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 Lapin en cocotte

 

 

 

 

 

 

 

Cette recette traditionnelle du Limousin réunit les saveurs du lard fumé, des échalotes et des aromates.
Comme accompagnement, proposer des cèpes aux pommes de terre par ex.

 

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un saint-pourçain blanc








Ingrédients pour 6 convives

  • 1 Lapin de ± 1,5 kg - prêt à cuire

  • 120 g de lard maigre fumé

  • 2 Cuillères de saindoux ou de graisse de volaille

  • 2 Oignons

  • 5 Échalotes

  • 1 Gousse d'ail

  • 2 Carottes

  • 1 Branche de céleri

  • 1 Bouquet garni

  • Sel & poivre noir

Indications de préparation

  • Saler & poivrer le lapin sur toutes les faces.

  • Retirer la couenne du lard et tailler celui-ci en dés réguliers.

  • Chauffer le saindoux ou la graisse de volaille dans une cocotte à fond épais.

  • Poser le lapin et le faire saisir dans la matière grasse bien chaude pendant ± 15 min, sans le laisser trop roussir...
    Le retourner plusieurs fois, en ajoutant les lardons progressivement - en plusieurs fois - jusqu'à ce qu'il soit bien revenu sur toutes les faces.

  • Retirer la cocotte du feu.

  • Peler les oignons, les échalotes et la gousse d'ail.

  • Émincer ces ingrédients très finement.

  • Peler les carottes et les tailler en petits dés réguliers.

  • Parer la branche de céleri et la tailler en très petits tronçons, la mélanger aux carottes.

  • Remettre la cocotte sur le feu et ajouter les oignons, les échalotes, l'ail et le bouquet garni.

  • Faire chauffer en remuant, puis ajouter le mélange carottes-céleri. Saler & poivrer.
    Régler sur feu modéré et couvrir.

  • Laisser mijoter pendant ± 1 h 30, en surveillant de temps en temps afin de voir si le lapin ou les légumes n'attachent pas au fond.

  • Si tel est le cas, mouiller avec un peu d'eau chaude.

  • Servir chaud dans la cocotte.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Massif Central, cœur de la France...

Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de la France, débordant les limites proprement dites du Massif central. Le Limousin, qui sur les marches tient aussi du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne, "réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes virginales…”
La cuisine traditionnelle de ces régions date du siècle dernier, époque qui voit se généraliser la consommation de la pomme de terre : la truffe, et l'engraissement du porc.
Avec des images de potée, charcuteries, farcis et estouffades, la gastronomie arverne donne une image de rusticité simpliste, solide et généreuse, avec des classiques qui progressivement se sont implantés sur la carte des bistrots les plus courus : tripous et chou farci, petit salé, truffade et aligot.
Pour mieux en saisir l'originalité, au-delà des richesses que son terroir propose : cochonnailles et fromages, lentilles du Puy, ail de Billom, pâtes de fruits et autres spécialités locales…  il est bon de préciser les véritables signes distinctifs de la cuisine auvergnate :
●  Rencontre du vin rouge, de l'oignon et du lard, avec la pomme de terre. Un quatuor aussi à l'aise pour accompagner viandes et volailles que poissons ou légumes secs.
●  Accord du lard et de la pomme de terre, avec pour témoins : ail, oignon, serpolet ou sauge.
●  Caractéristique importante, l'alliance particulière du sucré et du salé, avec l'apport des fruits secs : pruneaux, raisins secs, ou encore des châtaignes.
●  Quant au lait et produits laitiers, on les trouve sous toutes les formes, avec ces spécialités typiquement cantaliennes que sont les recettes à base de fromage et de pommes de terre.
●  On ne saurait oublier le chou, qui fait magnifiquement alliance avec le porc.
Auvergne et Limousin témoignent finalement d'une même robuste imagination culinaire. Cuisine de pays pauvre, mais débrouillarde, ingénieuse, utilisant au rythme des saisons ce que fournissent la ferme, le jardin, le saloir.

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lapin

 

 

Le lapin, mammifère rongeur,  fut longtemps considéré comme une calamité, en raison des dégâts qu’il causait et de sa prolificité.

Jusqu’au XVe  siècle, on l’appela “connil” ou “connin”.

Symbole de fécondité, le lapin fut souvent associé aux plats de Pâques.   



Le bouquet garni

Généralement, ce petit bouquet est destiné à imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.

Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...

Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié à l'aide d'une ficelle.


Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!

 


L'échalote

 

 

Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.

Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ''ascolonia cepa'', ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.

Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.