Parmentier de lapin confit
Ingrédients pour 5 convives
1/2 Lapin - en morceaux
4 Grosses pommes de terre
75 g de beurre
20 g de Parmesan - râpé
10 cl de crème fraîche liquide
1 Carotte
1 Oignon
5 cl de fond de veau déshydraté
1/4 d'une botte de persil
Prévoir en plus :
5 Verres larges allant au four
3 Cuillères à café de graisse d'oie ou saindoux
1 Cuillères à soupe d'huile d'olive
1 Clou de girofle
1 Branche de thym
1 Feuille de laurier
Sel & poivre
Indications de préparation
La veille,
faire dorer les morceaux de lapin
entiers avec l'huile d'olive dans une sauteuse.
Lorsqu'ils sont bien dorés sur toutes les faces, verser 1 litre
d'eau chaude mélangé avec le fond de veau.
Ajouter 1 oignon planté d'1 clou de girofle, 1 brin de thym et 1
feuille de laurier, couvrir et laisser cuire sur feu doux
pendant ± 1 h 30...
Éplucher la carotte, et la faire cuire avec le lapin. En fin de cuisson, retirer le thym, le laurier et l'oignon.
Saler et poivrer le lapin, le mettre au frais. Réserver le jus de cuisson restant avec la carotte.
Purée.
Placer les pommes de terre - avec leur
peau - dans un grand volume d'eau froide.
Porter à ébullition et faire cuire pendant ± 30 min.
Pendant ce temps, préparer le confit de lapin.
Retirer les pommes de terre de l'eau et les peler encore chaudes
avec un couteau.
Les placer dans un saladier et les écraser en les mélangeant
avec le beurre et la crème liquide. Saler légèrement.
Confit de lapin.
À l'aide d'une fourchette, émietter la chair du
lapin. Saler et poivrer.
Faire chauffer la graisse d'oie dans une sauteuse.
Dans cette graisse chaude, cuire sur feu moyen pendant ± 17 min,
la chair de lapin jusqu'à ce que tous les morceaux deviennent
bien dorés, légèrement croustillants.
Les retirer de la sauteuse et les laisser reposer sur du papier
absorbant afin de retirer le surplus de graisse d'oie.
Montage.
Préchauffer le four en position gril.
Découper la carotte en fines lamelles.
Avec celles-ci, tapisser le bandes parois des verrines.
Disposer une première couche de purée dans le fond.
Répartir les morceaux de lapin confits et le persil fraîchement
haché.
Recouvrir d'une seconde couche de purée.
Saupoudrer de parmesan et enfourner.
Réchauffer le jus de cuisson et le répartir sur les verrines de
parmentier au moment de servir.
Antoine-Augustin Parmentier est l’inconnu
le plus célèbre de notre histoire.
C'est ce qu'en a retenu la légende populaire, alors qu'il fut - entres autres - l'un des plus grands agronomes et érudits de son temps. |
Le parmesan s’utilisait déjà râpé sur des pâtes au XIVe siècle. Il fut introduit France par une duchesse de Parme qui épousa un petit fils de Louis XV.
Le véritable parmesan d’origine, ''parmigiano
reggiano'', - région de Parme en Émilie - est l’un des
fromages les plus connus au monde.
Avec sa particularité d’être consommé presque uniquement râpé.
Salé et parfois très piquant, il fait partie intégrante de la
cuisine italienne.
Sa fabrication dans les provinces de
Parme, de Mantoue et de Bologne s’effectue entre le 15 avril et
le 11 novembre.
Protégé par une D.O.C, il est fabriqué à partir de lait de vache
partiellement écrémé, puis plongé dans la saumure durant 2
semaines avant d’être mis à affiner (1 an au moins, jusqu’à 4
ans pour le ''stravecchio''). Avec 32% de m.g
seulement, sa pâte pressée et cuite, sous croûte noirâtre
(enduite de terre d’ombre broyée et d’huile), est dure, friable
et cassante, de couleur jaune paille, avec une saveur fruitée,
parfois piquante qui s’impose longuement en bouche.
Cette consistance granuleuse lui a valu le nom générique de
''grana'' donné aux fromages italiens à râpé du même type, comme
le ''bagozzo Brescia''.
Il est toujours préférable de le râper soi-même, avant emploi,
plutôt que de l'acheter en sachet de râpé.
Mais on peut le présenter aussi en dégustation, découpé en copeaux avec un couteau ou poinçon spécial, et servi avec un Lambrusco bien charpenté...
Le saindoux est obtenue en faisant fondre la
graisse de porc sans viande (panne et lard gras).
Autrefois employé dans de nombreuses préparations culinaires, en
lieu et place du beurre et de l'huile - produits rares et chers - en
particulier dans les régions du Nord et de l'Est de la France. Il
était aussi utilisé pour la conservation des aliments cuits que l’on
plaçait dans des pots de grès et sur lesquels on versait du
saindoux.
Son point de fusion assez élevé (au-dessus de 30°c), sa t° critique
(200/210°c), font qu'il peut être employé en friture et qu’il est
particulièrement bien adapté aux longues cuissons. Assez pauvre en
eau on peut le conserver longtemps au sec et au frais.
Son goût assez fort et son astringence le limitent aujourd’hui aux
préparations avec lesquelles il s'accommode le mieux : le porc,
l'oignon, le chou et la choucroute ou encore dans certaines
pâtisseries. Il est régulièrement utilisé dans l'industrie pour les
biscottes et les biscuits.
Le saindoux est, de nos jours, utilisé en boulangerie, afin de
confectionner la pâte brisée, la pâte à pâtés, les pies, pour les
longues cuissons, les fritures, certaines pâtisseries voire certains
bonbons gélifiés.