Crumble aux abricots
et romarin
On aime la croûte craquante des crumbles, enrobant fruits ou légumes
dissimulés sous des miettes dorées.
Fondants en bouche, ils nous
offrent un vaste choix et un plaisir immense !
Très abordables, ils sont simples à réaliser.
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Ingrédients pour 6 convives
2 kg d'abricots
5 g + 2 g de romarin frais
50 g + 75 g de sucre
100 g de poudre d'amande
75 g de beurre demi-sel
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
110 g de farine
Indications de préparation
Couper en 2, dénoyauter les abricots.
Chauffer l'huile dans la casserole, ajouter les abricots, remuer de temps à autre sur feu moyen-doux.
Lorsque l'eau rendue commence à s'évaporer - ± 10 min, ajouter 50 g de sucre, la poudre d'amande et 5 g de romarin.
Laisser "compoter" 10 min sur feu doux, remuer de temps à autre.
Durant ce temps : mixer 75 g de sucre et 2 g de romarin - haché très fin.
Les placer dans le saladier avec farine et beurre morcelé.
Mélanger du bout des doigts en grosses
miettes.
Frotter entre les paumes.
Garder au frigo.
Environ 45 min avant de servir, préchauffer le four à 210°c - Th 7.
Étaler la compote dans le plat à four.
Parsemer le crumble.
Enfourner de 20 à 25 min.
Déguster tiède.
On a longtemps cru les abricotiers originaires d’Arménie où Alexandre le Grand les découvrit. En fait,
les premiers abricotiers arrivèrent de Sibérie ou de Chine où on les
cultivait déjà il y a 5 siècles. Les Romains adoraient ces fruits
mais ne parvinrent jamais à les acclimater dans le nord de l’Europe.
Il semble que ce soit l’Islam qui l’ait acclimaté, en Irak, en
Palestine. La production de ce fruit y est bien attestée avant l'an
1000. On le trouva aussi en Espagne - celle des califes.
L'Europe, émergeant d'une longue nuit, y goûta à son tour. Le grand
commerce italien se mit ensuite de la partie : voilà l'abricot en
terre italienne, vers le XIIIe ou
XIVe siècle. En France, il faudra attendre le génie de La Quintinie et la boulimie
de Louis XIV pour qu'une véritable production
démarre, à Versailles.
Au siècle suivant, l'abricotier prunus armeniaca est lancé.
Sa culture se développa avec succès dans le Midi de la France.
En Perse et en Arménie, l’abricot était surnommé
"œuf de soleil". Les romains, eux, l’avaient baptisé "pomme d’or".
Le nom d’abricot vient de l’arabe albarquouq.
Plus romantique on peut dire aussi que nous l’appelons simplement
abricot, à partir d’un nom latin apricum qui signifie
"l'ensoleillé" en fait, "fruit précoce"... car il est le premier
fruit jaune de l’été.
On le trouve, aujourd'hui, sur les marchés, dès mars en provenance de Grèce ou de Tunisie... - 2007