Poulet sauté à l'estragon
Une garniture délicate pour accompagner ce poulet parfumé sera
fournie par des laitues braisées ou des petits pois à la nantaise.
Dans les verres,
un anjou rouge
Ingrédients pour 4 convives
1 Poulet fermier - coupé en morceaux
5 Branches d'estragon
2 Échalotes
2 Tomates
30 g de beurre ½ sel
20 cl de muscadet
20 cl de bouillon de volaille
25 cl de crème fraîche épaisse
Sel & poivre
Indications de préparation
Laver les branches d'estragon les éponger soigneusement, puis retirer les feuilles. Les réserver.
Saler & poivrer les morceaux de poulet.
Peler & hacher les échalotes.
Ébouillanter
les tomates, les peler et les couper en quartiers.
Chauffer le beurre dans une sauteuse.
Ajouter
les morceaux de poulet les uns après les autres en les faisant
dorer sans hâte.
Les retourner plusieurs fois jusqu'à ce qu'ils soient bien colorés.
Ajouter les échalotes hachées et faire rissoler le tout pendant 2 min, puis verser le muscadet et le bouillon de volaille.
Ajouter ensuite les tomates et la moitié des
feuilles d'estragon ciselées.
Porter à la limite de l'ébullition
et couvrir.
Laisser mijoter tranquillement pendant une vingtaine de minutes.
Égoutter les morceaux de poulet et les mettre dans un plat creux tenu au chaud.
Faire bouillir le fond de cuisson et incorporer la crème fraîche en fouettant.
Goûter et rectifier l'assaisonnement, puis ajouter le reste d'estragon et mélanger bien.
Laisser chauffer quelques instants, puis verser cette sauce sur les morceaux de poulet et servir aussitôt.
|
Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.
Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ''ascolonia cepa'', ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.
Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.
Si la présence de vignes dans le pays nantais dès
l'époque romaine ne fait aucun doute, c'est au XVe siècle qu'apparu
le cépage "la folle blanche" - qui donne aujourd'hui le Gros Plant.
Au XVIIIe, les viticulteurs tirèrent le premier muscadet de plants
de “melon”. Le cépage est aussi appelé melon de bourgogne, car ses
feuilles ont une forme de melon, de plus il a été importé de
Bourgogne après le terrible hiver de 1709 qui dévasta le vignoble.
Blancs et secs, les Muscadet se déclinent aujourd'hui en 4
appellations : " Coteaux de la Loire " à l'Est, " Sèvre et Maine "
au Sud de Nantes, " Grand-Lieu " autour du lac du même nom et tout
simplement “Muscadet” en dehors de ces 3 "terroirs".
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou "sur lie" :
après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont
laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter
l'oxydation et enrichissent la matière du vin.
Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du
fait de l'absence de transvasement.
Le muscadet est souvent considéré comme un petit vin. À tort... car
la région compte de plus en plus de vignerons talentueux qui
produisent des vins étonnants de qualité.
Les meilleurs muscadets peuvent vieillir et se bonifier sur 10 ans
et + … Néanmoins, la qualité du Muscadet varie beaucoup d'une
exploitation à l'autre, comme son prix...
Ce vin accompagne à merveille fruits de mer, crustacés et poissons.