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  Tian de polenta
      et pois chiches, sauce verte

 

 

 

 

 

 

 

Le "tian", nom intraduisible du provençal, sauf à risquer le mot cuvette voire bassine... dans laquelle on lavait autrefois les légumes, rinçait la vaisselle dans la souillarde… :
 “Le tian est sur la pile” (évier en provençal : pilo).
Au fil des ans, le tian est devenu un grand plat de terre cuite souvent vernissée, large, peu profond et destiné à passer au four. Il fait usage de plat à gratin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un coteaux-d'aix-en-Provence







Ingrédients pour 4 convives

  • 260 G de pois chiches

  • 125 G de polenta - instantanée

  • 25 Cl d'eau

  • 25 Cl de lait

  • 2 Gros oignons

  • 2 Gousses d'ail

  • 8 Cuillères à soupe d'huile d'olive

  • 5 Cuillères à soupe de chapelure

  • 1,5 Cuillère à soupe de jus de citron

  • 4 Tomates

  • 200 G de chèvre frais

  • 120 G d'olives noires - dénoyautées

  • 1 Poignée de sarriette

  • Herbes de Provence

  • Sel & poivre
    Sauce verte

  • 1 Yaourt - brebis par ex.

  • 2 Cuillères à soupe d'huile d'olive

  • 1 Grosse cuillère à soupe d'eau de cuisson des pois chiches

  • 1 Oignon

  • 1 Gousse d'ail

  • 1 Cuillère à soupe de sarriette ou de persil haché

Indications de préparation

  • Laisser tremper les pois chiches toute la nuit. Jeter l'eau de trempage puis rincer bien.

  • Les cuire sur feu doux pendant 40 min avec la sarriette, puis les égoutter en prenant soin de prélever 1 grosse cuillère à soupe d'eau de cuisson.

  • Fondre sur feu doux les oignons et l'ail hachés dans l'huile d'olive jusqu'à légère coloration.

  • Ajouter les pois chiches, la chapelure, le jus de citron, le sel, le poivre et enfin, les herbes de Provence.

  • Laisser cuire encore 5 min à couvert. Mettre de côté.

  • Laver les 4 tomates et les couper en tranches ainsi que le chèvre.

  • Hacher grossièrement les olives. Réserver.

  • Dans une casserole, faire bouillir l'eau avec le lait, le sel, le poivre et 1 cuillère à soupe d'huile d'olive.

  • Jeter la polenta en pluie dans le liquide bouillant et laisser cuire ± 5 min sans cesser de remuer - elle doit se détacher des parois de la casserole.
    La verser dans un plat à gratin huilé.

  • Préchauffer le four à 210°c - Th. 7

  • Sur la polenta, déposer les pois chiches puis les tranches de tomates et de chèvre en les alternant.
    Saler, poivrer, saupoudrer d'herbes de Provence et terminer par 1 filet d'huile.

  • Enfourner et laisser cuire pendant 30 min.

  • Ajouter ensuite les olives hachées et prolonger la cuisson de 7 à 8 min.

  • Pendant la cuisson, préparer la sauce verte avec l'eau de cuisson des pois chiches - la cuillère à soupe prélevée tout à l'heure...

  • Mixer ensemble tous les ingrédients jusqu'à consistance d'une sauce onctueuse.
    Saler, poivrer, mélanger.
    Servir le plat chaud avec la sauce verte et accompagner de quelques feuilles de salade.



 

 

 

 

 

Afin de faciliter la digestion des pois chiches, après les avoir fait tremper et avant de les faire cuire, retirer la petite peau qui les enveloppe.

 

 

Antérieurement la région était peuplée de Celtes appelés aussi Ligures ou Celto-Ligures.
Le littoral provençal fut colonisé par les Grecs vers ± 600 av. J.-C. Les Phocéens s'installent à Marseille (en grec, Massalia; en latin, Massilia), puis essaiment à Nice, Arles, Agde, et au sud de Nîmes.
la Provence doit son nom à l'époque romaine qui la connaissait comme Provincia (une des nombreuses provinces romaines). La Provence fit partie de la Gaule Transalpine, rebaptisée Gaule Narbonnaise au 1er siècle av. J.-C. Ancien comté, elle devient province royale française en 1481.
De fait, culturellement et touristiquement, la Provence s'étend jusqu'à l'est du Gard, au-delà du Rhône jusqu'à Nîmes, et jusqu'au sud de l'Ardèche et de la Drôme.
La cuisine provençale c'est du soleil dans l'assiette ! Un festival de saveurs, de parfums et de couleurs qui aiguisent appétit et bonne humeur. On retrouvera le charme des balades dans les collines de Provence : les odeurs de thym, de romarin, de basilic et même de lavande !
L'huile d'olive règne en maîtresse vénérée sur la cuisine provençale, elle accompagne avec bonheur les légumes : poivrons, tomates, aubergines... ou les viandes et poissons.
Dans les collines, le sanglier est une pièce de choix. Au pays des chasseurs, la tradition du "cochon" porte au premier plan cette viande dans les menus. Mais le poisson qui se mange sur la côte n’est pas oublié dans les terres : sardines grillées, bourrides ou aïolis, l'on pourra en déguster sur les cours des villages de Provence lors de repas joyeux et animés.
Bien que la production de vin rouge s'améliore d'année en année, c'est pour sa production de rosé que la Provence est la plus renommée. Les 2/3 de sa production y sont consacrés.
Le vignoble provençal s'étend des environs de Nice, à l'est, jusqu'au delta du Rhône, et l'immense superficie de ce vignoble permet de rencontrer des terroirs, et donc des productions, très différenciées...

