Bigoudens
Ces biscuits croquants aux amandes se présentent sous des formes
diverses petits croissants, triangles, rectangles ou carrés.
Ils
sont toujours meilleurs bien frais, mais l’on pourra les conserver
dans une boîte métallique à couvercle.
Ce micro-pays, le Pays Bigouden
en breton, Ar Vro Vigoudenn, regroupe 3 cantons,
ceux du Guilvinec, Pont-l’Abbé et de
Plogastel-Saint-Germain, soit 20 communes de la Cornouaille
française elle-même située au sud du Finistère et à
l'extrémité de la Bretagne. Sa capitale est Pont-l’Abbé.
À noter : Les appellations galettes ou
crêpes sont différentes dans le pays Bigouden. Comme dans
tout le Finistère et contrairement au reste de la Bretagne,
une crêpe peut ici être salée ou sucrée, et la galette sera
une version plus épaisse, généralement salée, de la crêpe. |
Ingrédients pour ± 25 biscuits
250 g de farine
50 g de poudre d'amandes
1/2 Sachet de levure chimique
100 g de beurre salé
150 g de sucre en poudre
3 Jaunes d'œufs
40 cl de crème fraîche
1 Petite cuillère à soupe de pommeau ou calvados
120 g d'amandes - concassées
Pincée de sel fin
Indications de préparation
Mélanger la farine et la poudre d'amandes dans une terrine, puis ajouter la moitié d'un sachet de levure chimique et mélanger à nouveau.
Par ailleurs, travailler le beurre en pommade à la spatule dans un saladier.
Faire une fontaine dans la farine et ajouter
le beurre, puis le sucre et 1 pincée de sel, enfin 2 jaunes
d'œufs, la crème et 1 cuillère à soupe de pommeau.
Mélanger tous les ingrédients intimement jusqu'à obtention d'une
pâte homogène et consistante.
Hacher grossièrement les 120 g d'amandes concassées et les incorporer en dernier, puis rouler la pâte en boule et la laisser reposer pendant 30 min au frais.
Poser la pâte sur le plan de travail fariné
et l’abaisser sur 5 mm d'épaisseur.
Découper des croissants, des carrés, des losanges et des
rectangles à l'aide d'un emporte-pièce ou simplement de la
pointe d'un couteau...
Étaler une couche de papier sulfurisé sur la tôle du four.
Délayer le dernier jaune d'œuf avec un peu d'eau (ou de lait, dans lequel l’on pourra ajouter un peu de miel) et badigeonner rapidement le dessus de chaque biscuit avec ce liquide en se servant d'un pinceau à pâtisserie.
Enfourner les biscuits à 200°c et les cuire
pendant 15 min environ.
À la sortie du four, les laisser juste tiédir, puis les décoller
avec une spatule et les laisser refroidir sur une grille.
Ne pas trop se fier à la texture des bigoudens lors de la sortie
du four.
À ce stade, ils sont encore tendres mais durciront lors
du refroidissement.
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Le pommeau est un alcool apéritif obtenu par
l’assemblage de jus de pommes non fermenté et de calvados pour le
pommeau de Normandie et de Fine Bretagne ou Lambig pour le pommeau
de Bretagne.
On obtient le pommeau en mélangeant environ 2/3 de moût de pommes -
jus non fermenté - et 1/3 d 'eau de vie de cidre de 2 ans ou +.
L’alcool contenu dans l'eau de vie empêche la fermentation du jus,
donnant ainsi un alcool plus sucré. Le pommeau acquiert ensuite sa
couleur ambrée et son arôme au contact du bois du tonneau où il
vieillit au minimum 14 mois.
La production de cidre en Bretagne est une tradition ancienne tout
comme la distillation. C'est donc naturellement que les
producteurs ont cherché à marier les 2 produits afin d'obtenir un
apéritif.
Ce n'est que dans les années 1970-1980, sous l'impulsion de Monsieur
Chort-Mutel, producteur normand, que les règles d'élaboration du
Pommeau allaient être définies.
le décret de 1997 relatif à l'appellation d'origine contrôlé
"Pommeau de Bretagne" réglemente sa production au fil de son
élaboration du verger jusqu'à son agrément avant la mise sur le
marché.
Le Pommeau de Bretagne se distingue par sa couleur ambrée, il laisse
s'exprimer suivant son âge des arômes de fruits confits, de pruneaux
ou bien de fruits secs, de noisette et de miel.
Traditionnellement servi à l'apéritif, la température idéale pour en
apprécier tous les arômes est de 8 à 10°c. Pendant le repas, le
Pommeau de Bretagne accompagne également harmonieusement un foie
gras, des huîtres chaudes ou du melon. Au dessert, il se marie avec
bonheur auprès d'une tarte aux pommes. En cuisine, il bonifie de
nombreuses recettes.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.