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  L'épogne de Romans

 

 

 

 

Les 2 fleurons de la gastronomie romanaise, sont sans conteste la raviole et la pogne.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore ces 2  spécialités locales : la raviole est un petit carré de pâte fine farci de fromage et de persil et la pogne une brioche en forme de couronne, parfumée à la fleur d'oranger.

le vieux pont - Romans

Au cœur de la Drôme des Collines, sur la rive droite de l’Isère, Romans s’illustre par sa qualité de vie, son histoire, sa culture et son savoir-faire.
Capitale de la chaussure de luxe pour l’excellence de ses créations, Romans doit également sa notoriété à son patrimoine architectural : Collégiale Saint-Barnard, hôtels particuliers des XVe & XVIe siècles, musée de la chaussure... , à ses spécialités du terroir : ravioles, pognes... à son sens de la fête que l'on retrouve lors de son célèbre Carnaval et à son ouverture sur le monde.

Autrefois, les maîtresses de maison confectionnaient une ou plusieurs épognes avec le reste de la pâte à pain. Elles les cuisaient au four banal après le pain. L'épogne constituait tout le repas avec un verre de vin ou un bol de lait, la confection du pain pour toute la famille et pour 15 jours ayant absorbé l'énergie de la mère de famille ce jour-là.
Pour mieux régaler la maisonnée, la cuisinière améliorait la boule de pâte à pain restante avec du beurre, quelquefois des œufs et du sucre.

La poignée de pâte à pain utilisée se disait en patois “pugna”, qui tient dans le poing. Le mot a été déformé en pogne, puis en épogne. Ce pain, très amélioré était devenu symbole de richesse et aurait fourni à l'argot le mot “pognon” qui désigne l'argent...

Bref rappel historique : la popularité de ces 2 grandes spécialités ne date pas d'aujourd'hui.
La popularité de la raviole est attestée dès le XIXe siècle, quand celle de la pogne remonte au Moyen Âge !
Longtemps la pogne fut un dessert de grandes occasions et les anciens Romanais se souviennent encore du parfum de pogne qui régnait dans les rues de la ville, veille de Pâques...
Aujourd'hui, la pogne s'est démocratisée et se déguste tout au long de l'année. Idem pour la raviole qui figure en bonne place sur toutes les tables romanaises et suscite l'imaginaire des restaurateurs.
La preuve ? A côté des traditionnels ravioles à la crème,l'on trouvera des potages de ravioles, des pizzas de ravioles, des flans de ravioles et même, des kebabs de ravioles...  

 

 

 

 

 

 

 

 








Ingrédients pour la pâte

  • 150 G de farine

  • 4 Œufs

  • 150 G de beurre

  • 100 G de sucre

  • 1 Cuillère à café rase de sel

  • 50 G de levure de boulanger

  • 2 Sachets de sucre vanillé

Indications de préparation

  • Délayer la levure dans une tasse avec un peu d'eau tiède. Mélanger alors à 100 g de farine. Former une boule de pâte. Laisser lever pendant 1 h couverte d'un torchon, dans un endroit tiède.

  • Mettre le reste de la farine dans une terrine. Faire un puits au centre. Ajouter le sucre et le sel que vous mélanger bien à la farine.

  • Incorporer alors les œufs entiers, un par un, puis le beurre ramolli, cuillerée par cuillerée.

  • Parfumer à la vanille ou à l'eau de fleur d'oranger.

  • Pétrir le tout, à la main, pendant 8 min au moins.

  • Ajouter le levain et pétrir encore jusqu'à ce que la pâte soit élastique et ne colle plus aux doigts. 

  • Couvrir la terrine et laissez lever à couvert, dans un endroit tiède, pendant 4 ou 5 h.

  • La pâte est prête à être utilisée.




L'épogne aux fruits

 

 

 

Ingrédients

  • 250 G de pâte - voir ci-dessus

  • 750 G de fruits crus : petites prunes dénoyautées, framboises, fraises, myrtilles, groseilles.

  • 100 G de sucre en poudre

Indications de préparation

  • Éplucher les fruits et enlever les noyaux de prunes ou de cerises.

  • Placer les fruits en attente dans un saladier et recouvrir de 80 g de sucre. Remuer comme une salade, pour que chaque fruit soit bien enrobé de sucre.

  • Beurrer une tôle à tarte. Étaler dedans, à la main, la pâte à épogne.

  • Confectionner un ourlet tout autour de la pâte, et orner ce rebord à votre fantaisie, avec le dos de la lame d'un couteau : traits en creux, en oblique ou en croix ou donner dedans de petits coups de ciseaux, ce qui fait se relever de petites pointes de pâte, comme sur les pains au lait.

  • Laisser reposer la pâte pendant 30 min, afin qu'elle recommence à lever.

  • Saupoudrer avec les 20 g de sucre restants. Étaler les fruits sucrés, sans leur jus. Enfourner.

  • CUISSON à four chaud, Th 7 - 210°c. Enfourner pendant 25 à 30 min.

  • Juste avant la fin de la cuisson, remettre un peu de sucre en surface et monter la chaleur du four afin de caraméliser.

 


 

 

 

 

 

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L'eau de fleur d'oranger 



La fleur d'oranger (ou d'oranger amer) pousse sur le bigaradier (Citrus aurantium L.) un arbuste aux feuilles ovales et luisantes. Le bigaradier, épineux, à fleurs blanches, à l’odeur agréable, plus grandes que celle de l’oranger doux (Citrus sinensis).
À l'époque de la floraison, le faîte des rameaux d'oranger se couvre de fleurs blanches disposées en bouquets.
Dès qu'apparaissent les petits fruits, les pétales tombent au sol et sont ramassées le plus rapidement possible afin qu'ils ne perdent pas de leur blancheur.
Ils sont immédiatement distillées pour obtenir cette merveilleuse eau de fleur d'oranger qui parfume les desserts méditerranéens et la confiserie moyen-orientale.
Dans l'Antiquité, la fleur d'oranger, très parfumée, symbolisait la pureté et servait à la fabrication des couronnes pour les jeunes mariées.
Depuis toujours, la fleur d'oranger est utilisée pour favoriser la détente et soulager la fatigue.
Les Arabes ont été les premiers à découvrir ses qualités car elle pousse sur le bigaradier, très répandu en Afrique du Nord, un arbuste épineux dont les fleurs blanches ont un parfum très doux et agréable.
Lors du fameux banquet du faisan donné à Lille en 1454 par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, "l'eau d'orange", comme on l'appelait alors, a jailli, non pas d'une fontaine, mais d'une réplique géante du Château de mélusine...
On dit qu'en Provence, l'eau de fleur d'oranger est aussi indispensable que "la salière dans les ménages. Elle parfume les navettes de Saint-Victor, les oreillettes, etc. À Noël, il est coutume de distribuer, au sortir de la Messe de Minuit, des "fougassettes" niçoises (éviter de confondre avec la fougasse) - un pain brioché tressé, parfumé à la fleur d'oranger et au safran, parfois farci de cédrat confit.
Diluée dans de l'eau chaude, elle apaise, délasse et favorise le sommeil. Grâce à ses vertus sédatives.
En cuisine ou en pâtisserie, elle parfume délicatement certains mets tels que poulet, poissons... Elle relève également le goût et l'arôme de nombreuses pâtisseries.