 

 

 

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La polenta

 

 

Le mot "polenta" ou "polente" était déjà connu des Romains, chez qui il désignait une bouillie ....
Elle est originaire du nord de l'Italie, du Tessin en Suisse, du Comté de Nice, de la Savoie, de Bulgarie, de la Roumanie et de la Moldavie.
Elle se présente sous forme de galette ou de bouillie à base de semoule ou de farine de maïs. La polenta est connue sous d'autres noms notamment en Languedoc sous le nom de milhàs, en Gascogne sous le nom de cruchade, en Roumanie et Moldavie sous le nom de mamaliga.
Pour ces populations, cette austère purée de céréales a longtemps été l’un des aliments de base de la population. On confectionnait alors la polenta avec de la farine de sarrasin (Lombardie) ou d’orge à laquelle on ajoutait des pommes de terre, voire de la citrouille. C'est aux alentours de 1650 que l’on commença à utiliser de la farine de blé. En Corse, la polenta ("pulenda") est le plus souvent faite avec de la farine de châtaigne.

Nature ou crémeuse, elle peut être servie chaude, cuite au bouillon ou au lait ou encore en galettes revenues à la poêle.
Chaque région a sa préparation particulière. Dans la région de Bergame, la polenta est souvent rugueuse, jaune, et accompagnée de saucisses ou d'une caille arrosée de son jus (polenta a l'usei). Dans la Vénétie, la polenta est préparée à l'avance avec de la farine blanche, puis découpée en rectangles et réchauffée à la poële. Dans le Macerate, la préparation est plus liquide. Au Trentin, elle est additionnée de fromage, parfois de viande ou même de pommes de terre.
En France, elle est souvent consommée dans sa forme traditionnelle dans les repas de village du haut-pays niçois et en Savoie. Cuite à l'eau, elle s'agrémente de beurre, de fromage ou de sauce tomate. C'est le cas aussi de la vallée d'Aoste, qui présente en ce sens plus d'affinités avec les régions transalpines limitrophes qu'avec le reste d'Italie.

L'industrie alimentaire propose aujourd'hui des polentas précuites, plus rapides à préparer avec un temps de cuisson de 5 min au lieu des 45 min traditionnelles.



Le pois chiche

 

Le pois chiche est inconnu à l'état sauvage. Cette légumineuse, très ancienne, serait native d'Asie occidentale ou d'Asie centrale.
Pendant des millénaires, cette légumineuse fut cultivée aux Indes et en Méditerranée.
Ce sont les phéniciens qui les ont introduits en Espagne, ils sont très appréciés au sud de l’Italie et en Afrique du Nord.
Cicéron lui devrait son nom, sa famille plébéienne s'étant enrichie par la culture de ce pois... et Charlemagne, semble-t-il, les adorait...
Ce n'est que depuis la Seconde Guerre mondiale qu'on l’utilise en Europe. Torréfié, le pois chiche servit d'abord comme succédané de café.
De nos jours, il est peu consommé, mais sa culture est à réhabiliter…
Leur petit goût de noisette se marie très bien avec toutes sortes de parfums et leur texture craquante convient parfaitement aux salades.
Les pois chiches sont vendus secs. Avant de les consommer, il faut procéder à un trempage préalable des grains et, afin d'apprécier la douceur de leur chair, on doit les cuire à l'eau assez longtemps.
Les pois chiches s'utilisent froids en vinaigrette, ou, délicieux hors-d'œuvre, en purée aillée battue avec de l'huile d'olive.
Chauds, ils sont succulents avec de la sauce tomate pimentée et, entre autre accompagnent à merveille la morue à la diable. Les grains secs, écrasés, fournissent une farine qui donne aux pâtisseries un ­goût de noisette. On peut aussi le consommer crus, germés.