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 Figues farcies
         au bleu d'Auvergne
 

 

 

 

 

 

 

 

Oser! - ja6

Un pari audacieux mais gagnant...

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un porto rouge...

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Ingrédients pour 5 convives

  • 200 g de bleu d'Auvergne ou des Causses

  • 12 figues fraîches

  • 6 dattes

  • 50 g de beurre

  • 50 g de cerneaux de noix

  • 1 cuillère à soupe de poudre d'amandes

  • 1 cuillère à soupe de sucre roux

  • 1 cuillère à soupe de farine

  • 15 cl de vin blanc

  • 15 cl de porto rouge

Indications de préparation

  • Écraser ensemble le bleu d'Auvergne et le beurre à la fourchette.
    Réserver ce mélange à t° ambiante.

bleu des Causses - ja6

  • Dénoyauter les dattes, puis les couper en petits cubes.

  • Ajouter au mélange beurre-bleu la poudre d'amandes, la farine, le sucre, les cerneaux de noix grossièrement hachés et les dattes.

  • Inciser les figues en croix sur le dessus.

  • À l'aide d'une cuillère à café, les farcir du mélange au bleu.
    Les déposer dans un plat à gratin.

  • Arroser de porto et de vin blanc, puis enfourner 10 min environ dans le four préchauffé à 150°c - Th 5.

  • Servir les figues nappées de la réduction de porto.



 

 

 

 

 

 

 

 

Massif Central, cœur de la France...

Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de la France, débordant les limites proprement dites du Massif central.
Le
Limousin, qui sur les marches tient aussi du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne, "réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes virginales...

La cuisine traditionnelle de ces régions date du siècle dernier, époque qui voit se généraliser la consommation de la pomme de terre : la truffe, et l'engraissement du porc.
Avec des images de potée, charcuteries, farcis et estouffades, la gastronomie arverne donne une image de rusticité simpliste, solide et généreuse, avec des classiques qui progressivement se sont implantés sur la carte des bistrots les plus courus : tripous et chou farci, petit salé, truffade et aligot.
Pour mieux en saisir l'originalité, au-delà des richesses que son terroir propose : cochonnailles et fromages, lentilles du Puy, ail de Billom, pâtes de fruits et autres spécialités locales…  il est bon de préciser les véritables signes distinctifs de la cuisine auvergnate :
●  Rencontre du vin rouge, de l'oignon et du lard, avec la pomme de terre. Un quatuor aussi à l'aise pour accompagner viandes et volailles que poissons ou légumes secs.
●  Accord du lard et de la pomme de terre, avec pour témoins : ail, oignon, serpolet ou sauge.
●  Caractéristique importante, l'alliance particulière du sucré et du salé, avec l'apport des fruits secs : pruneaux, raisins secs, ou encore des châtaignes.
●  Quant au lait et produits laitiers, on les trouve sous toutes les formes, avec ces spécialités typiquement cantaliennes que sont les recettes à base de fromage et de pommes de terre.
●  On ne saurait oublier le chou, qui fait magnifiquement alliance avec le porc.
Auvergne et Limousin témoignent finalement d'une même robuste imagination culinaire. Cuisine de pays pauvre, mais débrouillarde, ingénieuse, utilisant au rythme des saisons ce que fournissent la ferme, le jardin, le saloir.

 

 

 

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Le bleu d'Auvergne

Le Bleu d'Auvergne fut créé en 1850, par un fermier de Laqueville, près de La Bourboule, qui pour donner une plus-value à ses fourmes, eut l'idée d'incorporer du pain de seigle moisi au lait caillé, puis de percer ses fromages avec une aiguille à tricoter afin de favoriser leur bleuissement intérieur.
Innovations qui firent sa fortune et que perpétuent toujours les maîtres fromagers de la région. A.O.C de 1975.


À déguster avec un Madiran ou encore un Cahors.  




La figue

Originaire d’Asie Mineure, la figue fut l’un des premiers fruits cultivés. Bien avant l’Antiquité, elle était déjà un élément essentiel de l’alimentation dans le bassin méditerranéen.
Les Grecs expliquaient qu’elle leur avait été offerte par la déesse Déméter. Ils vouaient une attention tout particulière aux figuiers et à leurs fruits précieux au point d'en interdire l'exportation. Caton en connaissait 6 variétés. 2 siècles plus tard, en l’an 60 ap. J.-C., Pline en citait près de 29, de nos jours, on a décrit plus de 600 variétés de figues.
Certains documents archéologiques montrent que les figues ont sûrement été importées dans le nord de l’Europe par les Romains, mais leur culture n’apparaît dans ces régions qu’au début du XVIe siècle.

Le figuier est un proche parent botanique de plantes d’appartement tels que le Ficus elastica, le Ficus benjamina et le Ficus lyrata.
Le figuier a de grandes feuilles caractéristiques, variables selon la variété. Adulte, ce feuillage est caduc mais sur les jeunes arbres, il a tendance à persister ce qui les rend plus sensibles au gel. Le figuier se cultive en arbre de plein-vent ou en cépée, souvent palissé sur un mur.
Presque tous les figuiers cultivés peuvent fructifier sans fécondation, par parthénocarpie. Toutefois, chez quelques variétés anciennes des pays chauds, les pieds femelles ne sont fécondés que par l’intermédiaire d’une petite guêpe, Blastophaga psenes, qui vit dans les caprifiguiers (figuiers sauvages) mâles. L’insecte s’introduit dans la figue par un petit orifice situé à la base de celle-ci et contribue à la pollinisation.