Glace au matcha
Spéculaus“ ou “Spéculos” en français. Spécialité Bruxelloise
Son origine remonte à la Rome antique. Les formes peuvent être très variées.
Ingrédients pour 4 convives
25 Cl de lait
15 Cl de crème liquide
3 Jaunes d'œuf
1 Cuillère à soupe de matcha - thé vert japonais en poudre
100 G de sucre
Indications de préparation
Mettre le thé et la crème dans un bol. Fouetter le mélange.
Verser le lait dans une casserole, porter à ébullition et retirer du feu.
Mettre les jaunes d'œuf dans une autre casserole, ajouter le sucre et fouetter le mélange jusqu'à ce qu'ils blanchisse, puis incorporer petit à petit le lait encore bien chaud.
Mettre la casserole sur feu doux et faire cuire, en tournant sans cesse, jusqu'à ce que la crème nappe la spatule.
Retirer du feu, incorporer la crème liquide au thé vert, puis filtrer et laisser refroidir.
Verser cette préparation dans une sorbetière et laisser prendre.
Si l'on ne possède pas de sorbetière, verser la crème dans un bac, mettre au congélateur et laisser prendre, puis mixer et replacer au congélateur.
Au moment de servir, disposer des boules de
glace dans des coupes froides et, si on le souhaite, accompagner
de quelques fraises ou framboises...
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Thé vert japonais réduit en poudre utilisé pour
la cérémonie du thé chanoyu.
La “voie du thé” selon les règle du chanoyu, “eau chaude du thé”,
est fondée sur 4 principes énoncé par Sen no Rikyû (1522-1591) :
Harmonie, respect, Pureté et tranquillité.
Pour obtenir la poudre de matcha, on a pulvérisé
dans un mortier en pierre des feuilles de gyokuro - thé vert
japonais.
LLors du chanoyu, le matcha est déposé dans un bol. La température
de l'eau de l'infusion ne devra pas excéder 85°c. Il faudra ensuite
battre le matcha et l'eau avec un fouet, afin d'obtenir la “mousse
de jade”.
La technique de conservation de la glace recueillie en hiver et
stockée dans de profonds puits cylindriques, ou "glacières", remonte
à la très haute Antiquité. On en trouve même des traces en
Mésopotamie, au 3e millénaire avant JC. Ce principe, adopté par les
Chinois et d'autres peuples, tels les Grecs, perdurera jusqu'au
début du XXe siècle où vapeur et électricité permettent
d'inventer de nouveaux systèmes frigorifiques.
Les khalifes de Bagdad aimaient boire des sirops de fruits et de
miel refroidis avec de la neige qu'ils nommaient "sharbets", d'où
vient le mot sorbet.
Avant eux, l'aristocratie gréco-romaine dégustait des fruits,
granités et autres laitages rafraîchis à la neige sous l'œil
réprobateur des moralistes, comme Coton ou Cicéron.
Grâce à cette tradition ancienne, les siciliens furent les
premiers européens, au XIe siècle, à réaliser des glaces.
Pendant ce temps, en Andalousie les Arabes améliorent
la recette, connue depuis l’Antiquité par les Romains, en remplaçant
le miel par le sucre. À l’instar de certaines villes de Sicile, à
Grenade et Séville une corporation a pour tâche de conserver et de
vendre de la glace pilée descendue à dos de mule depuis la Sierra
Nevada. Sirops et sorbets se préparent à base de fruits, d'herbes,
d'épices et de fleurs...
Au Xllle siècle, Marco Polo rapporte d'Extrême-Orient les premières
recettes de glaces obtenues par congélation artificielle, grâce à un
mélange d'eau et de salpêtre. L'Italie se passionne pour cette
gourmandise qui gagne bientôt la cour de France sous l'influence de
Catherine de Médicis.
En 1650, le célèbre Vatel, cuisinier du Grand Condé, étonne les
convives royaux avec "une surprise glacée et sucrée, compacte comme
du marbre". Bien que placée sous le sceau du "secret d'État", la
recette se répand progressivement et la glace devient, à partir du
siècle suivant, une friandise que l'on déguste dans les cafés
glaciers qui éclosent à Paris, puis en province, comme dans toute
l'Europe.
Le confiseur sicilien Francesco Procopio dei Coltelli ouvre en 1686 le premier café glacier
de Paris.
Situé dans le VIe, le café Procope reste encore de nos jours
un monument du patrimoine historique et ... gourmand.
Au fil des ans, les glaces s’enrichirent de lait, de crème, d’œufs,
et se diversifièrent, depuis les ''fromages glacés'' qui firent
fureur à la fin du XVIIIe siècle, jusqu’aux ''bombes glacées'' et
aux ''biscuits glacés'' que le Tout-Paris venait déguster au café
Tortini, boulevard des Italiens, sous le Second Empire...
C'est avec les années 1970 et le développement de la civilisation
des loisirs (plage, cinéma, activités ludiques et culturelles...),
que le marché de la glace connaît une envolée spectaculaire et
démocratique, portée conjointement par les artisans et les
industriels.