ces algues donne
après purification, déshydratation et broyage la poudre d'agar-agar
utilisée, entres autres, pour gélifier un grand nombre de produits
alimentaires.
Cette substance s'utilise en très petites quantités. Sans
pratiquement ni goût ni couleur, c'est un liant et gélifiant végétal
parfait pour remplacer la gélatine animale.
Il existe une multitude
de recettes dans lesquelles l'agar-agar peut être utilisée,
telles que :
confitures, gelées de fruits, flans…
La gelée se forme à condition d'être chauffée à 90°c, mais ne
"prend" qu'à une température de ± 40°c.
L'agar-agar permet donc de
servir des mousses chaudes.
Dosages : Pour 50cl de préparation liquide à gélifier, il faut peser
2 g d'agar-agar (en poudre, cela correspond à 1 cuillère à café
rase). Chauffer le liquide avec l'agar-agar puis le porter à
ébullition pendant 30 s. La cuisson effectuée, verser le liquide
dans un récipient, puis laisser
refroidir.
Pour la confiture : 1 kg de fruits, 500 g de sucre, 2 g d'agar-agar.
Pour les pâtes de fruits : 3 g d'agar agar, 100 g de sucre, 100 g de
purée de fruits, 2 cs de jus de citron.