Tempura de Saint-Jacques
au gingembre
Disposer sur la table des petites coupelles remplies de sauce de
soja additionnée d'oignons nouveaux finement émincés, où les
convives peuvent tremper leurs beignets.
Dans les verres,
un vin blanc frais et rustique ou une Suze…
Ingrédients pour 4 convives
12 ou 16 Noix de coquilles Saint-Jacques
50 G de farine
Huile de friture : sésame ou pépins de raisins
4 Cuillères à soupe de sauce de soja
1 Cuillère à soupe de gingembre frais - râpé
Pour la pâte
1 Jaune d'œuf
175 G de farine
33 Cl d'eau glacée – pas froide : glacée !
Indications de préparation
Placer les noix de Saint-Jacques, le
gingembre et la sauce de soja dans un plat creux et retourner
plusieurs fois les noix de Saint-Jacques afin de bien les
enrober de marinade.
Couvrir avec un film transparent et laisser macérer au moins 4
heures au réfrigérateur.
Préparer la pâte.
Mettre le jaune d'œuf dans
un saladier et le battre très légèrement à la fourchette, verser
l'eau glacée et fouetter 2 fois.
Saupoudrer la farine à la surface et mélanger à nouveau rapidement sans chercher à supprimer les grumeaux.
Chauffer l'huile de friture à 180°c.
Sécher les noix de Saint-Jacques dans du papier absorbant.
Verser la farine dans une assiette creuse.
Rouler les noix de SaintJacques 1 par 1, les secouer doucement
pour en faire tomber l'excédent, les tremper dans la pâte et les
plonger immédiatement dans l'huile chaude.
Les faire frire par petites quantités 2 à 3 min, en les retournant, jusqu'à ce que la pâte se boursoufle sans dorer.
Les sortir au fur et à mesure à l'aide d'une écumoire, les égoutter sur du papier absorbant et servir chaud aussitôt.
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Le tempura - tenpura en japonais - est
un assortiment de beignets savoureux et surtout très digeste,
populaire au Japon depuis le XVIIe siècle.
Il s'agit d'une version légère d'une technique de friture :
rebozado, introduite par des jésuites Portugais 1 siècle plus
tôt. Tempura vient directement du portugais tempero :
assaisonnement.
Les beignets consistent en une pâte à frire fluide classique, à base
de farine, de jaune d'œuf et d'eau glacée, dans laquelle on trempe
toutes sortes de produits…
Le secret d'un bon tempura réside dans la finesse de la pâte à frire
qui sera un peu plus fluide qu'une pâte à crêpes et surtout
maintenue froide sur un lit de glace ! Le bain de friture, lui, sera
à 180°c.
Ce contraste de température permet une cuisson rapide et parfaite.
La coque du beignet se forme rapidement. Résultat, le beignet est
croquant sous la dent en surface et l'huile de friture pénètre peu à
l'intérieur. Cela permet de conserver la saveur et la couleur des
légumes.
L'huile utilisée traditionnellement au Japon est l'huile de sésame,
très parfumée, mais peut être remplacée par d’autres bonnes huiles :
d'olive, de carthame ou mieux de pépins de raisin.
La sauce soja, préparation de couleur brun foncé,
est à la base de nombreux assaisonnements japonais.
Inventée pour préserver les aliments durant les mois chauds d’été,
son goût fut tellement apprécié et devint si populaire que son
emploi s’est répandu tout au long de l’année.
Il existe de nombreuses variétés de sauce soja de nos jours et il est difficile de choisir parmi tous les produits chinois et japonais.
La sauce japonaise ''Kikkoman'' est un produit
naturel fermenté, fait seulement de soja, de blé et de sel. La
version classique est la plus populaire. De couleur rouge foncé et
un arôme très riche, on l’utilise aussi bien en condiment pour la
table que dans la préparation de mets. Les procédés de fermentation
sont les mêmes que les
sauces soja chinoises, mais la version japonaise contient moins de
blé et ne fermente que 6 mois. Elle est moins salée, légèrement
sucrée et toujours plus claire qu’en Chine, même dans sa variété
foncée. La sauce Kikkoman existe en différentes versions. L’une
d’elles, la ''Light Color Soy Sauce'', est légèrement plus salée que
la sauce classique. D’une couleur plus claire, les autres
ingrédients d’un plat gardent ainsi leur couleur à la cuisson. On
s’en sert autant pour cuisiner, que comme condiment. Les sauces
Kikkoman sont fabriquées dans la ville de Noda, au Japon, près de la
rivière Edo qui servit pendant des siècles de route de transport
jusqu’à Tokyo. En 1917, 8 sociétés familiales se regroupèrent afin
de former la compagnie
''Noda Shoyu'', qui prendra le nom de ''Kikkoman Shoyu'' en 1964,
puis de ''Kikkoman Corporation'' en 1980. Ses produits sont
aujourd’hui exportés dans le monde entier...