Coquilles Saint-Jacques
à la bretonne
Mais, ici, elles sont cuisinées avec du vin blanc et des
aromates, en coquilles et gratinées…
Ingrédients pour 4 convives
8 Belles coquilles Saint-Jacques
2 Gros oignons
1 Échalote
80 G de beurre
20 Cl de muscadet
1 Bouquet de persil
5 Cuillères à soupe de chapelure blonde
Sel & poivre blanc
Indications de préparation
Demander au poissonnier de décoquiller les Saint-Jacques en mettant de côté les barbes et les parures.
Mettre au frais les noix avec leur corail et laver soigneusement les coquilles.
Peler et émincer finement les oignons et l'échalote.
Fondre 30 g de beurre dans une grande casserole, ajouter les oignons et l'échalote, faire revenir doucement sans laisser colorer.
Ajouter le vin blanc et les parures des Saint-Jacques.
Saler et poivrer. Couvrir et laisser cuire tout doucement pendant 1 bonne heure.
Couper les noix de Saint-Jacques en grosses
lamelles ou en dés et les plonger dans ce liquide frémissant,
laisser pocher de 6 à 7 min (la noix blanche doit devenir
complètement opaque).
Les égoutter, ainsi que le corail.
Faire fondre doucement le reste de beurre pendant que l’on
garnira les coquilles.
Ciseler finement le persil.
Répartir dans chaque coquille d'abord un peu de chapelure, puis 1 cuillère à café de bouillon passé, les noix de Saint-Jacques, du persil haché, encore un peu de chapelure, et terminer par le beurre fondu.
Ranger les coquilles ainsi garnies sur la tôle du four et les laisser gratiner pendant quelques minutes, le temps que la chapelure devienne blonde.
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Encore appelé "pèlerine" ou "peigne", ce gros
coquillage bivalve, la coquille St Jacques servait dès le Moyen Âge
d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui la
fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange
étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les
reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
Elle vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une
profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut
vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée.
On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en
Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.
Très
appréciée pour sa chair, très riche en fer. Les Français mangent
aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de
plus en plus réglementée. En France, elle n'est autorisée, que du
1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de
Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres
pectinidés : pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre (Placopecten
magellanicus ou Chlamys islandica), en Australie, au
Chili (Pétoncle chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en
Asie (Chine/Japon) (Patinopecten Yessoensis), de la région
d'Hokkaido,...
Ceci est tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en
particulier en petites noix, dépassant de loin les apports français
voire même européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement
indiqués dans la liste d'ingrédients. Il convient de bien vérifier
la mention "Pecten maximus".
Si la présence de vignes dans le pays nantais dès
l'époque romaine ne fait aucun doute, c'est au XVe siècle qu'apparu
le cépage "la folle blanche" - qui donne aujourd'hui le Gros Plant.
Au XVIIIe, les viticulteurs tirèrent le premier muscadet de plants
de “melon”. Le cépage est aussi appelé melon de bourgogne, car ses
feuilles ont une forme de melon, de plus il a été importé de
Bourgogne après le terrible hiver de 1709 qui dévasta le vignoble.
Blancs et secs, les Muscadet se déclinent aujourd'hui en 4
appellations : " Coteaux de la Loire " à l'Est, " Sèvre et Maine "
au Sud de Nantes, " Grand-Lieu " autour du lac du même nom et tout
simplement “Muscadet” en dehors de ces 3 "terroirs".
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou "sur lie" :
après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont
laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter
l'oxydation et enrichissent la matière du vin.
Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du
fait de l'absence de transvasement.
Le muscadet est souvent considéré comme un petit vin. À tort... car
la région compte de plus en plus de vignerons talentueux qui
produisent des vins étonnants de qualité.
Les meilleurs muscadets peuvent vieillir et se bonifier sur 10 ans
et + … Néanmoins, la qualité du Muscadet varie beaucoup d'une
exploitation à l'autre, comme son prix...
Ce vin accompagne à merveille fruits de mer, crustacés et poissons.