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 Coquilles Saint-Jacques
         à la bretonne

 

 

 

 

 

 

 

Les Saint-Jacques se cuisinent en fait, aussi bien en brochettes avec des lardons intercalés, qu'en coquilles avec du beurre et des fines herbes ou simplement à la nage, voire crues en salade...
Mais, ici, elles sont cuisinées avec du vin blanc et des aromates, en coquilles et gratinées…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un muscadet









Ingrédients pour 4 convives

  • 8 Belles coquilles Saint-Jacques

  • 2 Gros oignons

  • 1 Échalote

  • 80 G de beurre

  • 20 Cl de muscadet

  • 1 Bouquet de persil

  • 5 Cuillères à soupe de chapelure blonde

  • Sel & poivre blanc

Indications de préparation

  • Demander au poissonnier de décoquiller les Saint-Jacques en mettant de côté les barbes et les parures.

  • Mettre au frais les noix avec leur corail et laver soigneusement les coquilles.

  • Peler et émincer finement les oignons et l'échalote.

  • Fondre 30 g de beurre dans une grande casserole, ajouter les oignons et l'échalote, faire revenir doucement sans laisser colorer.

    Ajouter le vin blanc et les parures des Saint-Jacques.

  • Saler et poivrer. Couvrir et laisser cuire tout doucement pendant 1 bonne heure.

  • Couper les noix de Saint-Jacques en grosses lamelles ou en dés et les plonger dans ce liquide frémissant, laisser pocher de 6 à 7 min (la noix blanche doit devenir complètement opaque).
    Les égoutter, ainsi que le corail.
    Faire fondre doucement le reste de beurre pendant que l’on garnira les coquilles.

  • Ciseler finement le persil.

  • Répartir dans chaque coquille d'abord un peu de chapelure, puis 1 cuillère à café de bouillon passé, les noix de Saint-Jacques, du persil haché, encore un peu de chapelure, et terminer par le beurre fondu.

  • Ranger les coquilles ainsi garnies sur la tôle du four et les laisser gratiner pendant quelques minutes, le temps que la chapelure devienne blonde.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

 

 

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Saint-Jacques

 

Encore appelé "pèlerine" ou "peigne", ce gros coquillage bivalve, la coquille St Jacques servait dès le Moyen Âge d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui la fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
Elle vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée. On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.

Très appréciée pour sa chair, très riche en fer. Les Français mangent aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de plus en plus réglementée. En France, elle n'est autorisée, que du 1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres pectinidés : pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre (Placopecten magellanicus ou Chlamys islandica), en Australie, au Chili (Pétoncle chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en Asie (Chine/Japon) (Patinopecten Yessoensis), de la région d'Hokkaido,...
Ceci est tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en particulier en petites noix, dépassant de loin les apports français voire même européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement indiqués dans la liste d'ingrédients. Il convient de bien vérifier la mention "Pecten maximus".

 


Le muscadet

 

 

Si la présence de vignes dans le pays nantais dès l'époque romaine ne fait aucun doute, c'est au XVe siècle qu'apparu le cépage "la folle blanche" - qui donne aujourd'hui le Gros Plant.
Au XVIIIe, les viticulteurs tirèrent le premier muscadet de plants de “melon”. Le cépage est aussi appelé melon de bourgogne, car ses feuilles ont une forme de melon, de plus il a été importé de Bourgogne après le terrible hiver de 1709 qui dévasta le vignoble.
Blancs et secs, les Muscadet se déclinent aujourd'hui en 4 appellations : " Coteaux de la Loire " à l'Est, " Sèvre et Maine " au Sud de Nantes, " Grand-Lieu " autour du lac du même nom et tout simplement “Muscadet” en dehors de ces 3 "terroirs".
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou "sur lie" : après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter l'oxydation et enrichissent la matière du vin.
Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du fait de l'absence de transvasement.
Le muscadet est souvent considéré comme un petit vin. À tort... car la région compte de plus en plus de vignerons talentueux qui produisent des vins étonnants de qualité.
Les meilleurs muscadets peuvent vieillir et se bonifier sur 10 ans et + …  Néanmoins, la qualité du Muscadet varie beaucoup d'une exploitation à l'autre, comme son prix...
Ce vin accompagne à merveille fruits de mer, crustacés et poissons.